Ayerdhal (Transparences) a écrit :
— Et qu'est-ce qui te répugne ? Qu'un homme puisse en tuer un autre ? Ou qu'un homme puisse mourir par la volonté d'un autre ?
— Je te vois venir.
— J'espère bien. J'espère aussi que tu sais te situer tout seul face aux assassinats collectifs que sont les guerres, ou aux meurtres tout aussi collectifs qui découlent de l'exploitation de l'homme par son frère. La malnutrition, l'absence de précautions sanitaires, la pollution, l'inaccessibilité des médicaments ou de l'énergie, l'épuisement par les cadences... La liste n'est pas exhaustive mais il s'agit en résumé de misère, sur laquelle quelques uns s'engraissent et qui permet aux classes moyennes de s'extasier ou de gémir sur son bonheur fadasse. Les uns sont des meurtriers, les autres sont coupables d'homicide par négligence. Ils font beaucoup plus de morts que tous les criminels réunis.
Albert Camus a écrit :
Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles.