Citations: celles que vous préférez, on en parle.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
Bon, bon, mea culpa.


"Le sérieux, ce symptôme évident d'une mauvaise digestion".
Invité
"Redescendez sur terre, vous savez ce que ça coûte de se présenter aux élections ? Aucun honnête homme n'en a les moyens." .
Kandide
solart6 a écrit :
"Redescendez sur terre, vous savez ce que ça coûte de se présenter aux élections ? Aucun honnête homme n'en a les moyens." .


De qui est cette excellente citation ?
PEACE & LOVE
Invité
"On est tous le con de quelqu'un d'autre par contraste, or il y a les cons à l'unanimité, élus par convoitise."
Lao
  • Lao
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  • #1219
  • Publié par
    Lao
    le 16 Déc 2018, 16:30
Henri Laborit (Éloge de la fuite) a écrit :
Dès que l’on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu’ici un exploiteur et un exploité, un maitre et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d’autre façon de mettre fin à cet état de chose que d’expliquer à l’un et à l’autre pourquoi il en a toujours été ainsi. Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement ? Mais, évidemment, ceux qui profitent de cette ignorance, sous tous les régimes, ne sont pas prêts à permettre la diffusion de cette connaissance. Surtout que le déficit informationnel, l’ignorance, sont facteurs d’angoisse et que ceux qui en souffrent sont plus tentés de faire confiance à ceux qui disent qu’ils savent, se prétendent compétents, et les paternalisent, que de faire eux-mêmes l’effort de longue haleine de s’informer.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Kandide
Lao a écrit :
Henri Laborit (Éloge de la fuite) a écrit :
Dès que l’on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu’ici un exploiteur et un exploité, un maitre et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d’autre façon de mettre fin à cet état de chose que d’expliquer à l’un et à l’autre pourquoi il en a toujours été ainsi. Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement ? Mais, évidemment, ceux qui profitent de cette ignorance, sous tous les régimes, ne sont pas prêts à permettre la diffusion de cette connaissance. Surtout que le déficit informationnel, l’ignorance, sont facteurs d’angoisse et que ceux qui en souffrent sont plus tentés de faire confiance à ceux qui disent qu’ils savent, se prétendent compétents, et les paternalisent, que de faire eux-mêmes l’effort de longue haleine de s’informer.


PEACE & LOVE
Lao
  • Lao
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  • #1221
  • Publié par
    Lao
    le 16 Déc 2018, 17:21
Je pensais bien que tu apprécierais.
Maintenant, si on ajoute les animaux :
Milan Kundera a écrit :
La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Kandide
Lao a écrit :
Je pensais bien que tu apprécierais.
Maintenant, si on ajoute les animaux :
Milan Kundera a écrit :
La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent.

PEACE & LOVE
Invité



"Quand on tire, on raconte pas sa vie."
Invité
-C'est quand ton anniversaire ?
-J'en sais rien.
-Merde. Elle a été comment ton enfance ?
-Courte.
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
solart6 a écrit :



"Quand on tire, on raconte pas sa vie."


C'est signé Tuco !
Zorzi
  • Zorzi
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«J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.»

Kafka
Invité
Zorzi a écrit :
solart6 a écrit :



"Quand on tire, on raconte pas sa vie."


C'est signé Tuco !


Hihi ! Oui, faute de père, j'ai fait de ce personnage un de mes modèles. A l'opposé, il y a Brassens qui "tourne 7 fois sa langue". Je navigue entre ces deux "os" pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend des points de vue.
Pierre-Andre
- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?

- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.

- Tes amis ?

- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.

- Ta patrie ?

- J'ignore sous quelle latitude elle est située.

- La beauté ?

- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.

- L'or ?

- Je le hais comme vous haïssez Dieu.

- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

Baudelaire
rapideyemove
Pierre-Andre a écrit :
- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?

- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.

- Tes amis ?

- Vous [vous] servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.

- Ta patrie ?

- J'ignore sous quelle latitude elle est située.

- La beauté ?

- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.

- L'or ?

- Je le hais comme vous haïssez Dieu.

- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

Baudelaire




Oui, le poème en prose L’Étranger, dans ce très grand livre du Charles que demeure encore aujourd’hui Le Spleen de Paris...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

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