Oullaaaa...mais j'avais pas vu qu'ici aussi il eu débat !! Et ô combien d'actualité !! Et bien quitte à me faire engueuler parce que j'en remets une couche, et dans la mesure où j'ai un peu de temps à perdre, allons-y franco, puisqu'on semble aimer ça.
J'aimerai tout de même assez que nos camarades féministes/militants/sympathisants/arbitres nous expliquent les causes réelles qui font qu'autant d'air, d'encre ou de force soit dépensés voire gaspillés dans un tel débat. Plus clairement - afin d'éviter les puériles requêtes des mathématicien(ne)s conceptuel(le)s présent(e)s ici dont le récurrent caractère logomachique les pousse à répondre régulièrement à côté des questions -, en quoi ce débat est-il utile ? Je citerai cet analyste que nos savants anthropologues connaissent forcément : "Mais que veulent-elles ??".
En gros, d'après ce que j'ai pu déchiffré dans les différentes interventions des unes et des autres, il s'agirait de mettre fin à une somme d'états de fait dont les femmes souffrent objectivement. La vie des femmes est une vie de souffrance, d'injustice, de frustration, d'humiliation, et tout cela combiné, une vie d'asservissement total. Cela est sans conteste vérifié au quotidien, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr. Les innommables violences diverses, viols, discriminations, humiliations médiatiques scolaires et politiques, pressions culturelles et intellectuelles généralisées, sévices physiques divers et variés, existent indiscutablement, nous en sommes tous les témoins, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr. Ceci étant acquis, admis, démontré, vérifié, restons honnête : c'est le cas de tout le monde, et de manière absolue ! Des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, des jeunes, des savants, des journalistes et des artistes, des noirs, des beurs, des blancs, des gitans, des indiens... On ne trouve pas 1 seule petite partie de l'humanité qui ne souffre pas de ce que nos soldats féministes présentent comme étant la légitimité nécessaire de leur combat, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr. S'il existe de la discrimination à l'embauche et à la rémunération, les femmes en font les frais, c'est indiscutable. Mais aussi les personnes de plus de 45 ans, les personnes d'origines étrangères, les jeunes sortis d'école et j'en passe. C'est aussi indiscutable, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr. Il est aussi vrai que les femmes sont depuis des lustres associées à une logique d'asservissement, domestique, professionnelle, religieuse, sexuelle. Personne ne peut le contester. Cette logique d'asservissement à laquelle s'ajoute les instincts de ceux qui se proclament chef, donne lieu aux fameuses violences verbales ou physiques, ignominies en tout genre telles que les injures, les coups, les viols, les mutilations et diverses barbaries, les meurtres... Elles en sont incontestablement les victimes. Oui ben comme tout le monde en fait, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr. Les injures contre un beur qui passe, une femme dans le bus qui bouquine qui a le tord d'avoir de jolis yeux, un gamin qui a le mauvais goût de ne pas porter du Nike, un homosexuel qui a l'audace de tenir son mec par la main, un asiat qui ne saura que faire des nems et des montres-téléphones-hifi-cafetière, un(e) écolier(e) qui a un cartable tellement lourd qu'on peut sans problème l'enlever et lui faire subir tous les sévices possibles avant de l'assassiner. Tout le monde, femme ou autre. Il est vrai que c'est le cas ici, dans nos pays dénotés comme développés. Mais ailleurs aussi, les femmes sont exisées, lapidées, torturées de toute les manières, de même que les enfants mitraillés en guérilla qui n'ont pas su user de leur arme russe ou américaine ou française assez vite, de même que les hommes qui ont répondu à leur dictateur. Tout cela est grave et applicable à toute l'humanité, pour peu que l'on soit un peu honnête bien sûr, ce qui aide sans peine à s'en rendre compte.
La misère sexuelle des femmes ? Parce que vraisemblablement, nos commerciaux en féminisme philosophique, nos VRP en produits haut de gamme de la science du concept pensent sincèrement qu'il s'agit uniquement des femmes. On n'est plus ici dans une réflexion honnête et précise des vices de la conscience, mais bien dans un constat subjectif, généralisé à outrance selon un délire de persécution. Qu'y a-t-il en effet de plus futile, que d'oser montrer l'animal masculin, accompagné de son armée de paranymphes, geôliers de la vie intime de sa conjointe la contraignant à l'abstinence ou, à l'inverse, à la matérialisation des perversités dont ils seraient génétiquement les seuls détenteurs ? Quoi de plus futile et de plus insultant vis à vis des hommes ET des femmes ? Peut-être que l'ornement capillaire de Pikachu serait plus puérile et plus insultant, et encore !! Il est évident que si on parle de ça, pour peu que l'on soit un peu honnête, notons que les femmes en souffrent de manière évidente, mais les hommes aussi, et de tous les âges et de tous les pays, hommes ET femmes se trouvent souvent émotionnellement et psychologiquement déréglés par cette misère. "Si encore il y avait des maisons closes, mais elles ont été remplacées par des psys", disait celui que je veux bien nommer à ceux qui m'enverront un courrier accompagné d'une enveloppe timbrée pour la réponse (encore une citation, c'est la dernière promis). Je jure que je me suis pas autant écrouler de rire en entendant 2 gamins se battrent pour savoir lequel avait le plus gros score au GameBoy. La misère sexuelle des femmes... (mdr!!!!!!)
En attendant donc de savoir si le combat féministe a un intérêt nécessaire et universel (c'est bien comme ça qu'on dit dans vos universités???), et une fonction véritable dans l'Histoire - qu'on ne me sorte pas le coup du vote des femmes sous DeGaulle, car les femmes votaient déjà 20 ans avant sous Batista (pas en France bien sûr! à Cuba, juste avant Castro) sans avoir fait une seule révolution - , en attendant donc d'être éclairés par ces esprits si saints, objectifs et clairvoyants, on ne peut que déplorer le nombre incalculable d'incohérences aveugles dans leur propagande. Lorsque les femmes voient naître parmi elles un mouvement sensé représenter leurs idées, clamer les injustices dont elles sont victimes, dénoncer les violences et humiliations dont elles font l'objet, diverses choses que nous ne pouvons tous qu'admettre ; lorsqu'elles ne suivent ce mouvement qu'en minorité et parfois même lorsqu'elle y sont radicalement opposées, qu'est ce qui fait que les principaux acteurs de ce mouvement ne se posent pas la question de savoir s'ils communiquent bien, de savoir si ce combat ne pourrait pas s'élargir à l'ensemble de l'humanité et être de ce fait véritablement nécessaire et universel ? Quelles sont les causes de la honteuse réponse des féministes, véritable injure à leur contemporaines, qui consiste à affirmer quand on leur demande pourquoi elles sont seules à se battre "ah ben de toute façon les autres sont aliénées" ? Quelles sont les causes de cette hypertrophie de l'égo qui consiste à énumérer tous les drames humains et de présenter les femmes, victimes comme les autres - pour peu qu'on soit un tout petit peu honnête - , comme étant les seules qui méritent d'être sauvées ? Je disais plus haut "délire de persécution". On ajoute à cela cette "hypertrophie du Moi", et cela porte un nom de trouble pathologique psychiatrique - médical donc - grave : la paranoïa. Au sens véritable, pas au sens des bourrins dans la rue.
Agir sur le terrain ? Aider les femmes battues, les enfants violés, les prostituées séropositives ? Parfait. A l'ère de la politique de l'autruche, nous ne pouvons être qu'admiratifs, pour peu que l'on soit un peu honnête. Mais se servir de ces actions pour justifier l'ignorance des victimes autres que femmes car d'autres mouvements - soit disant - s'en occupent, user de la mauvaise foi la plus authentique mettant en avant les gueguerres les plus puériles qui soient, désorienter publiquement les propos des contradicteurs pour en dénaturer le sens premier, occulter volontairement le caractère général des atrocités énoncées, tout cela, en plus de dénoter une pathologie sectaire, déprécie la valeur de ce combat, fait passer leurs militants pour des soldats aveugles et psychotiques, et beaucoup plus grave, insulte littéralement les bénéficiaires de vos aides et contribue à accentuer les atrocités que votre combat tente de dénoncer. Défendez l'humanité, les femmes en font partie.
"On y arrivera par des interventions systématiques, des marches symboliques et des actions sur le terrain". Très bien, ben je vais militer alors. A chaque fois qu'une personne en insultera une autre, dans le forum ou dans le monde, je serai là. Je manifesterai demain matin en face du siège d'Universal contre la misère sexuelle des guitaristes moches et en faveur de la dépénalisation des cuillères en bois, et j'irai sur le terrain.......euh là je sais pas bien comment en fait............................AH SI !! Je vais me faire une tranche de coeur de boeuf bien saignante, m'ouvrir 4 bières en même temps et 2 boutanches de Cahors, et me gratter les ballllzzz devant le "Bachelor". Soyons symboliques jusqu'au bout ! Car en attendant, si des personnes engagées à ce point ne proposent rien, je ne vais pas moi seul m'occuper de ça.