Bien comprendre le Belge de Belgique !!!

Rappel du dernier message de la page précédente :
Doc Loco
Kossuth a écrit :
caribou71 a écrit :
Citation:
ous aviez vu ces reportages dans des classes flamandes, où de jeunes flamands étaient pour une flandre indépendante et plus riche, car "le sale wallon prenait 1€ par jour au bon flamand(sic)" (sale dans l'acceptation crasseuse du terme).


Il est évident que les flamands sont endoctrinés dès leur plus jeune âge dans un à -priori négatif des Wallons.


L'à-priori négatif sur les flamands existe en Wallonie aussi (beaucoup plus qu'on ne le croit et depuis très longtemps), c'est pas typiquement flamand. Allez voir l'histoire du mouvement Wallon...


Je confirme (étant de père wallon), même si j'ai quand même l'impression que c'est moins systématique et profond - mais réel oui. Le "flamin" n'est pas particulièrement populaire partout en wallonie hein. On reste cependant assez loin de la violence (verbale ou autre) de nombreux flamands et surtout il n'y a pas de parti wallon expressément anti-flamand.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

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    masxs
    le 21 Oct 2010, 12:51
Doc Loco a écrit :
Kossuth a écrit :
caribou71 a écrit :
Citation:
ous aviez vu ces reportages dans des classes flamandes, où de jeunes flamands étaient pour une flandre indépendante et plus riche, car "le sale wallon prenait 1€ par jour au bon flamand(sic)" (sale dans l'acceptation crasseuse du terme).


Il est évident que les flamands sont endoctrinés dès leur plus jeune âge dans un à -priori négatif des Wallons.


L'à-priori négatif sur les flamands existe en Wallonie aussi (beaucoup plus qu'on ne le croit et depuis très longtemps), c'est pas typiquement flamand. Allez voir l'histoire du mouvement Wallon...


Je confirme (étant de père wallon), même si j'ai quand même l'impression que c'est moins systématique et profond - mais réel oui. Le "flamin" n'est pas particulièrement populaire partout en wallonie hein. On reste cependant assez loin de la violence (verbale ou autre) de nombreux flamands et surtout il n'y a pas de parti wallon expressément anti-flamand.


Le mouvement wallon, même si il a eu son heure de gloire dans les années 50-60, n'en reste pas moins anecdotique comparé au mouvement flamingant (aussi bien point de vue durée que dureté ).

En ce qui concerne Bruxelles la mal aimée, la vision est quand même très différente entre le nord et le sud. Le nombre de mes collègues flamands qui viennent travailler à Bruxelles parce qu'il faut bien, mais qui détestent la ville parce que sale, moche, dangereuse, saturée,... (faut pas biffer de mention inutile, c'est tout à la fois) alors que les wallons, c'est plutôt "Bruxelles trop grande ville pour nous fi, on n'est pas à l'aise". J'ai pas vraiment l'impression que Bruxelles ai mauvaise presse dans le sud. Alors oui, certains ont peur d'y aller (mais ils ont peur d'aller à Liège et Charleroi) mais il n'y a pas cette notion de rejet comme en Flandre. Et bien souvent, cette "sale image" est entretenue dans un milieu rural pas spécialement éduqué et ouvert, qui considère Arlon/Bastogne/Libramont comme LA grande ville...

Quand je vois dans mes connaissances, qui sont de la classe moyenne, avec éducation et culture, Bruxelles n'a pas cette mauvaise réputation.
"J'aime bob l'éponge, et alors?"
Doc Loco
masxs a écrit :
Doc Loco a écrit :
Kossuth a écrit :
caribou71 a écrit :
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ous aviez vu ces reportages dans des classes flamandes, où de jeunes flamands étaient pour une flandre indépendante et plus riche, car "le sale wallon prenait 1€ par jour au bon flamand(sic)" (sale dans l'acceptation crasseuse du terme).


Il est évident que les flamands sont endoctrinés dès leur plus jeune âge dans un à -priori négatif des Wallons.


L'à-priori négatif sur les flamands existe en Wallonie aussi (beaucoup plus qu'on ne le croit et depuis très longtemps), c'est pas typiquement flamand. Allez voir l'histoire du mouvement Wallon...


Je confirme (étant de père wallon), même si j'ai quand même l'impression que c'est moins systématique et profond - mais réel oui. Le "flamin" n'est pas particulièrement populaire partout en wallonie hein. On reste cependant assez loin de la violence (verbale ou autre) de nombreux flamands et surtout il n'y a pas de parti wallon expressément anti-flamand.


Le mouvement wallon, même si il a eu son heure de gloire dans les années 50-60, n'en reste pas moins anecdotique comparé au mouvement flamingant (aussi bien point de vue durée que dureté ).

En ce qui concerne Bruxelles la mal aimée, la vision est quand même très différente entre le nord et le sud. Le nombre de mes collègues flamands qui viennent travailler à Bruxelles parce qu'il faut bien, mais qui détestent la ville parce que sale, moche, dangereuse, saturée,... (faut pas biffer de mention inutile, c'est tout à la fois) alors que les wallons, c'est plutôt "Bruxelles trop grande ville pour nous fi, on n'est pas à l'aise". J'ai pas vraiment l'impression que Bruxelles ai mauvaise presse dans le sud. Alors oui, certains ont peur d'y aller (mais ils ont peur d'aller à Liège et Charleroi) mais il n'y a pas cette notion de rejet comme en Flandre. Et bien souvent, cette "sale image" est entretenue dans un milieu rural pas spécialement éduqué et ouvert, qui considère Arlon/Bastogne/Libramont comme LA grande ville...

Quand je vois dans mes connaissances, qui sont de la classe moyenne, avec éducation et culture, Bruxelles n'a pas cette mauvaise réputation.


Pour la différence entre les mouvements wallons et flamingants, nous sommes bien d'accord.

J'avoue que ma perception de Bruxelles mal-aimée en Wallonie aussi vient surtout de ma connaissance de la région d'origine de mon père (La louvière et environs), qui correspond bien à ta description et qu'effectivement on ne retrouve pas (ou moins) cette animosité dans des milieux plus cultivés/ouverts (mais n'est-ce pas la même chose en Flandre? Y'a pas moins extrémiste que le milieu culturel flamand!).
In rod we truss.

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    masxs
    le 21 Oct 2010, 13:18
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Citation:
ous aviez vu ces reportages dans des classes flamandes, où de jeunes flamands étaient pour une flandre indépendante et plus riche, car "le sale wallon prenait 1€ par jour au bon flamand(sic)" (sale dans l'acceptation crasseuse du terme).


Il est évident que les flamands sont endoctrinés dès leur plus jeune âge dans un à -priori négatif des Wallons.


L'à-priori négatif sur les flamands existe en Wallonie aussi (beaucoup plus qu'on ne le croit et depuis très longtemps), c'est pas typiquement flamand. Allez voir l'histoire du mouvement Wallon...


Je confirme (étant de père wallon), même si j'ai quand même l'impression que c'est moins systématique et profond - mais réel oui. Le "flamin" n'est pas particulièrement populaire partout en wallonie hein. On reste cependant assez loin de la violence (verbale ou autre) de nombreux flamands et surtout il n'y a pas de parti wallon expressément anti-flamand.


Le mouvement wallon, même si il a eu son heure de gloire dans les années 50-60, n'en reste pas moins anecdotique comparé au mouvement flamingant (aussi bien point de vue durée que dureté ).

En ce qui concerne Bruxelles la mal aimée, la vision est quand même très différente entre le nord et le sud. Le nombre de mes collègues flamands qui viennent travailler à Bruxelles parce qu'il faut bien, mais qui détestent la ville parce que sale, moche, dangereuse, saturée,... (faut pas biffer de mention inutile, c'est tout à la fois) alors que les wallons, c'est plutôt "Bruxelles trop grande ville pour nous fi, on n'est pas à l'aise". J'ai pas vraiment l'impression que Bruxelles ai mauvaise presse dans le sud. Alors oui, certains ont peur d'y aller (mais ils ont peur d'aller à Liège et Charleroi) mais il n'y a pas cette notion de rejet comme en Flandre. Et bien souvent, cette "sale image" est entretenue dans un milieu rural pas spécialement éduqué et ouvert, qui considère Arlon/Bastogne/Libramont comme LA grande ville...

Quand je vois dans mes connaissances, qui sont de la classe moyenne, avec éducation et culture, Bruxelles n'a pas cette mauvaise réputation.


Pour la différence entre les mouvements wallons et flamingants, nous sommes bien d'accord.

J'avoue que ma perception de Bruxelles mal-aimée en Wallonie aussi vient surtout de ma connaissance de la région d'origine de mon père (La louvière et environs), qui correspond bien à ta description et qu'effectivement on ne retrouve pas (ou moins) cette animosité dans des milieux plus cultivés/ouverts (mais n'est-ce pas la même chose en Flandre? Y'a pas moins extrémiste que le milieu culturel flamand!).


Attention, quand je dis cultivé/ouvert, ce n'est pas en rapport avec le milieu artistique, qui est un des plus ouvert en Flandre, on est d'accord.

Les gens dont je parle sont de simples employés, classe moyenne avec éducation, culture,... mais ont ce rejet de la capitale. Alors que le même groupe de gens mais du sud du pays, sont pas fana de Bruxelles parce que grande ville mais ne rechignent pas à aller y faire un tour, une tite bouffe, un verre,...

Le flamand ne verra de Bruxelles que la gare centrale/du nord/du midi, son arrêt de métro et son bureau. En dehors du 8-17, on fuit Bruxelles comme la peste
"J'aime bob l'éponge, et alors?"
caribou71
il y a bien entendu toujours un à-priori de l'autre quand ce dernier parle une autre langue.

Il est clair que les petites chamailleries contre les flamands (quand je jouais au hockey et qu'on recevaient des clubs néerlandophones par ex) ont toujours existées. Il ne faut pas être hypocrites.

Mais on est à des kms de l'attitude des flamands vis-à-vis de nous.

Hier en faisant mes courses, il y avait deux ouvriers du bâtiment flamands dans les files du mag, et personne ne les regardait de manière spéciale, aucune remarque, pas d'insultes.

Je ne suis pas certains que deux bon wallons seraient accueillis comme ça dans un magasin populaire d'une région populaire de Flandres.
Invité
  • Invité
Citation:
Simplement, à t'entendre, TOUS les flamands ayant voté N-VA et les qques petites listes radicales sont séparatistes (soit 50% à peu près). C'est là que je nuance, ne t'en déplaise. Je ne crois pas plus les sondages qui disent que seul un quart de ces électeurs seraient nationalistes - je pense que la vérité doit se trouver, comme d'habitude, entre les deux. Pour les raisons que j'ai longuement élaborées (en résumé le fait que beaucoup de gens ne votent pas rationnellement contrairement à ce que tu crois).



Alors prenons le sondage en question et examinons le "best case scenario" :

25% d'électeurs NVA nationalistes, ça fait toujours 7,87% du corps électoral flamand nationaliste. Ajoutons à ça les votes Vlaams Belang (12,36%) et Liste Dedecker (3,33%) – qui me fera croire que ceux qui votent pour ces deux partis ne sont pas nationalistes ?
On arrive à 23,5% des électeurs flamands nationalistes avérés (dans le meilleur des cas je me permets de le rappeler).

Donc je ne pense pas que ma sortie sur l’angélisme de ceux qui disent « le mouvement flamingant est essentiellement ancré dans la classe politique flamande » soit injustifiée.

Si le simple fait de poser ce constat simple et à priori difficilement contestable fait de moi un excité je ne sais pas quoi répondre…
Invité
  • Invité
manulonch a écrit :
De toute manière... qu'est-ce qu'on peut y faire ?
Rien du tout.

La Belgique fonce dans le mur et c'est tout.

Comme le disait très bien Doc, à part un cataclysme y'a pas de futur correct.


La première chose à faire c'est justement réaliser que, comme tu le dis, la Belgique fonce dans le mur. Trop de francophones continuent à se voiler la face et attendent encore des politiques francophones qu'ils sauvent un "semblant de Belgique". La question étant alors : à quel prix ?

Les politiques francophones devraient aller s'assoir auprès de leurs homologues flamands en disant très simplement : "nous avions bien compris que pour votre communauté la Belgique est considérée comme un fardeau et que vous souhaitez votre indépendance. Alors nous nous asseyons aujourd'hui à la table pour négocier, pour un terme à définir, la scission de ce pays.

C'est la seule chose qui reste encore à négocier aujourd'hui entre Flamands et francophones. Et ce n'est qu'en adoptant cette attitude que la séparation pourra se faire sur une base équilibrée et dans une relative quiétude. ET ce n'est que comme ça qu'on pourra stabiliser la situation politique et offrir à ce pays, jusqu'à ce que la séparation soit consommée, un gouvernement apte à prendre les problèmes socio-économiques à bras le corps. Ce qui est bien nécessaire (qui peut me citer comme ça de mémoire sans se documenter une mesure importante prise par le gouvernement belge depuis juin 2007 en dehors du sauvetage des banques ?)...
masxs
  • masxs
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  • #788
  • Publié par
    masxs
    le 21 Oct 2010, 15:04
A l'instant même : livraison de gaz.

La société est flamande, le chauffeur de même. Accueilli par mon propriétaire et moi même en flamand. A mon avis, il devait avoir du mal à croire que deux pey' de la Wallonie profonde le comprenne et discutaille avec

J'imagine ce soir à la table : "Chérie, le gros Bart nous a menti, ils parlent le flamand, ils en sont capable !" Et quelques votes en moins pour la n-va
"J'aime bob l'éponge, et alors?"
manulonch
Ad Rock a écrit :
La question étant alors : à quel prix ?.


Au prix de casser le système politique fédéral qui est arrivé au bout de ce qu'il pouvait faire.
Il faudrait un seul et unique gouvernement en Belgique, c'est pas très compliqué à comprendre.


Citation:
Les politiques francophones devraient...


Et tu penses qu'ils vont se tirer une balle dans le pied ?
Ca fait des années que les politiques travaillent pour eux avant de travailler pour le peuple.
Invité
  • Invité
[quote="manulonch"]
Ad Rock a écrit :
Citation:
Les politiques francophones devraient...


Et tu penses qu'ils vont se tirer une balle dans le pied ?
Ca fait des années que les politiques travaillent pour eux avant de travailler pour le peuple.


Tu noteras l'emploi du conditionnel A mon plus grand désarroi les politiques font rarement ce que je souhaiterais qu'ils fassent

masxs : bien joué !
clarissep
Ad Rock a écrit :
manulonch a écrit :
De toute manière... qu'est-ce qu'on peut y faire ?
Rien du tout.

La Belgique fonce dans le mur et c'est tout.

Comme le disait très bien Doc, à part un cataclysme y'a pas de futur correct.


La première chose à faire c'est justement réaliser que, comme tu le dis, la Belgique fonce dans le mur. Trop de francophones continuent à se voiler la face et attendent encore des politiques francophones qu'ils sauvent un "semblant de Belgique". La question étant alors : à quel prix ?

Les politiques francophones devraient aller s'assoir auprès de leurs homologues flamands en disant très simplement : "nous avions bien compris que pour votre communauté la Belgique est considérée comme un fardeau et que vous souhaitez votre indépendance. Alors nous nous asseyons aujourd'hui à la table pour négocier, pour un terme à définir, la scission de ce pays.



C'est vrai qu'à voir où on en est, c'est ce qu'il y aurait de mieux mais quand tu vois un peu les conséquences qu'une scission aurait pour l'un et l'autre. On y survivrait pas....
c'est vrai que j'ai pas l'impression que les wallons se comportent comme les flamands...je ne sens pas vraiment d'animosité envers eux alors que le contraire effectivement on le sentait déjà avant mais ça ne fait que s'aggraver.
Un petit point positif, tout petit on est bien d'accord, c'est qu'il y a une toute petite réaction de personnalités flamandes qui réagissent à tous ça, musicien, journaliste, ...etc
Pas énorme mais qlq part je trouve que ça fait du bien de voir qu'il y a une réaction face à cette hostilité flamande...ça fait du bien
Tout est si simple et si facile quand on rêve. Comment ensuite continuer tout bonnement d'exister s'il n'y avait pas eu cette parenthèse....
Invité
  • Invité
clarissep a écrit :
C'est vrai qu'à voir où on en est, c'est ce qu'il y aurait de mieux mais quand tu vois un peu les conséquences qu'une scission aurait pour l'un et l'autre. On y survivrait pas....


He bien je ne suis pas persuadé qu'on n'y survivrait pas... attention hein, il est clair qu'il y aura un impact important pour tous les Wallons. Mais cela étant, la Wallonie a d'énormes défis à relever que ce soit avec ou sans la Flandre : lutter contre le chômage des jeunes, effectuer la transition d'une industrie vieillissante qui ne survit qu'à coups de subventions et de largesses faites à des multinationales dans le seul but de conserver quelques milliers d'emploi vers une industrie de pointe axée sur des secteurs porteurs, etc.

Et les politiques Flamands ont raison sur un point : les problèmes économiques des deux communautés sont tellement éloignés qu'on peut s'interroger quant à une quelconque valeur ajoutée de la Belgique fédérale pour les résoudre...

Et comme je l'ai dit plus tôt je préfère la dignité dans la douleur que de courber l'échine pour sauver un état moribond à coup de concessions qui seront je pense tôt ou tard douloureuses pour les francophones...
Invité
  • Invité
clarissep a écrit :

Un petit point positif, tout petit on est bien d'accord, c'est qu'il y a une toute petite réaction de personnalités flamandes qui réagissent à tous ça, musicien, journaliste, ...etc

Pas énorme mais qlq part je trouve que ça fait du bien de voir qu'il y a une réaction face à cette hostilité flamande...ça fait du bien


Puisse les flamands d'esprit t'entendre !!!
Les gens d'esprit sauront, espérons-le, faire entendre raison aux plus radicaux.....Et leur faire comprendre l'absurdité de se renfermement sur soi et de la haine des francophones....

Courage !
ZePot
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  • Publié par
    ZePot
    le 21 Oct 2010, 23:06
L'avantage c'est que vous ne seriez plus obligés d'apprendre cette langue hideuse !

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