Brigido a écrit :
Biosmog a écrit :
Ça reste une vision de la politique où il faut "être courageux, faire face au danger, ne pas avoir peur" qui est complétement crétine et infantile
Alors déja, ça, c'est ta définition d'avoir des couilles. Personnellement, je ne l'ai pas défini, car c'est justement quelque chose d'assez diffus quand ça s'applique à la politique. La politique (quand on est aux manettes) est un métier usant, stressant, 24/24, dans lequel tu n'as potentiellement que des ennemis et des détracteurs, c'est une putain de jungle. C'est un métier affreux. Il faut donc avoir de nombreuses qualités de résiliences, un cuir épais et une motivation puissante pour résister à tout ça. D'une certaine manière Elisabeth Borne a eu les couilles d'aller à Matignon, oui, absolument.
Je côtoie pas mal d'élus de niveau local (communes, métropoles, région, département), ce sont les maires qui ont le plus de pression, déja à ce niveau, je trouve ça épuisant, donc je n'imagine même pas ce que ce doit être dans un gouvernement et à la présidence...
Et puis pour finir sur ta dernière remarque, en politique, justement, on ne t'engage pas...c'est toi qui t'engage et ce sont des gens qui votent pour toi. Ça fait toute la différence.
Tu as raison, çà ne doit pas être facile tous les jours.. mais il doit y avoir de grandes contreparties (et des qu'on ignore) vu qu'ils/elles ne lâchent plus les postes et s'accrochent à vie, repoussant toujours leur retrait ou en revenant dès qu'ils/elles peuvent!
A quand la fin de la politique professionnelle? Tu fais 1, 2 mandats et tu retournes à la vie civile voir l'impact des politiques que tu votes/proposes (voir imposes).. (qui ne les concernent quasiment jamais...)