Citation:
C'est comme passer d'un synthé sur un piano...
Il y a un peu de ça, mais je dirais plutôt "passer d'un piano numérique à un pleyel".
Tu sais toujours jouer, mais il faut apprendre à maîtriser le toucher. Par contre, le son est toujours là.
J'ai trouvé des sons que je n'aimais pas, d'autres extraordinnaires, mais aucun qui soit pourri. Je crois vraiment qu'il est impossible de ne pas sonner avec cet ampli. A mon avis, c'est le plus important. J'ai vu Greg Howe avec son système Fractal Audio débouler des trucs impressionnants lors d'une master class de mon école. Mais la veille, on avait Kiko Loureiro sur son Laney "bas de gamme", direct dans l'ampli avec une petite MXR zakk wylde... Et 15 jours avant, Jean-Marie Ecay dans un petit classic 30 avec une OCD et un delay. Ecay vainqueur par K.O. tellement le son était énorme : ça rend les phrases plus expressives, tout bêtement.
Je préfère rester sur le grain de mon 800, et Murray a constaté que c'était dans le même esprit, mais avec un peu moins de spatialisation, un peu moins de dynamique. Mais c'est le son que j'avais en tête quand je l'ai trouvé prêt-à-l'emploi sur cette tête, il y a 10 ans...
Pour revenir à ce que dit Scorpion. Franchement, l'AFD m'a bien accrochée, mais elle ne sort vraiment qu'un seul son, quelque soit le réglage (avec des variantes de gain, d'equa, mais toujours le même grain). Il faut être sûr de ne pas être lassé. D'autre part, elle est extrêmement facile à jouer, les plans legato rentre "comme papa dans maman", mais on peut faire ressortir quelques nuances néanmoins. La YJM est plus polyvalente, mais quelque soit le son, il faut se bagarrer avec, sur chaque note. D'une manière générale, si vous habitué aux amplis dotés de gains de shredders, ça va vous faire tout drôle en passant sur la YJM, mais ça renforcera votre estime pour le père Malmsteen !
La médiocrité ne reconnait rien de supérieur à elle-même. Le talent s'incline devant le génie.