En fait, toute la dynamique du Blues repose, au niveau du thème, sur ce principe de question réponse.
Prenons une impro d'un non bluesman : il y a de la penta partout certes, des plans sympa sans doute, et de la technique certainement. Par contre, très souvent, il n'y a pas de jeu question/réponse entre les mesures1-4 et 5-6. Donc, le thème/impro tombe à l'eau.
A mon sens, une impro Blues devient de quqlité si elle respecte au moins ce principe.
Et ce n'est pas juste un principe en l'air : c'est lui qui ordonne la cohérence de la mélodie. La réponse intervient comme un soutien, et surtout relance l'exposé du thème sur les mesures suivantes. C'est-à-dire que là où le Blues à érodé les régles dynamiques de l'harmonie tonale, il parvient à restituer une dynamique non tonale, mais à partir de ce jeu question/réponse très simple.
Un exercice sur le Blues: se forcer à jouer une phrase sur les 4 permières mesures, puis à la changer très lègèrement sur les mesures 5 et 6.