Toumové a écrit :
Tient on en reparle dans ce post alors, revoila une question que j'avais déjà posé :
C'est qui Metheny, c'est quoi son groupe, son style... ?
Guitariste caméléon, virtuose sans aucun doute, Pat Metheny n'en finit pas de surprendre. Tout au long de sa carrière dont une bonne vingtaine d'années de bons et loyaux services passées sur les routes du monde entier, Pat Metheny n'a cessé d'emprunter de multiples directions musicales, osant parfois les plus déconcertantes audaces. A tel point qu'aujoud'hui, même si le musicien refuse ce constat, son public est divisé. A force de jouer sur plusieurs tableaux, ceux du jazz moderne, de la musique d'ambiance perméable aux influences world voire techno et de l'improvisation pure et dure quasi-bruitiste, Pat Metheny compte autant de détracteurs que d'admirateurs. Il y a d'un côté ceux qui apprécient l'impressionant brassage de climats qui va du heavy-metal dont il affectionne certains groupes au flamenco comme sa virtuosité hors-pair qui lui permet de passer avec une égale dextérité d'une simple guitare acoustique à la Pikasso 42 cordes. De l'autre, ceux qui préfèrent ses expérimentations débridées lorsqu'elles sont pimentées d'un grain de folie. Que Pat Metheny le veuille ou non, il est difficile d'imaginer que l'on puisse aimer avec la même ferveur “Imaginary Day” et “Zero Tolerance for Silence” ! Et quant à la légende tenace qui voudrait que Metheny finance ses expériences hors sentiers battus avec les bénéfices engrangés par le Group, elle est fausse. C'est évidemment le même musicien qui joue avec Ornette Coleman et Lyle Mays et il ne cesse d'inviter l'auditeur à considérer son oeuvre comme un tout plutôt qu'à épiloguer sur la diversité de ses facettes, un tout qui ne serait que le reflet d'une époque sensible à toutes sortes d'influences, ouverte à tous les possibles. Si, a priori, ambient, world music, impro, noise et jazz ne sont pas antinomiques, il faut toutefois être particulièrement créatif (et pas seulement visionnaire) pour, sinon oser, réussir le mariage de ces tendances qui, raté, s'avère contre nature. Incompris, Pat Metheny l'est certainement un peu pour avoir souvent sans le vouloir brisé son image aux yeux du public : ainsi est-il parfois considéré à tort comme un “guitar hero” tant sa technique peut laisser sans voix. Mais elle peut tout aussi bien laisser de marbre. Le débat n'est pas là car Metheny est avant toutes choses musicien. Quelqu'un qui met la même sincérité à réaliser des arrangements pour la bande originale d'un film, se laisser remixer ou défricher des territoires insoupçonnés. Car il est un styliste qui aime autant la mélodie que l'improvisation et s'évertue, à l'image de quelques-uns de ses maîtres dont Jim Hall et Wes Montgomery, à réconcilier les deux.
Ceci est de "Philippe Robert"
j'avais la flemme!!!
"Have you ever been to Electric Ladyland"
"Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire."
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