Ah merci Djouby, je savais, comme d'hab, que tu repasserai par là pour mettre de l'ordre!
D'ailleurs, si tu pouvais en quelques mots m'expliquer comment faire pour pouvoir remettre ces &%$@ images dans le bon sens, ça m'arrangerait bien...
En effet, il y a beaucoup de delays, mais je les utilise pour des choses très différentes. Par ordre d'apparition dans la chaîne :
Disaster Transport SR :
- le delay B réglé avec un temps court (autour de 150ms je pense), un mix dry/wet à 30/70 et une reverb prononcé (de type pseudo-spring, mais qui intervient après la 1ère répétition, ce qui fait que l'attaque est conservée). En always-on sur les 2/3 des morceaux, et sur le 1/3 restant enclenchée pour grossir et ouvrir le son sur certains passages.
- Le delay A est réglé autour de 250-300ms, mix légèrement en-dessous de 50/50, avec une modulation qui s'entend bien sans être trop profonde (sorte de chorus ondulant). Je l'utilise de deux façons : pour donner beaucoup d'amplitude avec modulation (sporadique), ou pour jouer avec le potard de time et créer des drones oscillants qui participent à la mélodie.
Bref, un delay de pure ambiance.
Copicat
D'abord, le preamp bien présent (80% du potard de gain en entrée de la boîte), histoire de donner du corps au signal en milieu de chaîne, après la section de drive. En delay, utilisé principalement avec la tête 3 seule enclenchée, mix dry/wet 40/60 et feedback réglé pour bien entendre les premières répétitions (notes sèches) ou créer un effet de halo (accords caressés). Ce qui est sûr, c'est que j'ai essayé avec et sans, et que cette superbe bestiole apporte réellement quelque chose au son, ce n'est pas juste pour faire classe (même si je prends un pied fou à le voir tourner devant moi quand je joue).
De temps en temps, je le fais partir en oscillation sur des intros/outro, car le son saturé mais pas hurlant que ce truc sort en oscillation est sans commune mesure avec ce que peuvent sortir les autres pédales (même si le D.T. SR s'en approche, il lui manque la compression qu'offre le Copicat). Par contre, il est à vitesse constante, donc pas de variation de la hauteur de la note oscillante... Je dois faire avec les défauts et qualités de chaque morceau d'équipement, comme tout le monde...
Rose
Je dois l'utiliser à 5% de ses capacités, et j'en ai presque honte. En fait, je l'active 3 fois dans le set, pour deux besoins distincts:
- une unique répétition plus forte que la note d'attaque, et elle excelle dans ce domaine pour sortir du mix de façon incroyablement musicale (merci le potard de filter, redoutable en toute circonstance)
- une pseudo-loop de plusieurs secondes en intro/sortie de morceau, qui s'efface là encore de façon très musicale répétition après répétition, tout en permettant de continuant à jouer dessus. Et avec laquelle on peut s'amuser en activant/désactivant à la volée les boutons de multiplication temporelle (le triangle) et de reverse (le phi), pour créer des sauts de pitch et autres effets mélodiques qui vont cascader dans l'Empress et la Space qui suivent.
Empress Echosystem
Mon couteau biosmoguien, utilisé avec 3 presets et pédale d'expression:
- EchoSpace avec une répétition à la croche (pédale pour le feedback, jusqu'à l'oscillation)
- delay digital + reverb en série (pédale pour passer la reverb de 0% à 100% wet avec une durée très longue, ce qui permet de jouer des nappes mélodiques sans aucune attaque - redoutable avec la RAT au cul)
- delay analo plutôt sombre avec un mix 50/50 pour grossir le son sur un morceau
Année après année, je maintiens que c'est vraiment une super pédale très bien pensée et taillée pour la scène. Je prévois déjà de l'utiliser dans les nouveaux morceaux pour faire chorus (on peut en obtenir de superbes).
Je ne parlerai pas de la Space qui est une reverb, mais qui elle aussi permet des textures de dingo, en particulier avec son mode "mangleverb" qui apporte une dégradation du signal (sorte de saturation résonante) qui, couplée à une RAT en amont, transforme ma VOX en guitare fuzzy hurlante à la limite du décrochage, mais maîtrisable. Je ne sais pas comment le décrire autrement. C'est re.dou.ta.ble.
Et voilà, c'était pour les explications de contexte. Car les photos c'est bien, mais ce qu'on fait de notre matos, c'est mieux!