@ korbyer.
Tout à fait d'accord pour dire, avec toi, que la concurrence ne tardera pas à prendre le pli de ce projet : la plasticité intelligente, et très aisément accessible, d'un outil un peu looper et analyste, qui "saura écouter" une séquence de guitare qu'on lui "soumet" et proposera, à la suite, deux ou trois solutions alternatives de drumming à choisir, à chaîner, à combiner.
(En plus, j'avoue avoir une confiance très limitée dans les outils proposés par Digitech. Mais là n'est pas le sujet.)
Déjà, il me semble que le BeatBuddy présente une vie certaine, qui nous éloigne de la musique d'ascenseur, avec une certaine variabilité de la frappe (pas irrégulière sur le plan métronomique, heureusement, mais de très légers accents d'intensité), toute chose que je ne suis pas le premier à souligner.
Sur un petit ampli "acoustique", ça sonne de manière vraiment très vivante et convaincante (mon petit Marshall, sur ses deux canaux séparés, s'enquille le BBuddy et le PolyEvolver, en clavier, ou sur son séquenceur, quand je farfouille une idée, un thème, à la guitare). Le BB reste assez commode et convivial dans son utilisation (en tout cas bien plus que la DR 880, même avec son footswitch dédié, ensemble que je conserve cependant ; idem ma vieille poutre, la TR 808 ).
Bon, comme disait Pascal, celui qui philosophe... («Seulement, de nos jours, il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L'esprit fantassin n'existe plus, c'est un tort. [...] La psychologie, y en a qu'une : défourailler le premier !») ...dans Les Tontons Flingueurs, au moment où il présente son outil de travail, un Beretta, à son cousin, tueur lui aussi:
—Mais note, hein, faut en avoir l'usage. Sans ça, au prix actuel, on n'amortit pas.
Cousin qui lui répondait, consolateur :
—Beuh, le prix s'oublie, la qualité reste. T'sais, c'est pas l'arme de tout le monde»
Enjoy
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.