Hi everybody,
Ah ben ça faisait longtemps que y'avait pas eu de jolies courbes, merci Phil de me donner l'occasion de faire avancer le nombre de pages.
Dans un L-Pad, y'a une résistance variable de la valeur du HP qu'on va mettre derrière, et une autre de valeur nettement plus importante.
Exemple tiré de :
http://www.bcae1.com/lpad.htm
On constate que si on veut maintenir une impédance constante et avoir des atténuations importantes, la variation de la deuxième résistance (la Shunt value) n'est pas du tout linéaire (grosse chute au début, et pouillèmes d'ohm vers la fin), mais plutôt "logarithmique".
Ca fait bien 40 pages que j'aurais dû m'en apercevoir, mais en en remplaçant dans le tableur la valeur du rhéostat par RV1 et RV2 (tout en changeant légèrement une case de calcul), on modélise un L-Pad. Quand je disais qu'ils sont lents dans le Grésivaudan...
Affirmation sans savoir : j'ai pas l'impression que les L-Pad soient bobinés de façon logarithmique ("tappered"), avec un espacement des spires qui augmenterait pour diminuer la variation de résistance.
Du coup, avec cette hypothèse (variation linéaire de RV2), on constate qu'un L-Pad rame sur 90 % de la course pour atténuer d'environ -6dB, et puis brutalement tout couper.
On voit aussi que dans ces conditions on ne maintient pas vraiment une impédance constante, mais ce n'est pas très grave. Inséré dans les schémas de Kleuck, avec des résistances en amont, la situation est nettement meilleure.
A suivre.
DLR