Doc Loco a écrit :
Tout le monde ne joue pas (ou plus
) du thrash metal. Et je le répète, je ne vois pas de mal à AU MOINS se poser la question de la différence entre une grosse coque poly et un fin vernis nitro sur le rendu d'une solidbody utilisée dans des conditions où on peut vraiment juger de son son (évidemment, si c'est pour mettre dessus un Dirty Finger et l'envoyer dans trois triple rectos à fond les manettes ...
).
kukrapoc a écrit :
Doc Loco a écrit :
C'est clair que c'est toujours plus facile et confortable de ne se poser aucune question.
Doc tu connais rien de moi, de mon parcours musical,rien.Bon ok tu es une statue ici mais peu m'importe.Alors bien sur ton avis est respectable et respecté, mais je continue de dire que pour une gratte saturée et en contexte concert (surtout amateur)c'est de la branlette.
A force de se demander si l'epaisseur du cable ou l'inclinaison de la lune joue sur le son ca peut aussi devenir ridicule.
La minute 3615 ma vie:
Cet été j'ai participé à une réunion de maniaco-dépressifs de la guitare metal, à savoir une journée de tests entre fans de Jackson. La marque a ceci d'intéressant qu'il y a eu pas mal de périodes différentes en termes de lutherie, et qu'il y a un nombre impressionnant de gammes qui se sont succédé au cours du temps, avec de très belles lutheries, notamment à la fin des 80's. Du coup on avait un peu de tout, des grattes très similaires qui différaient uniquement par la finition ou l'accastillage, du full érable, ou full acajou vs acajou avec table érable, etc.
Le tout branché dans un arsenal de chevelu, à savoir un 5150 première édition et un rack mesa boogie. Et donc, tout chevelus que nous étions, les différences entre grattes étaient FLAGRANTES autant à vide qu'en son clair ou avec une grosse disto. Evidemment on ne testait pas que l'incidence du vernis, loin de là, mais même sur des guitares d'architecture très proche, en fonction de l'époque et du soin apporté à la finition, c'est le jour et la nuit. En particulier le sustain qui va du simple au double entre deux instruments en apparence similaires.
Bref je raconte ma vie, mais tout ça pour dire que peut être que dans un contexte live le public ne voit pas la différence, mais il ne vient pas assister à un blind test, ce qui importe c'est comment tu ressens TON son et là objectivement, même à partir de caractéristiques figées tu peux avoir une vraie palette de sons et je suis sûr que le vernis n'y est pas étranger du tout, déjà sa texture, mais aussi la façon de l'appliquer. Après tout le micro ne fait que capter les vibrations du bois, ce qui ne rend pas la guitare différente d'un violon ou d'un violoncelle (on peut rappeler l'importance du vernis des Stradivarius à ce sujet, par exemple) ... donc disto ou pas, tu vas forcément ressentir les caractéristiques de ta guitare, même noyées sous une tonne de gain.
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »
« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
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« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten