geogeo68 a écrit :
(...)
attention tout de même à l'alcool si ça coule sur les vernis nitro
Sur le nitro...mais aussi et, là, c'est vérifié, sur les vernis au tampon (alcool et gomme laque).
Après, l'alcool pour nettoyer une touche, ça dessèche quand même pas mal (paranoïa sans doute mal placée, quid de la tenue des insertions de frettes, à plus ou moins long terme ? Sur une neuve comme sur une vieille D 28 ou J 45...).
Les avis sont pas mal partagés dans le monde "classique" du quatuor à cordes (violon, alto, violoncelle, contrebasse), relativement aux vernis divers et variés.
Certains le conseillent, avec plus ou moins de prudence ; d'autres le proscrivent avec fermeté.
Pas du tout, mais alors pas du tout envie de tenter le diable (j'ai pas mal de vieux nitros et des tampons), surtout sur les touches frettées, sans parler des craintes que je peux avoir pour les inlays naturels en nacre/abalone/marqueterie bois...
Cela dit, j'entretiens régulièrement mes guitares, jamais eu de touches sinistrées qui nécessiteraient les grands moyens.
Par exemple, se laver les mains avec un savon naturel, et bien les rincer, avant de jouer, comme pendant certaines courtes pauses..., essuyer soigneusement la touche, au moins juste après avoir joué...tout ça limite singulièrement les soucis, et les travaux pharaoniques.
Bref, chacun ses rituels, maniaqueries ou indifférences.
J'ai toujours entretenu mes touches non vernies avec la "Bore Oil" de Yamaha, conseillée par un ami luthier qui entretient ainsi la touche d'ébène de l'instrument de sa fille concertiste, un violon Panormo du XVIII° qui doit bien être assuré pour le prix d'une Burst originale 59...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.