La liste est beaucoup trop longue.
Au hasard, qui comme chacun le sait fait bien les choses, dans les plus ou moins récentes,
Toni Childs que beaucoup ne connaissent pas forcément.
Enfin, en 2014, revenant peu à peu au chant, et à la scène, après une maladie qui l'aura quasiment "éteinte" et défigurée (voix, corps, visage) pendant de longues, longues années.
Une parole lente, peut–être trop, mais qui vaut le coup d'être écoutée, à raison de sa patience.
Ensuite, à 5'08, la grande dame chante, presque tout le temps dans l'ombre, avec des musiciens attentifs, qui semblent la porter à bout de bras, ne la quittant pas des yeux, comme inquiets, puis rassurés, heureux :
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.