Ford Theatre - Trilogy For The Masses - 1968
Ford Theatre est l'endroit ou
Abraham Lincoln fût assassiné.
Choisir Ford Theatre comme nom correspond a ce que le groupe cherche a créer dans un concept : une vision de l'Amérique dans tout ce qu'elle montre de son chaos présent (enfin..., en 1968
) et de son agonie.
Toutes les paroles sont adressés directement a l'auditeur, a la deuxième personne.
Harry Palmer, le leader du groupe, en parle avec l'intensité d'un homme qui doit se faire entendre : "Nous essayons d'atteindre ce type de désespoir et cherchons a ce que les gens passent au travers... c'est plus un travail dramatique que musical, nous cherchons a créer un environnement qui fait craindre un malheur, une catastrophe.
"
Le groupe évolue dans le Massachusetts et il est considéré comme une part du Boston Sound (ou Bosstown Sound), pour ce premier album conceptuel
Trilogy for the Masses la musique est centrée autour de deux longues plages avec des multi sections : “
101 Harrison Street (Who to Belong To)” et “
From a Back Door Window.”
Excerpt (From the Theme) ressuscite le thème amenant a "
Back To Philadelphia", un morceau qui sera réutilisé pour leur second album
Time Changes en 1969.
Ford Theatre était l'un des groupes les plus prometteurs dans les 60', il furent influencés par des groupes comme
The Kingsmen,
The Beatles,
The Byrds et
The Doors (particulièrement sur les parties d'orgue les plus complexes).
Après leur deuxième album en 1969, le groupe disparaît et se retrouve éclipsé par tous les groupes a succès des 70'.
Musicalement, l'album présente un aspect innocent et unique qui devrait intéresser les amateurs de ce que je qualifierai de psychédélic proto prog rock.
Tracklist :
0:00 A1 - Theme For The Masses
2:55 A2 - 101 Harrison Street
12:14 A3 - Excerpt (From The Theme)
13:26 A4 - Back To Philadelphia
17:38 A5 - The Race
18:06 B1a - The Race
18:19 B1b - Back From A Door Window (The Search)
32:27 B1c - Theme For The Masses
35:23 B2 - Postlude: Looking Back
Playlist complète :
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...