Circus - Circus - 1969
Parmi les premières traces de progressif rock, déjà en gestation dans les années 60 parmi de futurs géants comme
Pink Floyd, Soft Machine et King Crimson, il y avait aussi de plus petits groupes qui n'ont pas eu la chance de poursuivre l'évolution musicale, un de ces groupes a la courte carrière fût
Circus.
Ils semblent, dés 1969, au point de bascule entre le psychedelic et le rock progressif.
Déjà, l'utilisation de la flûte, du saxophone, le rallongement des morceaux, les influences jazzy, voire le niveau musical des membres du groupe, en font un groupe plutôt progressif dans l'âme mais les premiers morceaux gardent un côté sombre, a défaut d'être sauvage, et planant, a défaut d'halluciné.
Le groupe était le premier projet du saxophoniste/flûtiste
Mel Collins qui jouera ensuite sur des albums de King Crimson ("In The Wake of Poseidon," "Lizard," "Islands," "Red").
CIRCUS était un groupe de jazz rock avec des modulations de folk, pop et de la psychedelia.
Rajoutez a cela des percussions latines pour créer un melting pot musical assez bizarre et surprenant, mais qui fonctionne techniquement.
Sur les 8 morceaux, la moitié sont des reprises : une étonnante reprise de "Norvegian Wood" des
Beatles mais aussi "Monday, Monday" des
Mamas & The Papas, "Don't Make Promises" de
Tim Hardin et "I I B.S." de
Charles Mingus.
Cet album est une surprise inattendue et mérite a ce que l'on lui porte plus d'attention.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...