/!\ SEX PISTOLS /!\

Portnawak...Le punk anglais au départ (j'ai bien dit au départ) c'est Mc Laren, il a essayé a plusieurs reprises dans les 70's de lancer un mouvement inspiré des situationnistes...il était déja manager des Dolls...ça n'a pas marché...il s'est rattrapé avec les Pistols (il a filé deux ou trois plans provoc' situationnistes/lettristes/dada a Lydon...et roule ma poule...Certains lettristes dans les 50's se decolloraient déja les cheveux et cherchaient la baston a chaque coin de rue)...
Au départ c'était aussi pour faire de la pub au magasin de fringues de sa copine Vivienne (c'est d'ailleurs dans le fameux shop qu'il a déniché Lydon)...Aprés le succés du mouvement l'a complétement dépassé et a inspiré plein de gens qui n'avait rien a voir avec lui..Mais au départ...même si ça fait mal aux couilles a certains...le Pistols ont été pensés et marketté scomme un produit de consommation par Mc Laren...(même si Mc Laren est un menteur et un escroc)

Pour le son (même si ça n'est pas forcément lui qui fait les guitares sur NMTB) une chose est sure c'est Spedding qui aidé les Pistols a faire leur premiére maquette...et quand on écoute des morceaux de Spedding de l'époque (comme Hey Miss Betty ou Pogo Dancing)...tiens...ça sonne curieusement comme du Steve Jones...(et si on écoutes toutes les rumeurs de l'époque...ce serait Jah Wobble, vieux pote de vicious et futur bassiste de Pil qui aurait fait les basses)

Aprés pour la New Wave...c'est plutot Magazine ou Wire que PIL...Lyndon un génie ???...A part le premier...les disques de PIL ne sont franchement pas des chefs d'oeuvre...(il y en a même un avec Steve Vai aux guitares)...d'ailleurs qui se souvient de PIL et de la carriére solo de Lydon...pas grand monde

des vrais fans
http://youtu.be/S1O0m9UXAwk
l'un des dix albums "hall all fame" le jour de sa sortie
http://youtu.be/qbmWs6Jf5dc
et pour le côté raimbault de JR
http://youtu.be/tCu0AH5R5mw

Je ne sais pas si Lydon est un génie, mais les paroles de Nevermind... sont géniales, et c'est lui qui les a écrites. McLaren, en revanche...

Sinon je remarque que personne n'a compris le titre de cet album. Si on est même pas foutu de comprendre le titre, pas étonnant qu'on ait du mal à prendre la mesure du talent de parolier de Lydon

On retrouve dans PIL le même talent et la même attitude, mais malheureusement la qualité de la musique est assez aléatoire.

Je vous conseille le bouquin « Rotten: No Irish, No Blacks, No Dogs » pour avoir l'avis du principal intéressé :

dans le dvd des pistols , Jones explique
pourquoi ce titre "never mine the bollock".
Il y avait deux types qui vendaient des hot dogs
sur une place de londres devant le tribunal ;
ils répétaient sans cesse "never mind the bollocks".
Un peu comme les idiomes dans le sud ouest ,
T Con / T Culé OU T Putain con culé con cullééé !

Quelle époque!!
C'était pas fait pour les petites natures!!
Côté radicalité, on n'a pas fait beaucoup mieux!!
Je serais curieux de rencontrer un ancien adepte reconvertit en parfait gentleman.
Pour ma part, imaginer mon futur ado là dedans, heu pas trop
Un groupe d'anthologie!
Et je lirais bien le bouquins un jour...

Bah, c'est le cas de la plupart en fait. On en fait tout un fromage mais la scène punk originale (je parle du punk "anglais", donc 'fin '76 à '78 - je sais bien que le vrai déclencheur était le punk US de '74-'75) n'était pas aussi terrible (dans le sens effrayant, violent) qu'on veut le faire croire, à part quelques zozos. Disons qu'en moyenne, les punks ressemblaient plus à Mick Jones qu'à Sid Vicious quoi. C'est après que le mouvement a dégénéré, notamment par l'arrivée des skins fachos (pas les reds) et autres fans du National Front qui n'avaient "compris" du mouvement que son énergie, la prenant pour de la simple violence crétine.

Dans sa bio, Jacno raconte que pendant un concert à Londres avec ses Stinky Toys, il partage l'affiche avec les Pistols, il trouve Rotten entrain de faire les cents pas dans une loge microscopique et lui propose d'aller boire un coup au bar, et l'autre, il pouvait pas, McLaren lui avait dit de pas bouger de là ou il était, et le Pourri disant ça avec une sorte d'expression de chien de SPA juste avant l'ultime piqure.
Et d'autres histoires dans le genre; Les Stinky Toys accusés (par les autres punks de carnaval, va s'en dire) de foutre sciemment le boxon à chaque soirée/manifestation ou ils étaient présents.

tout à fait. il paraît que les jeunes lettristes dans les années 50, à la fin de leurs dérives nocturnes imbibées, avant d'aller se coucher comme des bouteilles allaient dans les gares obscures insulter les prolos qui partaient bosser pour le seul plaisir de leur échapper en courant et en pétant de rires. les surréalistes aussi faisaient des trucs comme ça bien avant. et peut-être même que les jeunes au 14ème siècle se foutaient déjà de la poire de leurs aînés trop moisis. pour dire que les punks ont pas inventé le foutage de gueule

des crétinissimes sex pistols j'aime bien la période de leur tournée au texas quand ils se faisaient jeter des bars à coups de bouteilles dans la tronche

Bah, c'est le cas de la plupart en fait. On en fait tout un fromage mais la scène punk originale (je parle du punk "anglais", donc 'fin '76 à '78 - je sais bien que le vrai déclencheur était le punk US de '74-'75) n'était pas aussi terrible (dans le sens effrayant, violent) qu'on veut le faire croire, à part quelques zozos. Disons qu'en moyenne, les punks ressemblaient plus à Mick Jones qu'à Sid Vicious quoi. C'est après que le mouvement a dégénéré, notamment par l'arrivée des skins fachos (pas les reds) et autres fans du National Front qui n'avaient "compris" du mouvement que son énergie, la prenant pour de la simple violence crétine.
doc loco

d'après une interwiew de Strummer des CLASH tout est parti d'un concert
des RAMONES à londres .

Oui, pas seulement selon Strummer d'ailleurs, ce concert des Ramones a visiblement été l'un des déclencheurs-clé au royaume soi-disant uni.

Rotten est resté tout aussi iconoclaste qu'a ses débuts, il ne rate jamais une occasion de faire dans le trash. Il a même fait de la télé-réalité il me semble.

...

"Par exemple le son de Nevermind, qu'on croie toujours brut de décoffrage est en fait super produit, couches de guitares empilées (une douzaine sur Anarchy parait il), pistes doublées, coupées etc., tout le toutim y est passé, même sur les prises de chant. Sans parler de la fameuse rumeur Chris Spedding (cf Doc). A côté, le 1er Clash, sorti 2 ans plus tard est nettement plus cru niveau prod, ce qui ne l'empêche pas d'être énorme (d'ailleurs difficile après son écoute de ne pas être saisi d'une subite envie de se mettre au Ball-Trap en entendant Should I Stay Or Should I go).
Pourtant au final, c'est Nevermind... qui est devenue la référence."

De mémoire, le 1er album de Clash est sorti en mars ou avril 77 et le Pistols en novembre, je les ai achetés à leurs sorties. Le 1er album punk anglais c'est celui de Damned produit par Nick Lowe, le seul groupe que respectaient les Heartbreakers, pour eux les autres n'étaient que des poseurs incapables de jouer d'un instrument. Les Heartbreakers sont aussi bien connu pour avoir amener avec eux l'usage du smack dans le milieu punk et qui a fait bien des ravages à Londres en suite, jusque là c'était juste bière et un peu de speed .

http://www.ina.fr/video/I07351(...).fr.h

Il me semble que les Damned comme les Clash ont commencé sur scène en première partie des Sex Pistols, le premier single "punk" sera celui des Damned, suivi de près par "Anarchy in the UK".
Enfin, ces histoires d'antériorité ne sont pas très importantes, reste les disques.

Je pense de toute façon que c'est une erreur de se focaliser sur les LP, dans la mesure où ce sont surtout les 45T qui ont amorcé le mouvement.

Il parait que ce n'est pas Steve Jones qui joue sur "Nevermind the bollocks", c'est vrai ????

Non.

Je l'ai déjà expliqué plusieurs fois mais bon ... cette légende urbaine vient du fait qu'ils ont enregistré une première démo (celle avec les maquettes de notamment "Anarchy in the UK") chez Chris Spedding, guitariste-mercenaire bien connu qui les avait pris en sympathie. Du coup, quand certaines personnes ont lu que Chris était dans le coin, ils en ont automatiquement conclu que c'était lui qui jouait sur les bandes .

Mais non, Jones était déjà un bon guitariste (plus compétent d'ailleurs que la légende du "punk qui ne sait jouer que trois accords", et ça vaut tout autant pour Glen Matlock à la basse que Paul Cook aux drums - ces trois-là savaient jouer). Par ailleurs, Spedding a toujours catégoriquement démenti ces rumeurs.

Ceci dit, après l'éviction de Matlock et l'engagement de Sid (qui lui, pour le compte, ne savait pas jouer une note), c'est Jones qui s'est occupé en studio des parties de basse non encore enregistrée par Matlock.