Je vais encore vous saouler avec Waters In The Flesh, mais je trouve que le solo final de Confortably Numb y est aussi excellent. Moins long, pas d'effets de lumière de ouf, mais une mise en scene efficace. Et surtout le fait qu'il soit joué à deux lui donne une autre dimension. Doyle Bramhall avec sa Strat d'un coté, dans un style rapide et nerveu, Snowy White avec sa Les Paul de l'autre, dans un style posé plus en puissance. Les deux guitare jouent à tour de role, exprimant des sentiments différent, comme si elles se parlaient, avant de rejoindre sur les dernière mesure pour cloturer la chanson.
En plus de ça on a vraiment Waters qui chante avec sa voix si caractéristique (ce qui fait defaut à la version de PULSE), et Brahmall qui chante les passages de Gilmour, n'a rien à lui envier. Encore une fois on se retrouve avec une version plus fidèle à l'originale que celle de Pink Floyd en 1994.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969