Alors , j'ai pris le temps de bien écouter le dernier album de pain of , "BE", voilà mon avis dessus...
Il faut bien rappeller que c'est un album avec un concept trés trés présent, et pour l'instant sans ces paroles (l'album sort le 27/09... ca se rapproche ), cet album perd beaucoup de sa portée. En gros la musique est théatrale et parfois ne se suffit pas à elle même (ambiance musique de film, beaucoup de voix parlées étranges...). Enfin je parle surtout pour les interludes (qui sont trés nombreux, sur les 15 titres, il y'a environ la moitié qui correspondent à des interludes...).
Bon, j'en viens aux titres par titres... :
1) Animae Partus : Première intro de l'album qui n'a pas beaucoup de sens muscial, il se créé tout de même une ambiance pesante, on se sent désorienté, mais il se passse pas grand chose, il y'a principalement que des voix qui se répondent, avec des effets assez particuliers.
2) Deus Nova : Ha on rentre dans le vif du sujet, ce morceau correspond a une intro musicale cette fois ci... Le début du morceau diffère assez de ce qu'à pu faire pain of salvation jusque là, en effet, il y'a un orchestre trés présent (sur tout l'album), composé de vrai musiciens, une dizaine ~. L'ambiance est toujours glacante, s'ensuit un des gros riffs Métal de tueur (repris plus tard dans "Nihil Morari"). Des voix encore se rajoutent à tout cà , et se rajoute un solo de guitare assez rapide. La fin du morceau reprend l'ambiance de la première plage ...
3) Imago : Il faut attendre donc le troisième titre pour entendre la première chanson... Enfin la voix de daniel se pose délicatement sur ce morceau pour le moin dépaysant, un bon p'tit refrain (un peu fête irlandaise sur les bords... , ambiance tribale à la chain sling, mais mélodie assez entrainante et joyeuse (voire un poil country). Ce morceau est entièrement acoustique et trés mélodique.
4) Pluvius Aestivus : Magnifique interlude piano orchestre, d'un grande beauté. S'apparentant à de la musique minimaliste (Michael Nymann - "la lecon de piano). Avec cet air grave , intemporel ... Enfin je suis fan, l'arrangement est somptueux, ce Daniel Gildenlow est vraiment un grand compositeur !! La mélodie jouait à l'orchestre sera repris dans "Martius / Nauticus".
5) Lilium Cruentus : Ha un morceau qui est moins surprenant, vraiment dans la veine de ce que faisait le groupe avant... Enfin ca ressemble aux morceaus qui envoient dans "Remedy Lane". Intro arpèges / ambiance surlequel se greffe les lignes mélodiques de l'orchestre. S'ensuit un nouveau riff bien métal, juste quelques secondes , lequel annonce la couleur. Le couplet garde l'ambiance de l'intro avec la voix et la batterie en plus. Le pré refrain est un peu rapé métal (néo métal mais à la "used" , du neo trés fin quoi... ). Bon p'tit refrain mélodique. Donc un bon morceau typique pain of salvation...
6) Nauticus : Hmm, alors là, un titre surprenant... trés surprenant, ambiance intimiste bluesy du delta du Missisipi.. , guitare + voix (3 ou 4) plutot trés grave (et orchestre mais léger trés en retrait). On pense à la musique de "O brother" ou encore certains morceaux de "Crossroads" (le chemin de la gloire , le film ou joue steve vai...). Voilà moi je le trouve assez poilant et original, fallait avoir les couilles !!
7) Dae Pecunia : le plus long morceau de l'album, belle surprise. Un titre structuré, trés entrainant, ambiance cool un peu soul/gospel ou familial si vous préférez (le genre de morceau qui rassemble un peuple ! ), avec beaucoup de contre chant (les voix fusent de partout, les choeurs amènent beaucoup à ce morceau). Frisson garantie sur les deux montées du morceau, ca pète à mort !!! Je trouve ce titre trés inspiré, et c'est là ou on s'appercoit du talent des musiciens et surtout de Grand Daniel au chant (il module sa voix comme un fou , une voix de femme lui tient compagnie par ci par là...) Car c'est le genre de morceau ou tu dois mettre toutes tes trippes pour que ca sonne, et là ca sonne grandiose, un grand moment , à la fin tous les intruments fusionnent les uns les autres dans un joyeux bordel organisé... On sent pas passer les 10 minutes. (pourtant c'est presque tout le temps la meme mélodie...). Bravo .
8 ) Vocari Dei : On change totalement d'ambiance aprés , c'est un interlude instrumental. Jolie mélodie / arpège en duo guitare-piano. Puis l'orchestre vient à nouveau gréffer ces mélodies envoutantes. Beaucoup de voix parlées encore. D'aprés ce que ce j'ai compris, le concept de ce morceau est vraiment super... Ces voix correspondraient à des messages laissés sur un soit disant répondeur téléphonique de Dieu... Enfin c'est trés émouvant.
9) Diffidentia : Miam, le morceau bien lourd de l'album. Gros riff puissant, et piano martelant d'un note dissonante chaque seconde (à la "beyond the pale"), telle une marche imposante, menacante et infatigable... Un passage mélodique, avec des arpèges piano guitare magnifique. Mais cet apaisement n'est que de courte durée. Le morceau repart de plus belle, la voix de daniel est assez opressante. La fin du morceau développe la p'tite mélodie précedemment évoquée...
10) Nihil Morari : Morceau assez typique du groupe; intro arpège guitare avec la voix de daniel, comme il sait si bien le faire, toujours aussi envoutante. S'ensuit un riff métal, encore, génial... L'orchestre est on ne peut plus présent (je pense à des morceaux de Rage période XIII). Puis il y'a la reprise du riff de "Deus Nova" (d'ailleur il ma fait penser à un morceau du premier album de Superior "The truth ain't kind"). Ce titre est un des plus techniques de l'album, de l'éxcellent métal prog' grand cru à la pain of salvation, avec un passage instru à la "Never forget" (comprennez mesures asymétriques et tout pleins de passages saccadés et des mises en place de fou... ). Il y'a encore beaucoup de voix parlées, un poil encrombantes tout au long de la première écoute (j'espère avec le livret qu'elles magnifieront les morceaux) de cet album, faut l'avouer...
11) Latericius Valete : Arpège guitare, mélancolique . Les intruments s'ajoutent p'tit à p'tit sur ces arpèges, créant des contrepoints tout jolie... Ca me fait pensé un peu à du radiohead, cette mélodie entétante. Bon aprés le morceau évolue, et la ca n'a plus rien à voir, la gratte saturée fait son apparition, avec des accords lachés... Ambiance pesante encore une fois. Cette interlude est ma fois trés sympatique.
12) Omni :Arf, que dire, morceau culte. C'est la grande classe. Duo orgue / chant, c'est frissonant du début à la fin, un pur moment de bonheur , MAGNIFIQUE !!!!! Merci Daniel.
13) Iter Impus : La fin de l'album continue en grande pompe... En effet ce morceau est éffarant !!! C'est du pain of salvation au sommet de son art. Mon morceau préféré de l'album. Les mélodies / la voix, l'orchestration , l'évolution tout est génialissime !!!! Un futur titre indispensable du groupe. Pour rentrer dans les datails, mélodie piano en intro surlaquelle prend place la douce voix de Grand Daniel . Donc au début assez intimiste, les interventions de l'orchestre sont intéligemment agencées. Le morceau se lance avec l'entrée de la batterie, des choeurs somptueux s'ajoutent à tout cà... Puis (frissons...), le refrain, warf, le refrain !!!! Enfin bref, je peux pas vous en dire plus, c'est indescriptible, écouté vous serez subjugué !!!
14) Martius / Nauticus : Ce morceau est le dernier de l'album car la dernière plage est pratiquement vide... Excellent morceau, la mélodie est encore une fois envoutante (reprise de "Pluvius Aestivus"), toujours orchestré, avec des choeurs. S'ensuit un passage prog'/tribal du meilleur effet. Puis il y'a la reprise du refrain de "Imago" qui donne une touche plus positive au morceau qui jusque là porté plus un air grave et résigné... le morceau se cloture par les percussions reprenant plus ou moins le break prog'/tribal cité plus haut...
15) Animae Partus : ben c'est du vide pour moi... deux trois par ci par là, puis plus rien pendant plus de 3 minutes.
Bon, assurement pour apprécier cet album, le livret sera d'une importance extrème. Mais au de là de cà, on remarque une grande diversité, l'apport des orchestrations et la la forte présence du piano sont les points les plus marquants de l'album. Daniel Gildenlöw est vraiment un grand compositeur...
Inutile de vous dire que ce n'est pas à la première écoute, qu'un tel album dévoile tous ces secrets, il faut se plonger dedans pour apprécier.