Les Beatles

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Jelly
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    Jelly
    le 10 Janv 2008, 22:39
didithegrave a écrit :
Neredev a écrit :
She Said She Said ne raconte pas le premier trip de Lennon, hein Il y a consensus sur ledit trip qui serait "l'expérience dentaire", soit avant la sortie de l'album Help. She Said raconte un trip à LA avec Roger McGuin et Peter Fonda.


J'ai dit premier ?
J'ai dit premier ...

Ouai après reflexion ça devait pas être le premier et de loin...
En revanche ce dont je me souviens c'est que Fonda était hors trip, si je ne m'abuse ?


L'expérience dentaire est raconté dans "Dr.Robert" sur Revolver.
Jelly
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    Jelly
    le 10 Janv 2008, 22:50
Magical Mystery Tour, album curieux , un peu foutraque, manquant d'unité je trouve, pour le coup je préfère le classieux Sergent Pepper rien que pour A day in a life mais tout l'album est génial
didithegrave
Jelly a écrit :
Magical Mystery Tour, album curieux , un peu foutraque, manquant d'unité je trouve, pour le coup je préfère le classieux Sergent Pepper rien que pour A day in a life mais tout l'album est génial


Non y'a pas du tout de cohérence dans le MMT puisque c'est une sorte de compilation de singles/BO/double EP ... (un peu compliqué les sorties à cette époque.)
Mais l'unité se fait toute seule, justement parce que comme tu dis c'est un gros bordel, un vrai cirque à chansons, et quelles chansons (!). A day in the life c'est franchement grandiose, mais bon Strawberry fields forever (avec Arnold Layne) pour moi c'est vraiment la substance noire du psychédélisme (Holly shit, ce mellotron !!). "A Day..." ça reste trop "yesterdesque" harmoniquement même si la chanson est génialissime;
Et puis même si c'est très très vachement beaucoup le bordel pour connaître la paternité des chansons, je préfère en général la plume plus acérée de Lennon.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
20th Century Boy
didithegrave a écrit :
Bon je veux bien, Yoko n'avait rien à foutre au milieu des Béatlèsse, mais faut quand même lire ça :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Y(...)o_Ono

Ce qui n'est pas precise c'est qu'elle avait d'abord tente d'approcher Paul a plusieures reprises puis une premiere fois John en se jettant sous les roues de sa voiture...
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
didithegrave
20 century boy a écrit :
didithegrave a écrit :
Bon je veux bien, Yoko n'avait rien à foutre au milieu des Béatlèsse, mais faut quand même lire ça :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Y(...)o_Ono

Ce qui n'est pas precise c'est qu'elle avait d'abord tente d'approcher Paul a plusieures reprises puis une premiere fois John en se jettant sous les roues de sa voiture...


Farceuse donc ...

Tiens d'ailleurs par curiosité : C'est quoi ta version définitive des faits, Je le lis souvent et j'ai toujours une version différente de la fameuse et suposée "première rencontre" Macca/Ono.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
Jelly
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  • #755
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    Jelly
    le 11 Janv 2008, 01:42
didithegrave a écrit :
Jelly a écrit :
Magical Mystery Tour, album curieux , un peu foutraque, manquant d'unité je trouve, pour le coup je préfère le classieux Sergent Pepper rien que pour A day in a life mais tout l'album est génial


Non y'a pas du tout de cohérence dans le MMT puisque c'est une sorte de compilation de singles/BO/double EP ... (un peu compliqué les sorties à cette époque.)
Mais l'unité se fait toute seule, justement parce que comme tu dis c'est un gros bordel, un vrai cirque à chansons, et quelles chansons (!). A day in the life c'est franchement grandiose, mais bon Strawberry fields forever (avec Arnold Layne) pour moi c'est vraiment la substance noire du psychédélisme (Holly shit, ce mellotron !!). "A Day..." ça reste trop "yesterdesque" harmoniquement même si la chanson est génialissime;
Et puis même si c'est très très vachement beaucoup le bordel pour connaître la paternité des chansons, je préfère en général la plume plus acérée de Lennon.


Bon pour moi Magical Mystery Tour c'est la B.O du film sorti à l'epoque en double EP, et à part "I'm the Walrus" les autres chansons me laisse de marbre , même the fool on the hill (je sais pas pourquoi elle m'enerve celle-là)
Après si tu rajoutes les super singles Strawberry fields , Penny Lane forcement c'est tout de suite mieux
Jelly
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    Jelly
    le 11 Janv 2008, 01:47
Par rapport à Yoko, on en rigole souvent mais c'est vrai que c'est un sacré personnage...elle a un côté facinant et mystérieux.
J'avoue avoir un faible pour certaines de ses chansons, notamment celles sur Sometimes in New-York City
didithegrave
Jelly a écrit :

même the fool on the hill (je sais pas pourquoi elle m'enerve celle-là)


C'est une de mes préférés de celles écrites par Macca... sûrement les arrangements de flûte... et le renversement quand il chante "but the fool on the hill ... " qui me bouleverse à chaque fois par sa simplicité.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
jaggered
didithegrave a écrit :
Et puis Sean Lennon a l'air assez équilibré .


au point de se fiancer avec Jade Jagger, non ? leurmonde est petit...
"J'ai souvent pensé à me suicider, mais çà voulait dire rater le prochain Stones"

Patti Smith
Neredev
Dr Robert ne raconte pas exactement l'expérience dentaire, même si le "take a drink in this special cup" y fait probablement référence. Ils disent que ça parlait d'un type de leur entourage qui se balladait toujours avec de quoi défoncer une ville toute entière sur lui

Par contre, Fonda était effectivement hors-trip, il répétait à Lennon qu'il savait ce que ça faisait d'être mort, par ce qu'il s'était tiré dessus accidentellement (je serais curieux de savoir comment, d'ailleurs). Sur les premières démos, Lennon chante "He said, he said, I know what it's like to be dead"...Et il a plus tard femminisé le personnage (comme pour le Maharishi qui est devenu Sexy Sadie d'ailleurs ; il devait aimer l'idée de travestir tous ces braves gens).


La playlist de mon exemplaire du MMT donne ça :

1) Magical Mystery Tour; 2) The Fool On The Hill; 3) Flying; 4) Blue Jay Way; 5) Your Mother Should Know; 6) I Am The Walrus; 7) Hello Goodbye; Strawberry Fields Forever; 9) Penny Lane; 10) Baby You're A Rich Man; 11) All You Need Is Love

Donc de quoi rivaliser avec le Sgt Pepper...Même si les chansons n'ont pas l'unité de ce dernier (logique d'ailleurs).

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'aime beaucoup Blue Jay Way. ça part tranquilement et ça se transforme en espèce de mantra, Harrison essayant de ne pas s'endormir en attendant ses invités (dans sa maison dans Blues Jay Way). C'est une des chansons psychédéliques beatlesques les plus injustement oubliées, IMHO...
meringue
Pour moi, les Beatles correspondent finalement à ma première vraie et important découverte de la musique. Petit, au milieu des albums de Sardou de ma mère et des albums des Bee Gees (qui sont tellement ouizzz!!) ou autre Claude François de mon père, il y avait aussi les deux doubles albums rouge et bleu des fab four, compilations bien connues il me semble. Il avait aussi deux albums de Simon et Garfunkel. Putain, ces albums m'ont sauvé. Sauvé, oui. J'adorait le son "acoustique" qu'il en sortait, le son et les mélodies. C'est la définition la plus simpe et la plus proche de mes souvenirs. Les harmonies vocales des Beatles sont ce qui me vient en mémoire tout de suite, par rapport à mon enfance.

Les années ont passées et j'ai toujours eu cette affection et plus tard cette admiration pour les Beatles. Et il m'est impossible de nierleur influence dans mon approche de la musique et mon apprentisage (dans une certaine mesure...restons réaliste).

Ce qui me frappe le plus aujourd'hui par rapport à ces mecs là se résume en peu de chose: une alchimie improbable entre la fougue et la folie de Lennon, le bon gout et le travail de Macca et la gentillesse délicate de Harisson. Un travail de fou qui derrière une apparente simplicité et évidence, cache une vraie compléxité, qui s'est d'ailleurs, dans ma modeste analyse, accentuée alors que leur propres relations se détèrioraient. Et pourtant, ça fonctionnait toujours... "A day in a life", comme cela a été cité, de ce point de vue, me trou toujours autant le cul à chaque écoute. Deux parties ditinctes ecrites chacune par l'un et l'autre et au final un petit bijou. Je crois que c'est d'ailleurs George Martin qui a eu l'idée de coller les deux bouts en changeant la vitesse de défilement pour que les tonalités collent. "I read the news today oh boy..."

J'ai eu l'occase de voir Mc Cartney en concert et ce fut un vrai bonheur. Ce mec là continue simplement parce qu'il aime ça et ça se voit. Pourtant, j'aurait tellement adoré voir Lennon. Ce mec là, avec toutes ces contradictions, manque énormément. Son attitude, son timbre de voix, son humour, ses engagement foutrasques et contradictoires . J'ai presque envie de dire qu'a lui tout seul, un peu comme SRV avec le Blues, il a laissé une telle empreinte que peu arrivent à se sortir de son influence. Encore aujourd'hui, aller faire un tour en Angleterre sans entendre un groupe qui sonne Beatles....Noel gallagher aurait rêvé d'être Lennon..je le trouve parfois pathétique rien que pour ça.

Harisson, il me fait penser à Ronnie chez les Stones, le mec avec qui on aurait pu tous être pote, avec le talent de la compo et la voix en plus. Probablement les tempons entre deux caractères contradictoires, le jeu de slide en commun aussi, même si j'ai toujours préféré cette délicatesse de toucher de George, son bon gôut et sa voix. On dit souvent que la personalité de chacun se révèle dans la musique, on retrouvait beaucoup de ça dans son jeu de guitare.

Et tout se travail magistral. Aujourd'hui encore, je ne vois aucun groupe qui ait produit autant, expérimenté autant (dans tout d'ailleurs) et se soit diversifié autant, de la soupe au génie. Certes ils étaient peu nombreux à l'époque et tout restait à faire, il y avait donc beaucoup de place pour la création, mais quand même, autant de talents conjugués en un seul groupe sur une période aussi productive laisse rêveur.
je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire...
didithegrave
Neredev a écrit :

La playlist de mon exemplaire du MMT donne ça :

1) Magical Mystery Tour; 2) The Fool On The Hill; 3) Flying; 4) Blue Jay Way; 5) Your Mother Should Know; 6) I Am The Walrus; 7) Hello Goodbye; Strawberry Fields Forever; 9) Penny Lane; 10) Baby You're A Rich Man; 11) All You Need Is Love

Donc de quoi rivaliser avec le Sgt Pepper...Même si les chansons n'ont pas l'unité de ce dernier (logique d'ailleurs).


Mais en même temps si on lit bien les diverses analyses , et interviews a posteriori de Sir Martin ou Macca, on se rend compte que Pepper est n'est finalement qu'un concept album à la ramasse, unifié vraiment au dernier moment, par des procédés souvent simplistes, comme les bruits de foules qui mangent la piste suivante, le cri du coq qui tombe sur la tonalité de l'accord du rappel - Sgt. Pepper etc ... Ils avaient même prévu de faire un double mais l'album ne durait pas assez longtemps.


meringue a écrit :
"A day in a life", comme cela a été cité, de ce point de vue, me trou toujours autant le cul à chaque écoute. Deux parties ditinctes ecrites chacune par l'un et l'autre et au final un petit bijou. Je crois que c'est d'ailleurs George Martin qui a eu l'idée de coller les deux bouts en changeant la vitesse de défilement pour que les tonalités collent. "I read the news today oh boy..."


Non le bidouillage de vitesses et d'éditions c'est sur Strawberry Fields Forever ou Lennon voulait absolument coller une prise à orchestration simple et une prise orchestrale "chargée" de type baroque, de sessions différentes / tempos différents et tonalité différentes. Pour A day in the life l'idée c'était de laisser un blanc dans l'intervalle qui sépare les parties de Lennon et Macca, les fameuses 24 mesures dont la fin est signalée par le réveil. Ne sachant pas réellement comment allaient être remplies ces blancs, Macca a réuni 41 musiciens classique et les a fait jouer une partition cacophonique ascendante pour remplir l'intervalle, et pour ce faire, deux magnétos 4 pistes ont été mis en fréquence pour qu'ils se synchronisent.

La moralité de tout ça, c'est qu'a l'époque moins ils en avaient, plus ils étaient inventifs et ingénieux.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
didithegrave
la tornâde a écrit :
didithegrave a écrit :

La moralité de tout ça, c'est qu'a l'époque moins ils en avaient, plus ils étaient inventifs et ingénieux.


C'est toujours vrai à notre époque.


Bien sur, mais la tentation est grande de faire dans le tout-électronique, sous couvert d'avant garde, et je vais te dire... Moi et l'électronique on est pas très copains.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
Doc Loco
meringue a écrit :
Pour moi, les Beatles correspondent finalement à ma première vraie et important découverte de la musique. Petit, au milieu des albums de Sardou de ma mère et des albums des Bee Gees (qui sont tellement ouizzz!!) ou autre Claude François de mon père, il y avait aussi les deux doubles albums rouge et bleu des fab four, compilations bien connues il me semble. Il avait aussi deux albums de Simon et Garfunkel. Putain, ces albums m'ont sauvé. Sauvé, oui. J'adorait le son "acoustique" qu'il en sortait, le son et les mélodies. C'est la définition la plus simpe et la plus proche de mes souvenirs. Les harmonies vocales des Beatles sont ce qui me vient en mémoire tout de suite, par rapport à mon enfance.

Les années ont passées et j'ai toujours eu cette affection et plus tard cette admiration pour les Beatles. Et il m'est impossible de nierleur influence dans mon approche de la musique et mon apprentisage (dans une certaine mesure...restons réaliste).

Ce qui me frappe le plus aujourd'hui par rapport à ces mecs là se résume en peu de chose: une alchimie improbable entre la fougue et la folie de Lennon, le bon gout et le travail de Macca et la gentillesse délicate de Harisson. Un travail de fou qui derrière une apparente simplicité et évidence, cache une vraie compléxité, qui s'est d'ailleurs, dans ma modeste analyse, accentuée alors que leur propres relations se détèrioraient. Et pourtant, ça fonctionnait toujours... "A day in a life", comme cela a été cité, de ce point de vue, me trou toujours autant le cul à chaque écoute. Deux parties ditinctes ecrites chacune par l'un et l'autre et au final un petit bijou. Je crois que c'est d'ailleurs George Martin qui a eu l'idée de coller les deux bouts en changeant la vitesse de défilement pour que les tonalités collent. "I read the news today oh boy..."

J'ai eu l'occase de voir Mc Cartney en concert et ce fut un vrai bonheur. Ce mec là continue simplement parce qu'il aime ça et ça se voit. Pourtant, j'aurait tellement adoré voir Lennon. Ce mec là, avec toutes ces contradictions, manque énormément. Son attitude, son timbre de voix, son humour, ses engagement foutrasques et contradictoires . J'ai presque envie de dire qu'a lui tout seul, un peu comme SRV avec le Blues, il a laissé une telle empreinte que peu arrivent à se sortir de son influence. Encore aujourd'hui, aller faire un tour en Angleterre sans entendre un groupe qui sonne Beatles....Noel gallagher aurait rêvé d'être Lennon..je le trouve parfois pathétique rien que pour ça.

Harisson, il me fait penser à Ronnie chez les Stones, le mec avec qui on aurait pu tous être pote, avec le talent de la compo et la voix en plus. Probablement les tempons entre deux caractères contradictoires, le jeu de slide en commun aussi, même si j'ai toujours préféré cette délicatesse de toucher de George, son bon gôut et sa voix. On dit souvent que la personalité de chacun se révèle dans la musique, on retrouvait beaucoup de ça dans son jeu de guitare.

Et tout se travail magistral. Aujourd'hui encore, je ne vois aucun groupe qui ait produit autant, expérimenté autant (dans tout d'ailleurs) et se soit diversifié autant, de la soupe au génie. Certes ils étaient peu nombreux à l'époque et tout restait à faire, il y avait donc beaucoup de place pour la création, mais quand même, autant de talents conjugués en un seul groupe sur une période aussi productive laisse rêveur.


Je regrette simplement que dans ton exposé (avec lequel je suis en grande partie d'accord), tu nous parle d'un trio alors qu'il s'agissait bien d'un quatuor et je persiste à penser que l'apport de Ringo (ne serait-ce qu'humainement) n'a pas été négligeable.
Si tu en doutes (comme beaucoup de gens), lis d'abord ceci avant de répondre: http://web2.airmail.net/gshult(...).html . Ca donne à réfléchir non?
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Youri De Groote
Je suis en plein visionnage de l'anthology des Beatles par les Beatles, + de 12 heures de videos, histoires, interviews etc...

Bah sans Ringo, les pépères ....

Ils le disent assez et expliquent comme ils étaient soudées et se sentaient responsables les uns avec les autres.

Pardon, je suis un grand fan, et comme je suis en + à fond dedans là ... je réagis au 1/4 de tour.

*
Artiste Vigier - Brunetti - Roland / Boss
Faut essayer! ;-)
Hop : www.facebook.com/youridegroote

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