Les Beatles

Rappel du dernier message de la page précédente :
BigBi
  • BigBi
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Doc Loco a écrit :
Mon anti-virus m'annonce que ce sont des liens vérolés - il fait peut-être du zèle mais je m'abstiendrai


Tu parles du lien en lui même ou le contenu du torrent ? Parce qu'il n'y a rien à craindre de kick ass torrents en général les alertes proviennent des pubs qui, elles, renvoient vers des sites pas toujours très clean
"I need a saga. What's the saga ? It's Songs for the deaf, you can't even hear it !"
Doc Loco
BigBi a écrit :
Doc Loco a écrit :
Mon anti-virus m'annonce que ce sont des liens vérolés - il fait peut-être du zèle mais je m'abstiendrai


Tu parles du lien en lui même ou le contenu du torrent ? Parce qu'il n'y a rien à craindre de kick ass torrents en général les alertes proviennent des pubs qui, elles, renvoient vers des sites pas toujours très clean


Je parle du contenu du torrent bien sûr - ceci dit, comme précisé, c'est peut-être seulement mon antivirus qui fait de l'excès de zèle et je n'ai testé que le premier lien mais ...
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
douglove
Je viens de réécouter (pour la 1000ème fois ?) le morceau 'Revolution'
(version single)
les guitares saturées en direct sur la console
la batterie bien lourde
les paroles
John qui halète, so sexy
tout ça c'est super
Mais qu'est-ce que c'est que ce piano à la Fats Domino ? d'où il sort celui là ??
Qui a eu cette idée débile ?
ça m'a gaché mon ouikend !
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
Jubaea
  • Jubaea
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douglove a écrit :
Je viens de réécouter (pour la 1000ème fois ?) le morceau 'Revolution'
(version single)
les guitares saturées en direct sur la console
la batterie bien lourde
les paroles
John qui halète, so sexy
tout ça c'est super
Mais qu'est-ce que c'est que ce piano à la Fats Domino ? d'où il sort celui là ??
Qui a eu cette idée débile ?
ça m'a gaché mon ouikend !

Super, remarquer enfin le piano à la millième écoute, ton audition se bonifie alors...
Vidéos : “Dehors la Pluie” - https://www.youtube.com/watch?(...)DqUPM
“A L'orée de nos Peaux” - https://www.youtube.com/watch?(...)P08ig

http://dejuillet.bandcamp.com/
https://www.instagram.com/deju(...)usic/
https://www.facebook.com/searc(...)music

VENTE EN COURS: (Rien pour le moment...)

SITE PERSO: http://guitare.perso.free.fr

"Un bois, quand il est sec, il brûle toujours, même s'il est mouillé." - Gégé

Still my guitar gently weeps
douglove
Jubaea a écrit :
douglove a écrit :
Je viens de réécouter (pour la 1000ème fois ?) le morceau 'Revolution'
(version single)
les guitares saturées en direct sur la console
la batterie bien lourde
les paroles
John qui halète, so sexy
tout ça c'est super
Mais qu'est-ce que c'est que ce piano à la Fats Domino ? d'où il sort celui là ??
Qui a eu cette idée débile ?
ça m'a gaché mon ouikend !

Super, remarquer enfin le piano à la millième écoute, ton audition se bonifie alors...


Avant j'étais captivé par le message politique de haut vol
avec l'âge je deviens plus terre à terre
qui a imposer ce piano ? George Martin ? j'suis sûr que c'est lui !
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
Doc Loco
douglove a écrit :


Avant j'étais captivé par le message politique de haut vol




C'est justement l'ANTI-message politique par excellence, la chanson anti-embrigadement. Et sortir ça en '68, au moment où la mode était à suivre le premier leader charismatique qui passait (cf les maos en France par exemple et les autres crétins décérébrés de service), c'était faire preuve de grande lucidité.

You say you want a revolution
Well, you know
We all want to change the world
You tell me that it's evolution
Well, you know
We all want to change the world
But when you talk about destruction
Don't you know that you can count me out
Don't you know it's gonna be all right
All right, all right

You say you got a real solution
Well, you know
We'd all love to see the plan
You ask me for a contribution
Well, you know
We're doing what we can
But when you want money
For people with minds that hate
All I can tell is brother you have to wait
Don't you know it's gonna be all right
All right, all right
Ah

Ah, ah, ah, ah, ah...

You say you'll change the constitution
Well, you know
We all want to change your head
You tell me it's the institution
Well, you know
You better free you mind instead
But if you go carrying pictures of chairman Mao
You ain't going to make it with anyone anyhow
Don't you know it's gonna be all right
All right, all right
All right, all right, all right
All right, all right, all right
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
20th Century Boy
Doc, tu omets de préciser qu'au depart, il chantait "Don't you know that you can count me out (in)" Après mure reflexion il se range du coté de "out" tout court. Son analyse de sa propre chanson et de ce qu'en disent ses détracteurs est vraiment intéressante.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Doc Loco
20th Century Boy a écrit :
Doc, tu omets de préciser qu'au depart, il chantait "Don't you know that you can count me out (in)" Après mure reflexion il se range du coté de "out" tout court. Son analyse de sa propre chanson et de ce qu'en disent ses détracteurs est vraiment intéressante.


Sais pas, je sais juste que certains passages sont explicites et devraient être médités par ceux qui encore actuellement suivent aveuglément le premier messie qui passe (hein dieudo?), comme:

But when you want money
For people with minds that hate
All I can tell is brother you have to wait


ou

Well, you know
You better free you mind instead
But if you go carrying pictures of chairman Mao
You ain't going to make it with anyone anyhow
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
John Wood
Lennon quand il dénonce la bêtise est toujours d'actualité on dirait...

Et pour le piano, il me semble que c'est Nicky Hopkins si mes souvenirs sont bons.
David Watts
Yep.
Le 11 juillet 1968, lors du deuxième jour d'enregistrement de la version single de Revolution.
Nicky Hopkins qu'on retrouvera d'ailleurs après sur divers enregistrements des Beatles en solo, comme Jealous guy de Lennon, entre autres.
J'aime bien le style reconnaissable de ce pianiste, autant avec les Stones que les Kinks ou les Who.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
jeffrey06
Revolution (version rock)

John Lennon veut absolument faire un single de ce qui s'appelle encore tout simplement Revolution, mais il se heurte aux autres Beatles — Paul McCartney et George Harrison — qui justement trouvent que la lenteur est préjudiciable, que le disque ne serait pas assez commercial.
Lennon nuance : « Le premier enregistrement de Revolution… eh bien George et Paul étaient pleins de ressentiments. Il déclarèrent que ce n’était pas assez rapide. Maintenant, si vous entrez dans les détails de ce qu’est ou n’est pas un hit, ils avaient peut-être raison. Mais les Beatles auraient pu se permettre de sortir la version lente et compréhensible de Revolution en single. Que ce fut un disque d’or ou un disque de bois.»

Rétrospectivement, John Lennon associe ce refus à l'entrée de Yoko Ono dans sa vie, en expliquant que les autres supportaient mal son retour au premier plan du groupe, retour qui lui avait été permis grâce à Ono5. Durant les deux dernières années, c'était officieusement Paul McCartney qui avait pris les rênes de la formation, puisqu'il était notamment à l'origine des projets Sgt. Pepper et Magical Mystery Tour, or, c'est effectivement John Lennon qui a « dominé » le début des séances de l'album blanc.

« So I made it faster (alors je l'ai faite en plus rapide) » expliquera John Lennon. Il pousse donc ses camarades à refaire le titre en le jouant rock à un tempo accéléré. Enregistrée avec des guitares saturées, Revolution est ainsi mise en boîte le 10 juillet 1968. Pour obtenir cet effet avec les deux guitares de John Lennon et George Harrison, le personnel technique d'EMI les branche directement sur la console. « John voulait un son vraiment distordu. Nous avons branché les guitares sur la console d'enregistrement, ce qui n'était pas, techniquement parlant, la chose à faire. Cela a complètement saturé le canal et a produit ces sonorités fuzz. Heureusement, notre hiérarchie n'a jamais été au courant. Ils prohibaient évidemment toute forme d'abus sur nos équipements», explique Phil McDonald, un des assistants à l'œuvre lors de cette séance.

La prise 10 sera retenue pour les overdubs. La piste de base comporte donc ces deux guitares distordues, la basse, des claquements de mains et deux pistes séparées de batterie, passées au compresseur et au limiteur pour la rendre très présente. John Lennon enregistre ensuite des vocaux énergiques, dont le cri audible dans l'introduction du morceau, doublant son chant sur un certain nombre de phrases pour les accentuer. Dans cette version, il n'y a pas de chœurs. Ni les couplets ni le refrain ne sont harmonisés. John Lennon la chante donc en solo.
Nicky Hopkins ajoute une ligne de piano le 11 et le travail se poursuit le 12 avec de nouvelles pistes de guitare par John Lennon et de basse par Paul Mccartney. Un premier mix est effectué le 15 juillet, le final étant réalisé le 8 août14. C'est donc cette version qui finira sur le single, en face B de Hey Jude, au grand dam de Lennon qui aurait voulu la voir sur la face A, ou en double face A.


Analyse des paroles

John Lennon s'adresse directement à ses interlocuteurs révolutionnaires — chaque vers commence par « You » (« You say you want », « You say you got », etc.), se poursuit par « Well, you know... (Eh bien, tu sais...) », et propose ses idées, ainsi que les conditions de sa participation à un éventuel bouleversement des choses. Le message est multiple, et largement réaffirmé et explicité dans les différentes interviews de l'auteur.

Au premier couplet, il met d'entrée de jeu les choses au point : nous voulons tous changer le monde, certes, mais il ne faut pas compter sur lui dès qu'il est question de destruction15. Directement dans la lignée du Summer of Love et du Peace and Love, Lennon insiste sur le fait que rien ne marchera jamais en suivant cette voie. Il convient que, plus jeune, il aurait « été partant pour tout détruire »4, mais sa position a évolué, et il met en avant les nombreux exemples historiques : « Tout démolir, ça s'est toujours fait. Pour quel résultat ? Les Irlandais, les Russes l'ont fait, les Français aussi — et ça les a menés où ? Nulle part. »

Cette volonté de pacifisme l'amène à critiquer les manifestations de Grosvenor Square : « Où nous ont menés les manifestations de protestation ? On n'a parlé que de violence, voilà le résultat. »
Au second couplet, Lennon, en admettant que l'hypothétique révolution ait lieu, demande à connaître « le plan »15, autrement dit, à savoir ce qui va se passer ensuite. Les questions que cela implique — Qui reconstruit ? Puis qui dirige, et comment ? —, il les pose et y répond lui-même, en interview : « Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. »4 À la fin du couplet, Lennon se justifie : lorsqu'on lui demande d'apporter sa contribution, il répond qu'« on fait tous ce qu'on peut », mais que « si l'argent est destiné à ceux qui propagent la haine, il faudra attendre ».

Pour finir, au dernier couplet, il propose sa propre solution. Selon lui, le problème ne se situe pas au niveau des institutions, mais bien au niveau de l'état d'esprit. « Tu veux changer la constitution ? Nous voulons changer ta tête. Tu me dis que ce sont les institutions ? Tu ferais mieux de libérer ton esprit ! », chante-t-il. Il ajoute une dernière note de dérision : « Tu n'arriveras nulle part en te promenant avec des effigies de Mao. »15 Quelques années plus tard, en 1972, Lennon regretta cette référence à Mao, considérant qu'elle pourrait gâcher ses chances de visiter un jour la Chine.
Quant à la manière de propager ce changement d'état d'esprit, il affirme, en 1969 : « La seule façon de garantir une paix durable, c'est de changer la façon de penser des gens. Il n'y en a pas d'autre. L'État peut le faire grâce à la propagande. Coca-Cola le fait bien grâce à la propagande — pourquoi pas nous [Les Beatles] ? Nous sommes la génération dans le coup. »

Enfin, peu de temps avant sa disparition, en 1980, lors de la fameuse interview pour le magazine Playboy, John Lennon note : « Les paroles tiennent encore debout aujourd’hui. C’est toujours ce que je ressens à propos de la politique. I want to see the plan (je désire toujours voir le plan) ; c’est ce que je disais à Abbie Hoffman et à Jerry Rubin. Count me out (ne comptez pas sur moi) s’il est question de violence. Ne m’attendez pas sur les barricades, à moins que ce soit avec des fleurs. »
Un vers particulier de la chanson a fait polémique. Sur le single Revolution, Lennon précise qu'il ne faut pas compter sur lui lorsqu'il est question de violence : « But if you talk about destruction, don't you know that you can count me out. » Par contre, sur la piste de l'album blanc, Revolution 1, la phrase est légèrement différente : « You can count me out... in », autrement dit, « Tu ne peux pas compter sur moi... Tu peux ». Manifestement, son avis évolue entre les deux versions. Il explique : « Il y a eu deux versions de la chanson, mais la gauche underground n'a réagi qu'à celle qui disait count me out. La version originale dit count me in. J'ai fait les deux parce que je n'étais pas sûr. »4 De fait, Revolution 1 (la piste de l'album) a été enregistrée avant Revolution (le single). Mais, le single étant sorti avant l'album, le public a d'abord découvert la version « ne comptez pas sur moi ».


source : wikipédia
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douglove
Tout ça est très intéressant
c'est le début de l'expression politique de John
Celle ci se radicalisera d'avantage dans sa période New Yorkaise
(cf l'alboum 'sometimes in NYC')

Il dira plus tard qu'il est clairement marxiste, communiste
Et c'est très bien qu'il envoie balader l'embrigadement des fans maoïstes de l'époque.
Les Beatles étaient plus connus que le christ mais attention Mao commençait à leur faire de l'ombre


Cette façon de jouer du piano c'est vraiment pas révolutionnaire, désolé
(buerk, trop plan plan)
il aurait fallu le malmener un peu plus ce piano, s'assoir sur le clavier et frotter les cordes avec une bouteille
petit joueur ce Nick !

Ceci dit, je comprends la réaction des autres Beatles sur la première version de Revolution (celle de l'album blanc)
Revolution choubidouap ça fait pas très sérieux
ça donne l'impression que tout cela n'est pas encore très clair dans la tête de John
c'est un premier pas

Viendra ensuite sa période 'agit-prop' / 'agit-pop'
j'aurais bien voulu voir sa tête si quelqu'un lui avait demandé lors du 'bed-in' de Montreal :
- Salut John, c'est super mais c'est quoi le plan à part rester au plumard toute la journée ?
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
David Watts
Très intéressant, merci, je ne connaissais pas cette prise et j'ai pourtant bon nombre de bootlegs. Il y a encore des trésors qui continuent de sortir des archives d'Abbey Road (ou d'ailleurs) et c'est génial.

En fait c'est la prise "brute" in extenso de Revolution 1 qu'on connait, en gros, sans les re-re de cuivres et de guitares et avec pas mal de trucs improbables qui ont été expurgés ensuite.


Lennon enregistrant le chant de Revolution 1 allongé sur le sol le 4 juin 68.

Je viens d'ouvrir mon "Recording Sessions" à la page du 4 juin 68 et cette prise 20 de 10 minutes est très bien documentée.

Studio 3 - 2,30pm to 1,00am - Recording : Revolution 1 (SI onto take 19, creation of tape loops takes 1 & 2, tape reduction take 19 onto take 20, SI onto take 20). Mono mixing : Revolution (unnumbered rough mix from take 20) P: G Martin, E: Peter Bown, 2E : Phil McDonald.

Le chant lead, les backing vocals "papa mama" par George et Paul, la partie de guitare avec tone pedal de John, l'orgue joué par Paul, des tape loops, ce drôle de "ahhhh", ainsi qu'une partie de gratte. Lewisohn détaille tout ça. Ce bouquin est génial, et avec la musique qui l'accompagne c'est encore mieux.

Un rough mix mono de cette prise a été fait à la fin de la session, puis gravé sur un acetate ("plastic spool") que Lennon a embarqué.
Dingue ! Et c'est ce mix qu'on peut entendre aujourd'hui grâce à ton lien.

Jolie trouvaille ! Enregistré sur le dur.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"

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