Algado a écrit :
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Hendrix c'est l'instinct de mort, la peur viscérale de durer, de se tromper, de composer sans prétexte de destruction, de se tromper vraiment, Jmi c'est l'incapacité absolue d'assumer, c'est la compétition en jam, qui donne le résultat immédiat, parce que le combat ne peut pas durer...
Je l'aime pour 3 compos, et une manière de bouffer sa guitare, mais j'ai vu naître Santana, Clapton, Mc Lauglin, Al di Meola, la liste est tellement longue...
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Il y a un peu de vrai dans ce que tu dis. Dans le docu d'Arte j'ai compris qu'Hendrix était toujours dans le doute par rapport à sa musique et rarement satisfait. On peut penser que c'est un moteur de création. Après pour l'instinct de mort je pense que tu vas trop loin.
Pour les artistes que tu cites, je les ai vus émerger aussi
(et d'autres ... SRV par exemple) ; je les ai appréciés et les apprécie encore et beaucoup d'autres musiques. Je ne dirai pas qu'Hendrix est le meilleur - ça ne veut rien dire - mais quand on jette un regard sur tous ces artistes, Hendrix occupe une place à part à cause des aspects émotionnels voire même sexuels de son jeu.
J'ai toujours trouvé que SRV jouait du Hendrix plus propre qu'Hendrix mais le peu qui lui manquait de mon point de vue c'est justement ce "laisser-aller" émotionnel, cet espèce d'abandon qu'Hendrix avait en jouant (encore le docu d'Arte montre bien cette dualité entre le personnage social et l'artiste en train de jouer).