Guitaristes et Groupes des SIXTIES & SEVENTIES ...

Ce n'est pas vous qui allez me dire ce que je vais faire ou dire, et quelle musique je dois montrer ou pas dans le topic que j'ai crée.

Si cela ne vous plait pas, vous n'avez qu'à ne pas venir sur le topic. On se passera très bien de vous et de vos commentaires.

Bad Company!

Waouww, l’est un peu soupe au lait, l’taulier...

Le Willy Cat était, en effet, une réponse à la hauteur d’un corbeau qui n’était pas celui d’Edgar Allan P., pour illustrer avec éclat et iconoclasme cette matière de pure obédience et de sévère discipline ...


Pere Ubu, du côté de Euclid avenue, en est une autre de réponse, qu’il me brûlait de poster, ici-même, depuis quelques jours.
On ne se refait pas.

Ici, avec les deux premiers EP, disant déjà adieu à Rocket from the tombs (dernier concert au début d’août 1975, je sais, je les avais ratés de peu ...), entre 1975 et 1976, et avant le brillant manifeste The Modern Dance sorti, en janvier 1978 après la mort de Peter Laughner le 22 juin 1977 à Cleveland OH, EP encore enregistrés à Cleve, avec le reste de la bande du gentil géant Peter Thomas, aka. Crocus Behemoth.

Dont acte,

30 Seconds Over Tokyo / Heart Of Darkness puis, ensuite, Final Solution / Cloud.

Santana n'est pas trop ma tasse de thé (il a trop vite viré baba mystique en toc à mon goût) mais ... quel touché de folie! Et en plus, au début au moins, il avait le feu et le groove

L'ouvrage des Flamin’ Groovies et de leurs mouvances...

Ce Slow Death, sur ce qui s’appelait encore, en 1972, l’O.R.T.F...



Avant cet éternel Shake Some Action de 1976 qui n’a pas fini de me faire rêver, par égoïsme bien placé...



Loose Gravel, fin 1975, avec Mike Wilhelm...



Ou Mike Wilhelm toujours, sans barbe ni Perfecto, à l’air libre, avec quelques autres et pas des moindres, dont John Cipollina qui envoie un solo aux béatitudes...



Et Roy Loney avec l’essentiel des Flamin’ Groovies, parmi lesquels Cyril Jordan, le pilier des Groovies...

Jolie la petite crotte au milieu de ce topic.
On s'engueulait aussi pendant les années 60-70!!




Mais je suis quand même d'accord avec PG, même les groupes teutons engraissés au slow dégoulinant des étés des 80', faisaient du bon rock'n'roll dans les 70'. En conséquence, tout le monde (sauf Ringo (de Sheila faut-il préciser)) avaient des oreilles rincées à l'eau bénite.

C'est difficile de trouver de bonnes vieilles sources de scorpions sur le web, mais en voici une sympa:

Tout bon batteur à cette époque. J'ai cru un instant que c'était le Belge Rudy Lenners, mais c'était Jurgen Rosenthal.


On parlait des guitaristes hendrixiens il y a quelques pages, et Zorzi je crois, nous disait fort justement qu'ils sont en général ennuyeux. Alors je trouve qu'Ueli le rouge avait beaucoup de défauts guitaristiques, certes, mais n'était pas ennuyeux.


Aller, parce que c'est un des seuls shredders que je supporte, une deuxième.

Il y a le disque tokio tapes qui est vraiment bon à tous les étages. Mais je n'ai pas trouvé de vidéo. C'est un peu triste de la musique sans image, sur l'ordinateur. Alors une version Ueli "late" Roth :

La version de l'album est excellente, mais ils ont rajouté une vidéo de playback ignoble. Vous me pardonnerez cette version anachronique. Je la trouve de toute beauté (à mes oreilles rincées à l'eau bénite)


Pour rester dans le rock teuton. Le tout bon batteur du deuxième album de scorpions a fait son service militaire et a été remplacé par Rudy Lenners. A la fin de son service, il est entré au service de Frank Bornemann (qui n'avait pas une tronche de militaire), du groupe Eloy. Ils n'ont pas rempli de stades, mais ont fait une musique bien plus intéressante, prenant un virage différent du floyd (auquel ils ressemblaient pas mal) et allant vers une sorte d'électro-new wave dans les années 80. Pas grand chose à voir musicalement non plus avec scorpions. J'adorais m'écouter ce morceau en boucle, qui date des 70', en fumant un bon spliff de libanais rouge (ça aussi, on ne trouve plus)



J'ai édité mon message. Mais je parlais de Huriah Heep. Puis je continuais ainsi:

Cela me fait penser qu'il faudra mentionner (dans les groupes maudits) le grand black sabbath. Je comprends pourquoi ce groupe n'apparaît jamais dans les forums de musiciens, mais je pense que du point de vue texture sonore, posture, univers, c'est un des groupes marquants des 70'

Jamais sur les forums, faut pas exagérer, on en parle assez souvent quand même (bon, une moitié ça doit être pour les frasques d'Ozzy je te l'accorde ). Et totalement d'accord évidemment sur l'apport sonique du groupe, mélange de destinée (les doigts partiellement amputés de Iommi qui l'obligent à jouer avec à la fois un tirant léger et un accordage bas, donnant naissance à ce son lourd caractéristique) et de génie (je sais que Ozzy ne passera jamais pour un membre de Mensa, mais son phrasé et même ses textes (edit - ah ben non, ça c'est Geezer, merci à Bertrand69 pour le rappel ) peignent un gars pas si con que ça, quoiqu'un peu "allumé"). Sans même parler de l'énormissime section rythmique, pesante sans jamais être lourde.

Pour moi, le meilleur document restant ces deux concerts mis bout à bout (d'abord Bruxelles/Théâtre 140 puis Paris) dans cette vidéo (et si on se replace dans le contexte de l'époque, le public a dû être partagé entre l'effroi, la stupeur et l'incompréhension ):



(déjà présenté plus tôt dans le topic, mais tellement bon!)

quels textes ? C'est Geezer Butler qui a écrit toute les paroles de Black Sabbath. Ozzy à part l'intro à l'harmonica de The Wizard et des mélodies vocales n'a jamais rien composé ou écrit.

C'est vrai! Maintenant que tu le dis, ce rôle majeur de Geezer me revient en mémoire, merci de la correction

De rien Doc. Même dans son groupe solo, c'est son bassiste (l'excellent Bob Daisley) qui écrivait les textes aussi (sauf sur Suicide Solution ou Ozzy a écrit 2 lignes ...).

On ne peut se passer de ça dans ces années-là:

En 74 déboule un Canadien avec un son et un feeling unique : Gino Vanelli. Faut dépasser le look d'étalon italien parce qu'avec son petit génie de frangin aux claviers luxuriants, ce fut un choc. Powerful Peaople et Storm at sunup sont deux albums fulgurants qui apportaient un son nouveau et à part, flirtant avec le jazz. Avec très peu de guitare, faut le dire…

Ça fait des pages que je voulais les évoquer, ces groupes dont on dira qu'ils appartenaient à l'école de Canterbury: Caravan, Hatfield and the North ou Soft Machine…



Le bassiste chanteur Richard Sinclair passe ensuite chez Hatfield and the North qui propose une sorte de jazz blanc matinée de prog anglaise vraiment musicale.
Allez au moins jusqu'à 3'11 pour ce solo chanté en apesanteur