Bon les gars, je suis à plus d'une vingtaine d'écoutes de ce dernier album, alors quelques points :
- L'album fait 70min et c'est la première fois qu'au bout de plusieurs écoutes, je suis contraint d'arrêter celle-ci pour la reprendre à un autre moment, car je m'ennuie, mais profondément.
Et avec un album de DT, c'est la seconde fois que cela m'arrive avec Distance Over Time mais jamais auparavant, j'ai tous leurs albums et je suis habitué à des albums très très longs de plusieurs groupes.
- Il n'y a qu'un seul morceau qui est réellement retenu mon attention, "Invisible Monster" et son refrain aux accents caractéristiques que j'apprécie chez DT.
- L'album n'a aucune cohérence dans son ensemble, il n'y a aucune évolution de l'émotion, de la tension, de l'originalité, de la prise de risque, je ressens la même chose du début à la fin. Et c'est tout de même très plat, le chemin est très peu accidenté, parfois quelques montées, mais on revient vite dans sur la platitude des chemins précédents. Le clavier malgré les différents et nouveaux patchs sonores de Rudess, sont des copier/coller de morceaux antérieurs. On est content quand il finit sa partie pour passer à autre chose.
- Les solos de Petruch sont vraiment, mais vraiment peu inspirés, peu mélodieux, ils me font penser à des montages sonores, sortent de patchworks incohérent et désireux d'asseoir la maitrise de vélocité aux dépens de la virtuosité et de la fluidité très cohérente à laquelle il a pu m'habituer depuis longtemps. C'est peu inspiré, voir pas inspiré du tout. Mais il fallait des solos par ci, par là, donc y a des solos... Mais c'est du niveau de vidéos Youtube pour faire des tests de matos, on joue pour faire sonner la guitare ou l'ampli, mais on ne s'attarde pas trop trop à la qualité de ce que l'on joue.
- Le chant est correct, sans plus, aucun moment qui reste dans l'esprit, à nouveau aucune prise de risque ou d'originalité, rien, on fait ce que l'on sait faire en mode automatique et on est sûr de ne pas se planter. Et que cela soit parfaitement reproductible en live.
- La batterie identique aux premiers coups de baguettes de Mangini dans le groupe, raide, plutôt froide, très technique, trop propre pour être joué par un humain normal. Sans saveur, sans originalité aussi, ce gars est parfaitement à sa place dans ce DT de 2021. Mais il n'aide absolument pas le groupe à s'améliorer ou même maintenir le niveau de composition qui était autrefois le sien. Il me fait penser à un mercenaire de studio, c'est propre, pas une goutte de sang au sol, mais le contrat est "exécuté...
Conclusion : Dans son ensemble, c'est un album plutôt éteint, sans aucune originalité, sans aucune réelle identité, sans âme, trop sobre, si DT débuter sa carrière maintenant avec ce genre d'album, jamais il n'atteindrait la notoriété qu'est la leur actuellement. Car rien ne reste après les écoutes, rien ne marque, rien n'interpelle, rien ne m'impressionne, rien n'est réellement beau ou mélodieux. C'est une production à l'extrême frontière entre un album passable et un mauvais album, bonne pour un groupe récent, mais vraiment indigne d'un tel grand groupe avec autant de moyens et de capacité créatrice. Il ne faudrait pas qu'ils standardisent ce genre de production, parce que le prochain coup, je passe vraiment mon tour, car désormais je m'emmerde profondément avec ces derniers albums.