Chronique de mon album préféré

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Shaka
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    Shaka
    le 21 Juin 2005, 00:40
Sympa comme idée!

Permettez-moi donc de vous présenter l'oeuvre musicale majeure à mes yeux.




je suis surpris que personne n'ait encore évoqué celui-ci... j'ai donc l'honneur d'être le premier!


Je vais donc faire le VRP de mon album préféré.
C'est un album que j'ai découvert assez tard.
Déjà ado, lorsque je passais des heures dans les rayons de disques, cette pochette sublime me fascinait, sans que ne puisse expliquer pourquoi. Etrange, mystérieuse et envoutante, je ne me lassais pas de la regarder. C'est d'ailleurs la plus belle pochette qui soit.

Ne connaissant pas le Floyd, j'avais peur d'acheter au hasard et j'enrichissais ma discographie de Led Zep ou d'autres groupes, mais pas de ce groupe.

Puis finalement, on m'a passé l'album en mp3 (tapez pas M. Nègre!!), il y a longtemps que j'ai l'original maintenant! comme quoi....

A la première écoute, je suis resté assez indifférent. En même temps, il est rare qu'un album m'accroche énormément dès la première écoute. Le mot qui me revient à l'esprit est "froid". Sans le trouver déplaisant, il me laissait indifférent.
Je l'ai re-écouté encore, un peu plus tard. Je l'ai re-re-écouté en essayant de vraiment pénétrer dans l'ambiance qui se dégageait, car je sentais que je n'en avais pas encore fait le tour et qu'il méritait que je m'attarde sur lui. Je n'ai pas eu la révélation ou le coup de foudre, mais plus j'écoutais, plus j'avais envie de l'écouter encore. Je me suis supris à le passer deux ou trois d'affilée sans me lasser.

Et là, j'ai vraiment compris. J'avais l'impression que chaque chanson prise indépendamment était sans signification. je n'ai jamais écouté un seul titre sans écouter l'ensemble de l'album. Les chansons s'enchainent, la fin du titre 1 étant le début du 2 et ainsi de suite. Chaque chanson est à sa place, profondément liée à la suivante. Un album qui n'est pas un album mais une histoire qu'il faut commencer au début pour terminer sur le dernier chapitre. A commencer, et à finir!

Les morceaux que je préfère sont Time et Brain Damage. Time qui commence par une cacophonie de carillons suivie d'une intro simplissime mais qui me fait frissonner. Le solo de Gilmour est également sublime. Brain Damage est aussi un titre tout simple (mais pas évident à jouer pour autant), sans solo, simplement en arpèges avec une douleur qui se dégage tout au long du morceau et surtout lors du refrain ("I'll see you on the dark side of the moon"), clin d'oeil évident à Syd.

Les autres titres sont aussi superbes. Money, avec ses solos de guitare et de sax, The Great Gig In The Sky et la voix sublime de Clare Torry qui a improvisé sur ce morceau, et dont le chant qui tend à l'orgasme me glace le sang, On The Run, morceau très techno (nous sommes en 1972...) etc...

Celà reste mon interprétation personnelle, mais je vois cet album comme l'histoire de la vie d'un homme, de sa naissance jusqu'à sa mort et chaque chanson décrit une des étapes de sa vie. Il s'ouvre d'ailleurs sur des battements de coeur qui se font entendre progressivement et se clot exactement de la manière inverse, avec les battements qui s'éteignent lentement. Un album d'une extraordinaire homogénéité.

Cet album a beau dater de 1972, il fait encore mouche et n'a pas vieilli, autant pour sa musique que pour les thèmes qu'il aborde. Il a d'ailleurs aussi servi durant des années pour les bancs de tests des chaines hi-fi, preuve de la qualité de son enregistrement.
Un album glacé et envoutant où chaque note est là où elle doit être, un torrent d'émotions sans interruption pendant 42 min où chaque instrument est en harmonie avec l'autre, sans qu'aucun ne se mette en avant et où apparait une alchimie, qui pour moi, n'est présente sur aucun autre album de Pink Floyd (ou même d'autres artistes, du moins de la première à la dernière chanson de l'album). Des voix et des rires viennent de-ci de-là rajouter une note de mystère à l'ambiance générale.

ll fait mouche à chaque fois et depuis le temps que je l'apprécie, je ne me lasse jamais de l'écouter, il est d'ailleurs dans le lecteur CD de ma voiture, dans mon baladeur mp3, etc...

Sur tous les albums que je connais et que j'apprécie, il y a The Dark Side Of The Moon, et les autres.
Pour une fois, on peut dire que les gens ne s'y sont pas trompés, cet album est le 2° le plus vendu de tous les temps.

Je mets The Dark Side of The Moon à la première place du panthéon de la musique.
Picanha de Chernobill, mon coup de coeur à écouter:
https://open.spotify.com/artis(...)GD4jJ
https://www.guitariste.com/for(...).html

Pink Floyd, Peter Green, David Gilmour, early Fleetwood Mac, The Beatles, Porcupine Tree, Led Zep, les Stones, BB King, Tommy Emmanuel, Hendrix, SRV, Cabrel (oui, oui), ...
Absolut Fender
c'est tout ?
allez c'pas dur écoutez l'album d'une traite en même temps ça vous inspirera...
Personne pour the Number of the Beast, Ride the Lightning, the Wall, Led Zep IV, Strange Days, LA Woman, Toxicity, RATM ?...
Un album de shred ?
Cliff 'em all

F e e d Y o u r H e a d

Radiohead ? Ouais, c'est du mauvais Pink Floyd quoi...
Aeriel
  • Aeriel
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  • Publié par
    Aeriel
    le 24 Juin 2005, 19:13
Hum jvai ptete me pencher sur toxicity...l'album qui m'a fait decouvrir tout plein d'horizons differents...et que j'adore toujours
"S'il ne devait en rester qu'un......Il serait tout seul !"

Influences: Pain of Salvation, Devin Townsend, LTE, Shadow Gallery, The Gathering, Anathema, Antimatter, System of a Down, Metallica, Led Zeppelin, Shawn Lane, Joe Satriani, Ambeon, Novembre, Eternal Tears of Sorrow, et bien d'autres...

Guitariste Gaucher
bendpulloffhammer
pour L. A woman, faut que j'arrive à rattrapper le trip de Jim ,cela sera pas ce soir ,mais je vais essayer un de ces prochains jours ,un de ces prochains jours ,un de ces prochains..
Absolut Fender
bendpulloffhammer a écrit :
pour L. A woman, faut que j'arrive à rattrapper le trip de Jim ,cela sera pas ce soir ,mais je vais essayer un de ces prochains jours ,un de ces prochains jours ,un de ces prochains..


seraient-ce les échoes d'un manque d'inspiration ?


je sais,
Cliff 'em all

F e e d Y o u r H e a d

Radiohead ? Ouais, c'est du mauvais Pink Floyd quoi...
From the chaos
Bleach de Nirvana.

.....

http://img159.echo.cx/my.php?i(...)j.jpg

C'est difficile à expliquer!...Cette album! Tout ces albums qui me hantent encore! J'vais m'attarder un peut plus sur cette album. En effet il reste très peu connu. Et pourtant on retrouve une bonne partie des succès du groupe! Notamment "About a girl", "School", "Negative Creep"...

Je suis devenu "drogué" du groupe en appréciant les albums les plus "underground" du groupe...En effet c'est en écoutant l'album Bleach et Incesticide que quelque chose c'est produit! Bien que je connaissais juste quelque peu (juste à travers les médias tel que la radio par exemple) Nevermind et In Utero...

Pour commencer la discographie (ou pochette) de l'album Bleach! Elle exprime une certaine violence! Une ambiance très sombre et survolté en même temps! Une certaine énergie ce dégage de cette image. Photo prise d'ailleurs par la copine de l'époque de Kurt Cobain!
Et l'image de Kurt Cobain étalé dans la batterie avec sa guitare...Impressionnant !
Et cette odeur! ça peut être bizarre mais ça a son importance! Le CD appartenait à mon frère. Il fumait beaucoup et son appartement était humide! Cette album sentait une odeur "grundge"!

Dés l'intro j'ai pris ma claque! L'album commence par "Blew"...C'est à dire une ligne de basse très grasse et prenante! Tout comme pour l'album Incesticide avec "Dive"! D'entré de jeu une mélodie très puissante éclate! J'ai encore des frissons!
En fait tout l'album est très homogène! Des mélodies simples et puissantes! L'album sonne entre métal et punk! Très difficile de le qualifié pour le style musicale! On retrouve dès ce premier album tout le concept Nirvana! Simple et efficace. Paroles sincères et violentes. Le coté Pop avec "About a girl", le coté hardcore avec "Negative Creep", le coté metal avec "Sifting". Et puis il faut pas oublier tout ces petits solos que j'apprécie beaucoup! Et la voix de K.C. Elle est également entre rage et violence ! Désabusé et directe ! Elle me transcende encore et toujours !
C'est vraiment un album à écouter! Le mieux pour comprendre ce que je raconte c'est de le découvrir!

Pour la production, ça coûté environ 600$ Le son est donc vraiment crade et pourri! Ce qui donne son charme d'ailleurs! Le groupe était composé de 4 personnes. On connais tous la suite! Ce CD fut un énorme succès! Plus de 30 000 exemplaire vendus (énorme pour un premier disque et au niveau underground).

J’espère que vous avez compris ce que j’ai voulu exprimer et expliquer ! C’est très difficile de faire une chronique sur un album qui nous à marquer ! J’espère que j’ai pas trop était trop ennuyeux dans mon délire ! J’ai tellement de choses à raconter sur ce groupe !

Pour finir, je dirais qu’avec cette album il est facile de comprendre le succès qu'a eu le groupe! Cette album inspire à un immense talent!
Nihilisme = Conformisme.

Ce qui fait une bonne guitare c'est le guitariste.
bendpulloffhammer
Absolut Fender a écrit :
bendpulloffhammer a écrit :
pour L. A woman, faut que j'arrive à rattrapper le trip de Jim ,cela sera pas ce soir ,mais je vais essayer un de ces prochains jours ,un de ces prochains jours ,un de ces prochains..


seraient-ce les échoes d'un manque d'inspiration ?


je sais,

je sais et ce soir vu que je suis partie à écouter le nouvel album D'oasis ,je suis très loin de l'univers de Jim
j'aime bien me plonger dans l'univers d'un groupe et faire une critique ,pas par des termes pro ,mais par la sensibilité et en replacant tel album dans l'univers de ceux qui l'ont écrit
bon ok , je vais partir au delà des portes et viendrait vous faire un essai , si je suis encore capable et là pour les Doors ,faut pousser les portes très loin
Absolut Fender
pff c'est naze ta blague on dit 'pousser le bouchon trop loin" lol
Cliff 'em all

F e e d Y o u r H e a d

Radiohead ? Ouais, c'est du mauvais Pink Floyd quoi...
JenovaD.E.A.T.H
Ce topic est génial et très original mais ce serait bien que vous évitiez de poster autre chose que des critiques sinon on va se retrouver avec dix mille pages. Si vous avez des remarques faites les dans votre critique sinon abstenez vous! Euh non je ne suis pas modo mais cest un super topic alors.........

Bon alors je me lance avant qu'on me prenne l'idée:

Mon album de chevet ce serait évidemment:

NEVERMIND de Nirvana:




J'ai découvert Nirvana à mon entrée en seconde (euh la deuxième seconde!). Un gars dans ma classe n'arretait pas d'en parler. Il parlait tout le temps de "My girl", sa préférée. "Kurt il gueule trop à la fin c'est trop beau, c'est le meilleur". Finalement ce mec est devenu un pote et ma fait connaitre un peu plus le groupe, mais ca restait très flou quand même. Un ami à moi m'a donc prété Nevermind pour que je vois et entende de quoi il retournait.

Je rentre donc chez moi (je vous raconte ma vie en même temps) et je m'installe à mon bureau pour faire mes devoirs (petite anecdote: c'est à partir de ce jour que je ne les ai plus jamais fais!!!) et je met le cd en fond sonore. La première chanson (Smells Like Teen Spirit) passe je l'entend d'une oreille sans trop me focaliser dessus. Puis à la fin, truc étrange jai envie de la remettre. Et je vais faire ca au moins 5 ou 6 fois. Après je met au pif la 9 (Lounge Act) et je me dis que l'intro de basse est bien cool mais c'est tout ce qui me choque. Et j'écoute l'album comme ca en naviguant au pif. En regardant la pochette et le livret j'accroche pas. On dirait un groupe d'allemands et ca me plait pas. Je n'ai rien contre les allemands mais ca ne m'évoque rien qui me permette de réver. Pour moi c'est la bière, des villes moches et la pluie. C'est con mais c'est pas le rêve américain pour moi.

Je vais me coucher.

Le lendemain je sens bien que quelque chose à changer. Et pour cause, quatre ans plus tard je me retrouverai dans un groupe grunge et complètement drogué au Nirvana!

Nevermind: song/per/song


1) Smells Like Teen Spirit:

"A masterpiece" comme disent les ricains. En effet je pense que je ne vais pas vous faire l'affront de m'étendre sur ce chef-d'oeuvre absolu qu'est Smells Like Teen Spirit. La meilleure chanson rock de tous les temps pour moi. Un charisme incroyable, une voix hors du commun, un riff intemporel que l'on a tous joué. C'est bel et bien un monument énorme à l'instar d'un Stairway To Heaven.

2) In Bloom:

Un groove basse/batterie énorme, un refrain terrible et un solo pour le moins original, même si ce n'est pas du Steve Vai, Kurt Cobain avec ses anti solo montrait souvent un grand sens du lyrisme.

3) Come As You Are:

Autre riff intemporel, tous guitariste se doit d'apprendre la guitare avec ce riff. Tout con mais comme quoi plus c'est plus c'est beau et plus ca à de charisme. L'emploi du chorus est souvent lié au son de Kurt Cobain et le riff de Come As You Are en est la plus belle preuve.

4) Breed:

Chanson qui date d'avant Nevermind. Une des première compos de Kurt Cobain sans aucuns doutes. C'est une chanson faite pour la scène c'est clair. Tout le monde à pogoter dessus et beaucoup de groupes amateurs la reprenne car facile a jouer et a mettre en place.

5) Lithium:

Encore un tube énorme! Le refrain ma fait tilter. Je me suis dis: "putain mais il suffit de gueuler pour faire passer quelque chose". C'est ce qui m'a fait passer du punk (style Pennywise) au metal et au rock plus classique. La prestation de Kurt Cobain n'a ici rien a voir avec la pathétique intervention de Steeve Estatof à la nouvelle star.

6) Polly:

Tirée d'un fait divers qui s'est déroulé à Tacoma aux USA (une fille fut kidnappée, violée et torturée après un concert) cette chanson est presque exclusivement en guitare/voix. Du moins cest c qu'on se dit à la première écoute puisque Dave et Krist sont bien présents. Magnifique chanson très mélancolique où Kurt prenant le point de vue du criminel montre son talent de songwriter.

7) Territorial Pissings:

Le défouloir punk revu et corrigé par Nirvana!!!! Un riff de trois accord tout le long et c'est parti pour 2 mn de headbang!!! Comment faire un tube avec des bouts de ficelle et un peu (beaucoup) de génie.

Drain You:

Kurt disait souvent que c'était sa chanson préférée en live. Il est vrai que cette chanson qui n'a rien de fabuleux en soit reste aussi une bombe qui passerait n'importe où. En concert à la radio, même reprise par jj goldman cette chanson serait énorme!! Un riff que bon nombre d'entre vous ont joué et rejoué.

9) Lounge Act:

L'intro de basse m'a marqué immédiatemment. Je sais pas pourquoi mais c'est comme ca. C'est à mon avis la chanson la moins connue de Nirvana. Peu de monde la cite en général. Elle reste bien dans l'esprit Nirvana pourtant. Chanson à laquelle je mettrais 7/10. A vous de voir.

10) Stay Away:

Dans la veine de Territorial Pissings, la recette intro/couplet/refrain/couplet etc marche à merveille pour une chanson que l'on entend pas souvent non plus.

11) On A Plain

En général elle est l'une des chanson les plus appréciées de Nirvana. Je sais pas mais il y a une ambiance que je ne peux décrire. Ca vient peut-être des choeurs de Krist et Dave ou du talent de Cobain pour écrire des tubes, mais si vous ne connaissez pas foncez!!!!!!

12) Something In The Way:

Comme la plupart des chansons de Kurt Cobain cette chanson a sa légende. Kurt y parlerait du temps ou il vivait sous les ponts. Sous LE pont plus précisement. Celui de la rivière Wishka. De la bouche de l'intéressé et du groupe il n'en est rien, le sujet est tout autre. Il reste que cette chanson prouve encore une fois que Kurt Cobain ets bien le maitre du songwriting et qu'avec deux accords il vous tire des larmes. Il n'a pas son pareil pour écrire des chansons torturées, d'une tristesse indicible mais tellement belles........

Magnifique.

13) Le final: Endless Nameless:

Si vous laissez tourner le disque après Something In The Way, vous allez être réveillé par une déferlante de bruit blanc, de cris hystériques baignés dans un climat oppressant. Alternance de chaud et de froid Endless Nameless, la chanson cachée de Nevermind est censée représenter l'état d'esprit de Kurt Cobain. Guitare complètement désaccordée, batterie militaire, basse qui se traine, on a pas fait mieux en matière de bourrinage desespéré, par exemple la tentative de plagiat de Deportivo (Paratonnerre).

Un final chaotique pour un des 3 plus grands album du rock voire de la musique en général. C'était un temps ou l'on pouvait apprécier et élever des gens au rang de mythes. Nirvana est un mythe, il n'y a plus de mythe aujourd'hui. Le groupe le plus populaire s'appelle Coldplay, alors faites un bond en arrière dans les nineties pour voir ce qu'est une légende, un groupe génial un vrai.

Y.Tim.C
Rage Against the Machine - Rage Against the Machine



Le premier album de RATM et qui compte le plus grand nombre de leurs "hit".
Je l'ai decouvert avec Matrix. Vous savez Neo qui sort de la cabine telephonique et qui s'envole apres? Eh bah, en plus le film c'etait de la bombe et la chanson a tout dechirer! C'est en tappant "Matrix soundtrack" sur Kazaa je crois que j'ai decouvert ce groupe.

J'avais que 12 ans et j'etais a fond dans Limp Bizkit et Linkin Park et la c'etait tellement different.. Les riffs etaient 4000x fois plus puissants et j'avaient trop envi de sauter partout dans ma chmabre en ecoutant Wake Up. En plus le rap etait 100 mieux. C'est sur que apres Fred Durst et autres 'rappeurs' de LP, Zack de la Rocha dechirait trop!

Et apres j'ai commence a ecouter tout l'album. C'est alors que j'ai decouvert la musique que j'ecoute depuis et je dois dire qu'on s'en lasse jamais!

Les titres qu'il faut ecouter absolument!
-Know Your Enemy
-Freedom
-Killing in the Name
-Wake Up
-Bombtrack -> LE RAP wOUHAAA

Non mais faut aussi s'imaginer un truc, vous etes au debut des annees 90, apres une periode tres dans la musique hard. Eh oui les distos surcharges avec les shredders et des powechords a fond... et la arrive TOM MORELLO avec ca petite telecaster digne d'un gamin en comparaison avec les gros rockeurs. Bah et ca DECHIRE.. Ca dechirait 10 ans apres la sortie de l'album (2002) vous vous imaginez ce que c'etait a l'epoque??
Et puis les textes... la ca parle pas des relations amoureuses ou de l'amitie ou des problemes avec les parents. Le texte parle de la politique et j'avais jamais ecoute des rimmes aussi .. je peux pas expliquer voila.. Mais faut savoir que j'avais ete un accro de rap des mes 7 ans et la javais jamais entendu ca.

"Just victims of the in-house drive-by
They say jump, you say how high" ou

"Ya standin' in line
Believin' the lies
Ya bowin' down to the flag
Ya gotta bullet in ya head"



"Now something must be done
About vengeance, a badge and a gun
'Cause I'll rip the mike, rip the stage, rip the system
I was born to rage against 'em
"

Voila que pour les rimmes j'en ai des tonnes que j'adore...

Et apres il y a aussi une chanson mythique: Killing in the Name
Ecoutez, c'est de la bombe, et c'est inexplicable... a la fin on est en surcharge d'energie.

!!! Foncez !!!
bonjour :)
Y.Tim.C
ah oui.. Apres il faut que j'ajoute Our of Exile de Audioslave et Battle of Los Angeles de Rage..
bonjour :)
MGR
  • MGR
  • Special Ultra utilisateur
  • #42
  • Publié par
    MGR
    le 26 Juin 2005, 23:55
wé bonne idée ....moi je le ferai bien mais j' ai la flemme et tu ma piké le sujet pour l' album de rage...
désolé
Y.Tim.C
bon alle .. c quoi ca? on travaille les gars on travaille
bonjour :)
Invité
  • Invité


"Putain la pochette est bidon, j'adore / J'adhère...Sonic Youth "Washing Machine", yep connait pas, balance bro...Non !!!!, putain arrete, c'est tout ce que j'aime, une approche Artistiquement Punk. File moi l'album, tu l'écoutes pas de tte façon connard, j'te l'rendrais" (il a pu se toucher, oueh...je l'ai encore, ça fait 8 ans).

Leur son, leur côté imaginatif te transporte dans un espace d'emotion intense qui est apparu chez moi me rendant enfin satisfait de quelques chose, d'être là quoi et leur côté abrasif bruitiste me libère totalement, ces gars sont d'une homogenéité dans l'entrelassement guitaristique et dans le Larsen controlé, c'est incroyable !!!...Tout coule avec fracas et douceur comme une rivière traversant des chutes montagneuses vertigineuses, de calmes plaines, pour enfin, arriver dans une mer de Diamants; donc lunatique comme je suis...Ce Lp est mon identité.
"The Diamond Sea" justement, clôturant ce rêve et durant 20 minute de monté en plusieurs mouvements me rends dingue...chef d'eouvre Rock inecoutable pour les oreilles fragiles et impatientes...Avec cet album, c'est comme si j'avais trouvé la femme de ma vie, un complement parfait qui me manquait...Je plains les autres...


Ce n'est pas une foutu Chronique, c'est une appreciation purement subjective.
Born to run
Me revoilà pour une petite (?) chronique sur mon 2ème album fétiche, un album qui m'a marqué comme jamais, peut être l'album avec lequel je prends le plus de plaisir à l'écoute, en tout cas certainement l'album que j'ai le plus écouté (de même que mes vosins, mon chat et ma petite amie)...
Je vois pas comme je m'en lasserai, donc voici quelques mots pour vous convaincre de courir l'acheter si ce n'est pas encore fait:

Bruce Springsteen, The Rising, 2002





L'histoire est belle comme une chanson du Boss.
Peu après les événements du 11 septembre, Bruce Springsteen aurait été interpellé, alors qu'il flemmardait le long d'une plage du New Jersey, par un fan audacieux au volant de son pick-up truck : « Hey Patron ! Nous avons besoin de toi ! », aurait braillé le chauffard, toutes vitres baissées, dans la plus pure tradition des apostrophes murales inaugurées par l'Oncle Sam au début du siècle dernier…

« C'est un honneur d'occuper cette place dans la vie du public » a commenté le chanteur dans un entretien au New York Times. Confronté à la tragédie new-yorkaise, le chantre des oubliés de l'Amérique décidait d'y consacrer l'intégralité de son nouvel album.

Qui d'autre que Bruce Springsteen pouvait chanter le 11 septembre ?

Lui qui s'est fait, en près de trente ans de carrière, le porte-parole de l'Amérique des sans-grades. En 1984, il parlait au nom de tous les oubliés des années Reagan, sur son célèbre Born in the USA, faux hymne grinçant à la gloire de l'Oncle Sam. Dans The Rising, le Boss chante au nom de tous ces anonymes, traumatisés par ce mardi de cauchemar où des avions suicides se sont jetés sur New York et Washington.

Dans The Rising, le 11 septembre 2001 n'est jamais cité nommément, mais il hante tous les textes. Des personnes ordinaires dont la vie a basculé ce jour-là. Il n' y a pas de jugement dans les paroles de Springsteen, seulement des tranches de vie de personnes ordinaires dont la vie a basculé ce jour-là.

Parmi les victimes de l'effondrement des tours jumelles figurent nombre de ceux qui font habituellement la substance de la chanson springsteenienne. Pompiers, policiers, employés de bureau sont à l'image des anonymes, dont le chanteur, fils d'un chauffeur de bus et d'une secrétaire, né en 1949 à Freehold (New Jersey) a toujours aimé décrire la vie, les frustrations et le courage quotidien.

Mais, contrairement aux victimes du rêve américain et de l'économie qui peuplent ses meilleurs albums (Born To Run, Darkness on the Edge of Town, The River, Nebraska, The Ghost of Tom Joad), les morts des attentats du World Trade Center ne sont plus les oubliés d'un système, mais les héros d'un pays qui se fédère autour de leur sacrifice pour mener une nouvelle croisade. Bruce Springsteen pouvait-il, sans mal, passer brutalement de l'héroïsme des perdants à la grand-messe collective ?

Les quinze chansons de The Rising s'attachent surtout à des destins individuels : sauveteur, parent endeuillé, personnes sans nouvelles de leur compagnon, spectateur bouleversé et même, apparemment, un terroriste (Paradise). Ces chocs, ces pertes, ce désir de l'être disparu ne laissent pas insensible.

Bruce Springsteen, ne s'est jamais éloigné de son foyer d'inspiration, son New Jersey natal où il vit dans une ferme avec sa femme et partenaire sur scène Patti et leurs trois enfants. Mais jamais sans doute le Boss ne s'est senti plus proche de ses racines.

The Rising (en français, le lever, l'ascension, le dépassement, la renaissance, la résurrection ou la révolte, à chacun son interprétation) trouve une grande partie de sa source dans les attaques du 11 septembre. L'élégie aux victimes des tours jumelles, dont plus de 150 venaient du comté de Monmouth où résident les Springsteen, s'élève en un hymne à la survie.

Avec The Rising, Bruce Springsteen a retrouvé ses potes, ses collègues, son équipe, un groupe de rock que l'on peut prendre pour une métaphore des valeurs ouvrières de l'Amérique. Dès la pochette, on comprend : rien d'abstrait, d'artistique, d'élégant. On n'est pas chez Radiohead, ces Salvador Dali du spleen rock, ni dans l'hyper-cohérence sémiologique façon U2 : on a même le droit à une traduction en français des chansons, ce que l'on n'a pas vu depuis belle lurette dans le rock.

On redécouvre donc le Springsteen rocker pur et dur, avec guitares musclés et rythmiques imposantes qui, tirent souvent l'album vers les sommets.

Les solides séductions du E Street Band sont toujours là, bien sûr, du gros sax et des cymbales pour les doigts de fée du saxophoniste Clarence Clemons aux guitares de Nils Lofgren et Steven Van Zandt, cinq voix différentes, quatre guitares, une mandoline, un banjo, un accordéon et le violon de Soozie Tyrell (nouvelle venue dans le groupe).

Mais aussi la voix large de Springsteen en chef de famille conscient de sa charge :nourrir, élever, soutenir, malgré tout. Si un franc trouble s'affirme çà et là, qui lui fait implorer le Seigneur plus souvent que dans aucun autre de ses disques, pour accompagner cet évangile selon saint Bruce, les neuf musiciens du E Street Band sont parfaits.

Car, et c'est là l'une des surprises majeures de ce nouvel enregistrement de Springsteen, The Rising tient bien la route.

Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour que The Boss se plante une nouvelle fois en beauté : retrouvailles avec The E-Street Band au grand complet (Van Zandt, Lofgren, Tallent, Clemmons, Weinberg, etc.), combo de menuisiers à réputation tapageuse dont il s'était sagement débarrassé (en studio) dès 1984 ; comportement paranoïaque de son label, couvant l'objet comme s'il s'agissait d'un document classé secret-défense…

Contrairement à ce que l'on pouvait attendre à quelques semaines de la célébration du premier anniversaire du 11 septembre 2001, The Rising n'est en effet pas un disque va-t-en-guerre, ni un brûlot revanchard et mobilisateur, comme l'Amérique profonde en a tant connu au moment de la guerre du Golfe. Mais plutôt une sorte d'album photo aux tons sépia, articulé autour du deuil et du sentiment de solitude insupportable découlant de celui-ci.

Il y a dans ce disque beaucoup de prières, de ruines, de désir de se cramponner à son amour, d'espoir et, finalement, de confiance affirmée.

Pas mal de retenue et beaucoup de dignité. Ce n'est pas Nebraska, ni The Ghost of Tom Joad, bien sûr, mais ce n'est pas non plus Born in the USA, brûlot anti-establishment malencontreusement interprété en hymne impérialiste. A croire que la traversée du désert de Bruce Springsteen, tricard des charts depuis belle lurette, lui a été finalement profitable. Lui remémorant en tout cas les vertus de l'humilité. Qualité à laquelle il apparaît indispensable de souscrire dès lors qu'on aspire à décrire la vie des petites gens besogneux, matière première du répertoire springsteenien. Au point de séduire parfois jusqu'à l'ennemi présumé...

A en croire la propre mère de Zacarias Moussaoui, Springsteen serait la rock star favorite de son fils, actuellement détenu aux Etats-Unis pour complicité supposée dans l'attentat du 11 septembre, au nom de la religion…

La religiosité, justement n'est jamais loin. Car c'est par la religion essentiellement que les Américains ont amorti le choc de la tragédie. Les morceaux de son dernier album, The rising, ne font qu'évoquer par allégorie le 11 septembre, ou plutôt le 12 : le réveil brutal de l'Amérique qui se croyait invincible.

Un vers de la chanson Mary's Place pourrait résumer à elle seule cet album : « My heart is dark but it's rising » (mon coeur est sombre mais il s'élève). Sur cette dialectique des sentiments (deuil intime/espoir collectif), le chanteur joue sans cesse. Ce faisant, il touche une corde très américaine. Pour trouver les mots justes, Springsteen, au moment d'écrire, a parlé avec quelques veuves de disparus du World Trade Center.

Le fan véritable ne s'était pas trompé: on avait besoin de lui...


Les titres :

1. Lonesome Day

The Rising s'ouvre sur cet énorme tube qu'est Lonesome Day un rock puissant où la guitare et la batterie ne font pas dans la dentelle et où, sur les conseils du producteur, Springsteen a ajouté des plages de violon du meilleur effet.

2. Into The Fire

Première chanson écrite après le drame, Into The Fire, raconte l'histoire d'un pompier pris au piège dans les tours du WTC sur une composition folk qui n'est pas sans rappeler Nebraska. « Le ciel s'effondrait, maculé de sang/Je t'ai entendu m'appeler puis tu as disparu/Dans la poussière, en haut des escaliers, au milieu des flammes », « Tu m'as donné ton amour et laissé choir ton jeune corps/Dans l'escalier au coeur du feu » chante-t-il dans Into the fire .
Le tout, ponctué de prières : « Que votre force nous donne de la force/Que votre foi nous donne de la foi/Que votre espoir nous donne de l'espoir/Que votre amour nous donne de l'amour », lance-t-il au pompier disparu.

3. Waitin' On A Sunny Day

S'ensuit un Waitin' On A Sunny Day qui n'aurait pas fait tache sur Born In The USA, un rock entraînant et plutôt bien balancé où réapparaît le violon du début. Il ose même un plus pittoresque : « Sans toi, je suis comme une majorette qui ne tient pas le rythme ».

4. Nothing Man

Nothing Man, chanson à la fois autobiographique et dédiée aux anonymes de la tragédie, on y retrouve le style et l'esprit de Streets Of Philadelphia, avec un tempo hip-hop lent et enivrant.

5. Countin' On A Miracle

Un chanson bien calibrée rock qui rapproche de la veine de l'album The River, le tout dans une ambiance gospel assourdissante et enchanteresse.

6. Empty Sky

Du pont qui enjambe la rivière Monmouth, Bruce ne peut plus voir les tours du World Trade Center ; c'est tout son désarroi et sa colère qu'il chante dans le très beau Empty Sky ( le ciel vide ) en pensant à l'absente imaginaire qui n'est plus dans son lit : « Je veux un baiser de tes lèvres, un oeil pour un œil »...

7. Worlds Apart.

je vous arrête tout de suite : Rien à voir avec un groupe pop célèbre de 4 garçon dans le vent du début des années 90.
L'une des plus belles compositions de The Rising est, sans nul doute, Worlds Apart. Pour sa dimension symbolique d'abord: aux côtés du E Street Band, le Boss a fait intervenir l'ensemble (tablas, harmonium, chœurs) du groupe pakistanais d'Asif Ali Khan interprétant une chanson religieuse islamique. Les deux mélodies se laissent d'abord découvrir séparément avant de, magiquement, s'entremêler. Ensuite, cette chanson apparaît comme la plus aboutie de l'album, musicalement parlant.

Sous la pluie bénie d'Allah, un monde nous sépare, dit-elle en substance - c'est d'ailleurs son titre : Worlds Apart. La chanson conte l'histoire d'amour contre vents et marées d'un soldat américain et d'une musulmane (Je cherche foi dans tes baisers, réconfort dans ton cœur/Je goûte la semence sur tes lèvres, je lèche tes cicatrices/Mais quand nos yeux se croisent, un monde nous sépare).

Une espèce de compromis saisissant entre world-music et binaire col-bleu trampoline. Une réelle trouvaille. D'autant que Springsteen n'hésite pas à prôner ici le plaisir charnel comme remède au fanatisme religieux : Oublions la vérité, nous la trouverons dans un baiser/Dans ta peau contre ma peau, dans nos cœurs à l'unisson.

8. Let's be friends

Le Boss flirte ici avec la soul, une curiosité dans la discographie du bonhomme.

9. Further On (Up The Road)

La suite de l'album change quelque peu de style et se poursuit avec un Further On (Up The Road) une chanson écrite pour ses fans il ya quelques années qui collent désormais parfaitement au post- 11/09.

10. The Fuse

The Fuse très rock, guitare et batterie en avant rappelant les meilleures compositions de Darkness On The Edge Of Town

11. Mary's Place

Bruce Springsteen et son Band renouent ici avec le New Jersey Sound de son pote Joe Grushecky and The Houserockers, dans une chanson colorée teintée d'espoir et d'amitié sincère.

12. You're Missing
You're missing, (NDLR : Tu es absent, tu me manques ou tu manques à l'appel ), bouleversante ballade, il s'immerge dans une famille qui n'a pas fait le deuil d'un père disparu.

« Le soir tombe et j'ai trop de place dans mon lit », confie ainsi You're Missing.
Il décrit le manque dans un mélange de paroles simples et touchantes « Tasses à café sur le comptoir, vestes sur les chaises, journaux sur le seuil, mais tu n'es pas là ».

13. The Rising

The Rising d'abord, morceau éponyme et brillant où le Boss donne la plaine mesure de son talent de songwriter.
Un refrain efficace qui me en exergue toute la puissance rock de Springsteen

14. Paradise

Dans l'impressionnant Paradise (aux accents émouvants de The Ghost Of Tom Joad), il fait même parler un kamikaze non identifié qui se fait sauter avec sa bombe : « Au milieu de la place du marché bondée/Je retiens mon souffle et ferme les yeux/Et j'attends le paradis. »


15. My City Of Ruins

Et, pour finir, une nouvelle orchestration pour le groupe de My City Of Ruins, une ballade gospel, où des chœurs répètent inlassablement « Come on rise up ! » (NDLR : Allez, redresse-toi). Ultime lueur d'espoir pour un disque hanté par le deuil, la mort et l'histoire.

Pour la petite histoire, Bruce Springsteen avait écrit cette chanson pour Nebraska, à propos de la minable ville côtière qui a vu débuter sa carrière dans le non moins miteux « Star Pony Club » une composition dans laquelle il racontait le déclin de son New Jersey natal, et qu'il a magnifiquement réadaptée pour The Rising.
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!

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