Un soir de 1983 : Metallica qui vient de se séparer de son tout premier bassiste, Ron McGovney recherche un noveau bassiste
Les membres restants se rendent à une soirée de groupes underground, une sorte de tremplin en quelque sorte, quand soudain, ils entendent "le solo guitare le plus rapide et précis" qu'ils aient jamais entendu de leurs propres oreilles, et s'avancent donc curieux vers le coin d'où semble sortir ce "bruit". Et là, ils restèrent figés, ébahis... C'était un bassiste ! Ils furent ainsi la connaissance de Cliff Burton (à San Fransisco)
Ils le supplient de rejoindre le groupe, et Cliff pose une unique condition : que le groupe de LA s'installe à SF. Et c'est le début d'une aventure formidable. L'album Kill 'em All était déjà prêt, mais les anciens bassiste (Ron) et soliste (Dave Mustaine) étaient virés. Kirk Hammett remplaça Dave et personnalisa légérement l'album en composant le premier solo de la piste The Four Horsemen, et Cliff lui, enregistre un solo impro, en une prise : solo de 4:14 intitulé Anesthesia (Pulling Teeth)
L'album est prêt et personnalisé par les nouveaux membres, et connait un succès mitigé
En 1984 sort l'album Ride the Lightning, source de polémiques à cause de lettres de fans reçues par les membres, où il était écrit que tel fan se reconnaissant dans la chanson Fade to Black et qu'en conséquence ils mettaient fin à leurs jours. Il est bien connu que les polémiques sont un bon moyen dese faire connaitre, et Ride connait un succès plus grnd que son prédécesseur.
S'en suit une tournée, et en 1986, les four horsemen sortent le plus grand album tous genres confonfus (à mon gout), et le manifeste du Heavy Metal (au gout de toute personne ayant un peu de jugeotte :p), Master of Puppets. Un album proche du précédent sur bien des plans.
Tout comme RtL avec Fight fire with fire, on commence doucement, avec l'intro acoustique de Battery. Et alors, à 00:38, les Mets mettent le jus. Un premier riff assez lent, auquel succède un riff beaucoup plus rapide et tout ce qu'il y a de plus prenant. Headbang assuré. Puis viennent les paroles, un éloge de la violence plaisant à mettre en pratique, un premier petit solo, le deuxième riff reprend, tjrs avec les paroles. Vient alors le pont qui suit l'esprit de la chanson, puis le tout premier solo de cet album merveilleux : Wah wah prenante mais pas dévastatrice pour autant, transition à la batterie, avant reprise du 2° riff. Une chanson à pogo... Un dernier riff qui encore une fois amène à un headbang à tout casser.
Deuxième piste, le cultissime Master of Puppets. Un premier riff emblématique de la complexité de Met à l'époque de Cliff, avec presque jamais deux notes identiques de suite. Un deuxième riff dans le même esprit, et un petit solo à la wah-wah qui se termine sur une harmonique, tout ce qu'il faut pour se reposer de la lourdeur des deux premiers riffs. Un troisième riff sur lequel arrivent ces magnifiques paroles (comme très souvent chez Met) qui en fait parlent d'une personne ne pouvant se passer d'héroine, et non d'une quelconque personne machiavélique. Des paroles qu'on se plait à entamer en coeur en live. Revient le deuxième riff, puis le troisème avec le deuxième couplet, et enfin le decrescendo "MASTER, Master, master, master..." Sur lequel arrive ce superbe premier solo, clean au début, puis Kirk entame la mélodie tandis que James continue la rythmique : des rythmes changeants, un solo beau sans être complexe, ni rapide, ça repose après ces deux claques... Mais le même air est ensuite joué avec une wah-wah à vous en tirer des larmes, et vient alors un pont bien heavy au rythme languissant, et le "master ! master ! wheres' the dreams that i've been after ? ...", puis "FIX ME !" et on part sur ce deuxième solo, résolument plus rapide et plus complexe, mais tout aussi superbe, se finissant sur un superbe bend avec vibrato, on entame une sorte de quatrième riff que vous inclurez ou non dans le solo. Puis deuxième et troisième riff, paroles, fin des paroles, et outro, avec les rires... UNE VRAIE CLAQUE
The thing that should not be : une claque, mais quand même moins bien que le reste de l'album. Début doux, et très vite, un riff excellent pas très descriptible, là jme demnde pourquoi je l'écoute si rarement, et croyez moi ça va changer. Une forme originale, deux phrases, riff tout seul, deux phrases, riff tout seul... Refrain. Reprise du riff et de la même forme, Refrain. Viens alors le solo, bien violent sur la wah wah au début, puis ça se calme un peu, un solo très original, j'en ai entendu aucun y ressemblant, mais un peu court malheuresement. La encore il finit au vibrato pour vous emmener dans une dimension envoutante, et on revient sur terre avec le riff, du bon heavy comme on l'aime, ça reprend, paroles, refrain, et le riff reprend pour finir en decrescendo
Welcome Home (Sanitarium) : Magnifique ballade portant sur la vie en asile. Un mi, deux harmoniques aigues, bref un beau début, qui se poursuit sur un beau premier riff, la basse et la batterie entre après sa première répétition. Commence alors le premier solo, un des plus beaux de l'album, pas très technique, ni rapide... James entame des paroles qui vous portent à crier "libérez les fous !" lol Vient un refrain heavy mais pas trop, un deuxième solo (il y a de nombreux solos dans cette ballade) dans le même style que le premier mais bien différent. Deuxième couplet, puis refrain, mais qui cette fois, bien que le même, peut paraitre plus violent car on ne tient plu sur sa chaise. Viens alors le break ou solo, à vous de juger, mais ils vous fera tous bouger et sauter. Un ptit couplet sympa, avant le GROS GROS solo, qui au début martèle les mêmes notes, et on devient alors FOU, tout ça dans l'esprit de la chanson... puis le solo continue, un ptit break, et le solo repart de plus belles, plus beau à chaque note et à chaque mesure. Une fin à couper le souffle, et qu'en dire dans le live Cliff 'em All !? Outro batterie, puis un denrier accord la gratte.
Vient ensuite le morceau le pls heavy de l'album : Disposable Hero. Riff plus que lourd, jamais le heavy n'a jamais aussi bien porté son nom. Petit truc à la wah wah par Kirk. Deuxième riff, qui le croiera ? ENCORE PLUS HEAVY, mais cette fois ci il est rapide. Encore petit truc sympa à la wah wah. Un troisième riff toujours très heavy, puis on reprend le deuxième riff : il semble lent, très lent, languissant. Puis quatrième riff avec refrain. Cinquième riff avec deuxième partie du refrain. Reprise du second riff, et là, c'ets en écoutant attentivement la batterie que l'on se rend compte que ce riff en plus d'être très lourd est rapide. Bref, bon travail en surface et en profondeur... ça déménage, puis Refrain, tjrs pareil. Pont très accrocheur, petit passage sympa au chant et on ets parti pour le plus long solo de l'album. Il faudrait bien des pages pour le décrire dans son intégralité, donc en résumé je dirais : inrésumable : trop de diverses parties, toutes différentes, différents rythmes, mais tout s'emboite à merveille. MERCI CLIFF. Un solo qui tape dans les 2 min, et qui avec un refrain très long porte ce titre merveilleux à 8 min 16, mais pas une seconde d'ennui. Titre très accrocheur, mais un peu touffant à écouté répétée. On reprend avec les riffs, comme au début, les paroles... Mais la lourdeur est ratrappée par le reste de l'album, qui propose toute une palette de sonorités et de sentiments. Bref rien à redire, titre engagé contre la guerre, et qui fait passer l'horreur de la guerre par ses paroles et ses riffs lourdissimes. On étouffe mais c'est pour la bonne cause.
Un morceau presque aussi heavy, mais plus court : Leper Messiah. Chanson sur dieu et jésus, qui prend la place de l'indescriptible Creeping Death sur RtL. Un premier riff, heavy encore une fois, un deuxième riff heavy [c'est pas un album de bluesman :p] un troisième riff heavy [ni de jazzman ] et arrivent les paroles, qui à mon avis leur on valu de se faire des amis du clergé... Une critique encore plus vigoureuse que dans Creeping Death (un peu trop à mon avis, ça peut rebuter certains croyants alors que Creeping Death amène à réflechir sur nos croyances), un refrain, on repart sur les riffs. Refrain, pont et... S O L O ! un de mes préférés. Cette chanson ressemble un peu sur tous le splans à la précédente, mais sans en être une copie conforme. Un solo très aigu, rapide, avec un Treble très haut, tout ce qu'il faut pour déboucher les oreilles après cette débauche de riffs lourds, graves et plus ou moins lents. On reprend après cette bouffée d'air avec les riffs, les paroles, et une outro qui reprend les dernièrs notes alorq qu'on croit la piste finit. Un ptit cadeau de 2sec.
Place au plus bel instrumental qui soit, Orion. C'est partie pour une bonne lecture. "Riff" de 3 notes en crescendo, avec une batterie très accrocheuse, qui arrose ce crescendo un peu "sec". Et c'est parti pour le premier véritable riff à 00:58. Un coup de génie de plus de Cliff, puis un passage qui sonne selon les membres du groupe "spacy" et qui a donc fait que le - sacré - morceau porterait ce nom. Un 3° riff à la gratte qui laisse une très large place à la basse, qui martèle des séries de 2-2-2-2-2-2-2 ou de 3-3-3-3-3-3-3-3 avec une wah-wah, un mixage, et un tout qui font que l'on entend quelque chose qu'on n'avait jamais entendu auparavant. On s'élève donc dans la voute étoilée en quête de cette constellation, puis un 4° riff ressemblant au 3° ralentit notre élan. Mais ce n'est que pour repartir de plus belle avec ce premier solo, joué par James, juste après la reprise du 2° riff. MAGNIFIQUE solo, venu d'ailleurs, venu de haut, venu de l'inconnu, pas très compliqué, mais quand même un peu sur la fin, et qui vous fait accéder à quelque chose que vous ne pourrez décrire (non non je n'écoute pas Orion sous taz lol). Un premier solo basse avec des petits échos d'harmoniques, et on part ensuite sur un deuxième solo guitare : à partir de ce moment il n'est pas évident de déterminer si on entend un solo, un pont, un break, quand le solo s'arrête, combien il y a de solos. Et celà tant les parties se succédant sont différentes mais se joignent à merveille. Commence à mon gout un troisième solo à 05:40. Un solo très beau, lent, simple, comme dans l'esprit des 6 premières minutes de cet instrumental. Puis une descente de manche qui vient au bon moment, un solo dans les tous aigus, un solo basse qui ressemble à un solo guitare tant il est rapide, le BREAK ! Break le plus émouvant de l'album ! Et on rentre alors dans quelque chose... de jamais vu. Un solo beaucoup plus rapide, plus complexe, au son plus brut, plus agressif et qui s'oppose radicalement à tout ce qui précède. On se dit alors qu'on n'est plu sur terre, et qu'on a accédé à Orion... Puis Troisème riff en decrescendo... Sensationnel
Très beau passage à une autre chanson : Crescendo sur les aigus... On en arrive à la dernière piste mais pas des moindres : Damage Inc. Le tout s'enchaine à merveille, et on entame le riff le plus violent de tout l'album après une intro bien rodée
Petit pont, deuxième riff dans l'esprit du premier, puis arrivent les paroles, encore une fois élogieuses de la violence et de la destruction "blood will folloooow bloooodd !!" Pont, Encore riff, toujours aussi rapide, une énième claque monumentale. Pont pre-solo qui vous fera suer, avant le solo le plus rapide de l'album. Une chanson dévastatrice. Le solo ralentit, pour repartir de plus belle, avec cette fois ci une wah wah en prime. On reprend sur les riffs, paroles, et on se dit "quel album ! et ça continue encore longtemps comm ça..." quand tout à coup les four horsemen démontre qu'ils sont passés maitres dans l'art de se faire désirer : l'outro la plus brutale que j'ai entendue à ce jour ... à peine deux-tois notes et c'est finit. Le jour où je venais de l'acheter et de l'écouter en entier pour la prmeière fois, j'en avais une boule dans la gorge. C'est donc une piste résolument rapide, en contraste absolu avec les quelques chansons précédents, depuis The thing that should not be.
En résumé, un album qui vous fera connaitre bien des choses, et plus dun sentiment par chanson, sans pour autant être un vulgaire banc d'essai de sentiments comme Load/Reload. Un album qui commence et s'achève sur l'éloge de la violence, du vrai heavy metal, mais qui entre ces deux chansons explore bien des horizons. Je vais pas conclure trop longuement, ça vous obligera à tout lire :p, et je crois que j'ai utilisé assez deplace sur ce forum avec ce post...
Cliff 'em all
F e e d Y o u r H e a d
Radiohead ? Ouais, c'est du mauvais Pink Floyd quoi...