Chronique de mon album préféré

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lemg
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    lemg
    le 15 Juin 2005, 17:11
Autant le dire dire tout de suite, je n'ai pas un album favori, mais beaucoup trop. Je vais donc piocher dedans, avec un critère totalement objectif puisqu'il s'agit de l'album dont je peux parler sans avoir à me creuser la tête.
Alors on y va :

Album : Achtung baby
Artiste : U2




Dernier concert du lovetown tour accompagnant la sortie de rattle&hum et Bono, toujours prompt à l'ouvrir sans trop laisser placer au doute va lâcher sa petite bombe à retardement. Quelques mots et les fans présents dans la salle repartent sceptiques. "T'as compris ce que j'ai compris qu'il fallait comprendre ou quoi ? Le groupe arrête, c'est bien ça qu'il a dit ?"
Nous approchons alors la fin de décennie, les années 80, aussi surnommées les années accrochez-y-tout-ce-qui-vous-déplait-pas-de-doute-ça-vient-de-là.

Quelques soubresauts de l'histoire plus tard : achtung baby.

Un mot : renaissance.
Une ville : Berlin.
Un groupe : U2, sans qu'on soit vraiment sûr de ce qu'on avance. Et l'on ne remerciera jamais assez celui qui nous aura épargné une rumeur McCartneyesque du type Bono est mort, parce que là on y aurait cru.

"Paul Hewson est mort depuis longtemps" déclare de nos jours le chanteur.
Quant à son double Mr Vox, il confirme ce qu'on sait déjà, c'est un chat.
Avec plusieurs vies.
En 91, le chat noir fait les poubelles d'un Berlin dont l'ablation récente de la verrue-mur ne va pas sans douleur.
C'était obligatoire, il fallait se réinventer, c'est sans doute ce qu'il fallait comprendre lors de ce fameux dernier concert du lovetown tour. Ce sera rude, tout va y passer, et il faudra guetter quelques sons typiquement edgiens pour s'auto persuader qu'on ne s'est pas trompé de disque.
Aux commandes : Eno, Lanois, Lillywhite en ultime renfort quand tout s'effrite. Le groupe erre dans la cité allemande pendant des mois et n'en revient qu'avec deux chansons et demi. La paranoïa vole bas en cette saison. Larry Mullen Jr par exemple, contraint de reconnaître son cocufiage par une bande de boïtes à rythme et samplers dont les atours n'ont rien à envier aux pires fanfreluches des putes berlinoises.
Deux chansons et demi.
Achtung baby l'album berlinois, celui qu'on rapproche de la trilogie du sieur Bowie, doit autant à l'Irlande et ses habitudes qu'à la cité allemande.
C'est de retour en terrain connu que les éponges vont régurgiter.
La demi-chanson va venir se greffer sur une autre ébauche, et après des journées de doute, ils vont enfin en tirer quelque chose.

Et au final, d'une production pointilliste émergent :

Zoo station. "I'm ready for the laughing gas." Pas de doute, Bono a changé. L'humour est donc entré dans le groupe, quelque soit l'étroitesse de la porte. The edge reste the edge, mais il faut se pincer quand même. Les séjours autour de la gare berlinoise ont porté leurs fruits.

Even better than the real thing. Lillywhite au garde à vous.

One. Tout un symbole : "n'abandonnez jamais vos demi-chansons !"

Until the end of the world. Wim Wenders traîne dans le coin.

Who's gonna ride your wild horses. Ca, on ne peut pas répondre, mais ça a l'air de le travailler.

So cruel. Piano brumeux, guitares-barbelés, c'est U2 vous dîtes ?

The fly. Et puisqu'il leur faut une rock star forcément mégalo, puisque toute tentative de s'excuser d'être là sera veine : the fly, lunettes à l'appui comblera toutes les espérances. Du cynisme à revendre, la rockstar assumée telle que dans vos pires cauchemars. Derrière, ça ne rigole pas, Larry à des choses à prouver. En tête : on ne le cocufie pas comme ça, sans raison.

Mysterious ways. "It's alright, it's allright, it's allright." Chanson funk, sexy, groovy.

Trying to throw your arms around the world. On peut toujours essayer mais c'est difficile.

Ultraviolet. "Light my way" dit-il. D'accord.

Acrobat. Peut-être le titre résume-t-il la position du groupe à cemoment. A lbum difficle, quant à la tournée à venir, ça risque de surprendre. U2 conceptuel ? Il vaut mieux être souple. Réflexion qui s'applique également aux fans, qui vont pouvoir éprouver leur fanitude.

Love is blindness. Et c'est fini. La brume et les fantômes ont intérêt à détaler, on va passer à la séquence mal aux yeux :

Place à ZooTV, the fly et ses poses expressives. Mc Phisto, sa tenue de rocher Suchard (copyright Zegut), et ses coups de fil (Bush père, un taxi, une pizza, vatican...). Place aux écrans, aux Trabant qui s'entrechoquent sous les coups de boutoir de Larry - mais tu sais bien qu'on ne peut pas se passer de toi - Mullen. The edge reste the edge, le pilier qui retient le groupe.
ZooTV qui accouche d'un album expédié (zooropa) et dont le financement tient grâce au merchandising.

Autour le monde évolue, la télé nous propose des points verts toute la nuit.
Dans son blade runner itinérant, le fameux plusgrandgroupeirlandaisdetouslestemps braque les années 90 mieux qu'un train postal.
Ils ont survécu, ils sont plus forts.
funk you!
Allez, moi aussi ma modeste contribution pour ce topic très cool. Je prends un des albums qui m'a le plus marqué, sans que ce soit forcement mon preferé maintentant.

Mother's milk by the Chili Peppers:



1989, EMI USA.

Même si j'aurais aimé decouvrir les Chili Peppers avec cet album et être ainsi un fan de la vielle epoque, je dois avouer que je les ai connu à l'epoque de One Hot Minute (album génial aussi d'ailleurs ) mais pour une raison qui m'echappe encore, c'est Mother's Milk qui était resté collé sur ma platine a un moment pas facile de ma vie.

Les RHCP ont pondu cet album quand ils étaient encore jeunes et très sauvages, et somme toute assez meconnus. De plus, c'etait un moment dur pour le groupe puisque leur guitariste Hillel Slovak venait de déceder. Pour le remplacer et continuer de faire vivre le groupe ils ont choisi un jeune guitariste fougeux qui était fan du groupe et connaissait par coeur jusqu'au moindre lick de Slovak: John Frusciante. Vous connaissez l'histoire.

Les RHCP ont reussi le tour de force de sortir de nouvelles forces et de les infusser dans Mother's milk. On ressent leur energie, leur force positive dans chaque chanson. De plus, leur technique avec les instruments commençait a être au point. Maintenant ils étaient capables de jouer tout ce dont ils avaient envie.

C'est un album où ils étaient encore modestes et avaient envie de rendre hommage a leurs idoles. Ça c'est gâché par la suite. On retrouve une reprise du Higher Ground de Stevie Wonder (une grande influence pour le groupe, et nottamment pour Anthony), une chanson dediée à Magic Johnson, et une reprise de Fire de M. Hendrix (une très grande influence pour leur musique).

Mais les RHCP ont aussi composé de très bonnes chansons pour cet album, comme la merveilleuse Subway to Venus (avec Flea qui montre ses talents à la trompette), Knock me down (a mon goût une des meilleures chansons de pop contemporain), Sexy mexican maid (du funk très sleazy, mais finalement c'est ça le vrai funk (la transipiration après le sexe NDR) ou Punk rock classic (ou ils ne se font pas beaucoup d'amis, en critiquant durement le star system, comme quoi ils ont bien changé depuis ). Une des choses qui m'amusent le plus c'est de casser tout le monde qui me dit aimer Crazy Town. Je leur fait écouter Pretty Little Ditty pour qu¡'¡ls voient comment des faux groupes se constituent une notorieté en copiant un petit riff sans importance pour les RHCP et en le repetant jusqu'a plus soif. C'est d'ailleurs une activité très amusante a faire avec tous les autres faux groupes. On peux s'eriger en une sorte de messie du rock, et rendre un grand service aux gens qui nous entourent.

Voila, pour moi Mother's Milk fait partie de ce genre de disques qui surgissent un peu par hasard, composés par un groupe jeune et un brin naif, et qui sont obligés de sortir des forces nouvelles pour surmonter leurs problemes et aller de l'avant.
Membre de plein de clubs déjà: le GODIN PEOPLE, le Randall user's club, le Pignose user's club, le Edward's otaku club, le fantastic Stubby 3mm user's club (quoi il n'existe pas celui là?!?)...
super_mario
allez j'me lance:

De la soul - 3 feet high and rising

les chansons sont cool, surtout la 3 et la 20.
dave70
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    dave70
    le 15 Juin 2005, 20:53
super_mario a écrit :
allez j'me lance:

De la soul - 3 feet high and rising

les chansons sont cool, surtout la 3 et la 20.


C'est sa la chronique??????????????????
Sex, drugs and Rock'n'Roll, la devise de ts les rockeurs
vincentvince


J'ai découvert l'album assez tard, vers 1978. C'est selon moi le meilleur album du groupe (et, pour rappel c'est le troisième album, sorti en 1974.

J'adore cet album parce qu'il représente la quintessence de ce qu'est QUEEN; un groupe qui se sent à l'aise dans des styles variés, et surtout, le fait avec TALENT.

On alterne ici
des morceaux bien péchus (Brighton Rock, Stone Cold Crazy), des morceaux au tempos plus lents, avec la marque de fabrique du groupe,

des harmonies vocales dont eux seuls ont le secret (Killer Queen, Flick Of The Wrist)

des petites sucreries très courtes mais oh combien réussies (Dear Friend, Lily Of The Valley)

des choses un peu plus inhabituelles, et hors format (Bring Back That Leroy Brown, aux accents jazzy; ou encore In The Lap Of The Gods, avec cette intro qui, je l'avoue, m'effrayait au début, avec le chant suraigü de Taylor, puis la voix de Freddie, avec la bande au ralenti)

Les autres morceaux sont excellents également, avec Tenement Funster, composé par Taylor (à mon sens, une de ses meilleures compos dans le groupe), et bien évidemment Now I'm Here, que je trouve vraiment longuet sur Live Killers, mais parfait sous sa forme originale.

A écouter de toute urgence !!!!
PISS and LAUGH
vincentvince
Et ben ??? Pas plus de chroniques que ça ? Je suis assez étonné
L'idée est pourtant excellente ....
PISS and LAUGH
Born to run
vincentvince a écrit :
Et ben ??? Pas plus de chroniques que ça ? Je suis assez étonné
L'idée est pourtant excellente ....


moi aussi...
je suis déçu...



(non, ce n'est pas un "up!", j'vous le jure m'ssieu l'agent!!!)
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!
MGR
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    MGR
    le 20 Juin 2005, 14:36
Born to run a écrit :
vincentvince a écrit :
Et ben ??? Pas plus de chroniques que ça ? Je suis assez étonné
L'idée est pourtant excellente ....


moi aussi...
je suis déçu...



(non, ce n'est pas un "up!", j'vous le jure m'ssieu l'agent!!!)


C' est clair c' est une chouette idée...Mais les guitaristes semblent féneant au clavier on diré....Moi je vous en reserve une pour bientot promis..

Mai aprés car moi j' suis djeunz et jeudi c' est mon bac!!!!
Snif que la vie est cruelle
désolé
Al Miquiztli
bon, je vais essayer de préparer ma chronique de l'un de mes albums préférés (trop dur de choisir LE préféré...) :
Adagio - Underworld




Rendez-vous dans quelques jours pour la chronique!!!!
bendpulloffhammer
un de mes albums ,il y en a tellement
disons que là , j'étais aussi au concert c'est pas hyper pro
beaucoup de sentiments
Lou Reed rock'n' Roll animal' sorti en 1974
Credits
Ray Colcord Keyboards
Dinky Dawson Live Mixing
Pentti "Whitey" Glan Drums
Mike Hartry Digital Transfers
Michael Hill Liner Notes
Frank Hubach Engineer
Steve Hunter Guitar
Prakask John Bass
Steve Katz Producer

tracks
1 Intro / Sweet Jane Hunter, Reed 7:57
2 Heroin Reed 13:16
3 White Light/White Heat Reed 5:11
4 Lady Day Reed 4:00
5 Rock & Roll Reed 10:08


L'album d'un Concert vécu .l'album ou Lou ,sorti de sa période transformer
et Berlin prouve sur cet excellent Live ,qu'il peut donner un pur moment de rock

1) intro
le groupe attaque ,alors que Lou n'est pas encore rentré sur scène.
On remarque immédiatemment la bonne qualité du son de ce concert;
les deux excellents gratteux de service : Steve hunter et Dick wagner
Ces deux guitaristes passeront la plupart du temps à se renvoyer de
phénoménales solos ( chague guitariste amenant son propre son ,sa propre touche)
Sans compter par les qualités des autres musiciens : John Prakash à la basse
et Pentti Glan à la batterie ,plus l'apport discret mais efficace
de Ray Colcord aux claviers

Ca monte déjà pas mal jusqu'au moment où

2 Sweet Jane
Lou fait son entrée sous les applaudissements et des solos illuminées
Lou habillé tout en noir ,les yeux cernés de khol dans un visage blafard
les cheveux décolorés où ultime provocation ,un sigle dit maudit a été rasé sur son crane
il se projette dans une lumière pale
Version de 8 mn de cette chanson ,une des plus connues,
La voix de lou est géniale ,très audible et cela durant tout le concert
On décèle parfaitement tous ses sentiments ,sa fureur parfois
Les musiciens depuis l'intro ont déjà montré leur compétence
le son est là aussi parfait

2 heroin
Sur quelques arpèges ,lou entame son Hymne ,la chanson sur l'héroine
sa drogue et compagne maudite et pourtant longtemps favorite
Durant près de 13 mn ,c'est un enchainement de solos ,de montées ,des moments intimes,éclairés par Ray Colcord aux claviers ,et surtout une basse,qui pulse comme les battements de notre coeur ,comme pour coller aux paroles ,celles de la drogue qui pénètre dans le sang
le trip s'achève ,dans la lumière d'un fulgurant solo , on aurait pas pu
réver mieux pour un flash qu'essaye de nous faire vivre Lou

3 White light White heat
Dans le même esprit ,mais en beaucoup plus hard ,quant au tempo
les lumières blanches des projos ,soulignent les musiciens
Riffs hards ,la basse vous scotche littéralement ,impossible
de ne pas la ressentir physiquement. on se mets à s'agiter
furieusement. Comme dans tout cet album ,les deux gratteux vont se répondre
et c'est très chaud durant plus de 5 mn

4 Lady Day
Après la drogue ,c'est une autre facette de la personnalité de lou ,annoncée
pour le grand public avec 'Transformer' album d'où est tiré ce titre
Lou exprime beaucoup aussi sur ce morceau , il rugit des 'no no ,no
comme pour expurger des mauvais souvenirs ,les guitares se faisant echo
dans des paroxysmes qui vous bouleversent


5 rock n roll
Le chef d'oeuvre ,pour moi de cet album
pendant 10 mn ,Hunter et Wagner sont omniprésents ,surtout lorsque Lou se retirera dans l'ombre A t-il eu sa dose de lumière ,ou est ce le moment ,ou seules les guitares vont pouvoir exprimer ses sentiments exacerbés ?
superbement enregistré ,chaque guitare sort sur une enceinte ,le tout
sur une basse qui ,comme dit précédemment ,vous fait vibrer dans votre corps
Si une guitare peut paraitre plus funky ,l'autre viendra lui répondre comme une fusée hard qui est là pour vous donner le coup final ,le décollage immédiat

Sans doute pour moi ,l'un des meilleurs albums live jamais enregistré
je vous le conseille ,on arrive à le trouver à petit prix
il n'a pas pris une ride ,c'est le top
bendpulloffhammer
Born to run a écrit :
vincentvince a écrit :
Et ben ??? Pas plus de chroniques que ça ? Je suis assez étonné
L'idée est pourtant excellente ....


moi aussi...
je suis déçu...



(non, ce n'est pas un "up!", j'vous le jure m'ssieu l'agent!!!)

bah moi c'est un vrai up
j'ai fait un texte qui n'est pas pro
donc faites comme moi :ce que vous pouvez car si vous blablatez sur certains sujets ,essayez de blablatez sur un album ,avec quand même les précisions dues aux particularités de cet album..lachez vous
c'est vrai je suis surprise
il est loin le temps où
Absolut Fender
Un soir de 1983 : Metallica qui vient de se séparer de son tout premier bassiste, Ron McGovney recherche un noveau bassiste
Les membres restants se rendent à une soirée de groupes underground, une sorte de tremplin en quelque sorte, quand soudain, ils entendent "le solo guitare le plus rapide et précis" qu'ils aient jamais entendu de leurs propres oreilles, et s'avancent donc curieux vers le coin d'où semble sortir ce "bruit". Et là, ils restèrent figés, ébahis... C'était un bassiste ! Ils furent ainsi la connaissance de Cliff Burton (à San Fransisco)
Ils le supplient de rejoindre le groupe, et Cliff pose une unique condition : que le groupe de LA s'installe à SF. Et c'est le début d'une aventure formidable. L'album Kill 'em All était déjà prêt, mais les anciens bassiste (Ron) et soliste (Dave Mustaine) étaient virés. Kirk Hammett remplaça Dave et personnalisa légérement l'album en composant le premier solo de la piste The Four Horsemen, et Cliff lui, enregistre un solo impro, en une prise : solo de 4:14 intitulé Anesthesia (Pulling Teeth)
L'album est prêt et personnalisé par les nouveaux membres, et connait un succès mitigé
En 1984 sort l'album Ride the Lightning, source de polémiques à cause de lettres de fans reçues par les membres, où il était écrit que tel fan se reconnaissant dans la chanson Fade to Black et qu'en conséquence ils mettaient fin à leurs jours. Il est bien connu que les polémiques sont un bon moyen dese faire connaitre, et Ride connait un succès plus grnd que son prédécesseur.
S'en suit une tournée, et en 1986, les four horsemen sortent le plus grand album tous genres confonfus (à mon gout), et le manifeste du Heavy Metal (au gout de toute personne ayant un peu de jugeotte :p), Master of Puppets. Un album proche du précédent sur bien des plans.
Tout comme RtL avec Fight fire with fire, on commence doucement, avec l'intro acoustique de Battery. Et alors, à 00:38, les Mets mettent le jus. Un premier riff assez lent, auquel succède un riff beaucoup plus rapide et tout ce qu'il y a de plus prenant. Headbang assuré. Puis viennent les paroles, un éloge de la violence plaisant à mettre en pratique, un premier petit solo, le deuxième riff reprend, tjrs avec les paroles. Vient alors le pont qui suit l'esprit de la chanson, puis le tout premier solo de cet album merveilleux : Wah wah prenante mais pas dévastatrice pour autant, transition à la batterie, avant reprise du 2° riff. Une chanson à pogo... Un dernier riff qui encore une fois amène à un headbang à tout casser.

Deuxième piste, le cultissime Master of Puppets. Un premier riff emblématique de la complexité de Met à l'époque de Cliff, avec presque jamais deux notes identiques de suite. Un deuxième riff dans le même esprit, et un petit solo à la wah-wah qui se termine sur une harmonique, tout ce qu'il faut pour se reposer de la lourdeur des deux premiers riffs. Un troisième riff sur lequel arrivent ces magnifiques paroles (comme très souvent chez Met) qui en fait parlent d'une personne ne pouvant se passer d'héroine, et non d'une quelconque personne machiavélique. Des paroles qu'on se plait à entamer en coeur en live. Revient le deuxième riff, puis le troisème avec le deuxième couplet, et enfin le decrescendo "MASTER, Master, master, master..." Sur lequel arrive ce superbe premier solo, clean au début, puis Kirk entame la mélodie tandis que James continue la rythmique : des rythmes changeants, un solo beau sans être complexe, ni rapide, ça repose après ces deux claques... Mais le même air est ensuite joué avec une wah-wah à vous en tirer des larmes, et vient alors un pont bien heavy au rythme languissant, et le "master ! master ! wheres' the dreams that i've been after ? ...", puis "FIX ME !" et on part sur ce deuxième solo, résolument plus rapide et plus complexe, mais tout aussi superbe, se finissant sur un superbe bend avec vibrato, on entame une sorte de quatrième riff que vous inclurez ou non dans le solo. Puis deuxième et troisième riff, paroles, fin des paroles, et outro, avec les rires... UNE VRAIE CLAQUE

The thing that should not be : une claque, mais quand même moins bien que le reste de l'album. Début doux, et très vite, un riff excellent pas très descriptible, là jme demnde pourquoi je l'écoute si rarement, et croyez moi ça va changer. Une forme originale, deux phrases, riff tout seul, deux phrases, riff tout seul... Refrain. Reprise du riff et de la même forme, Refrain. Viens alors le solo, bien violent sur la wah wah au début, puis ça se calme un peu, un solo très original, j'en ai entendu aucun y ressemblant, mais un peu court malheuresement. La encore il finit au vibrato pour vous emmener dans une dimension envoutante, et on revient sur terre avec le riff, du bon heavy comme on l'aime, ça reprend, paroles, refrain, et le riff reprend pour finir en decrescendo

Welcome Home (Sanitarium) : Magnifique ballade portant sur la vie en asile. Un mi, deux harmoniques aigues, bref un beau début, qui se poursuit sur un beau premier riff, la basse et la batterie entre après sa première répétition. Commence alors le premier solo, un des plus beaux de l'album, pas très technique, ni rapide... James entame des paroles qui vous portent à crier "libérez les fous !" lol Vient un refrain heavy mais pas trop, un deuxième solo (il y a de nombreux solos dans cette ballade) dans le même style que le premier mais bien différent. Deuxième couplet, puis refrain, mais qui cette fois, bien que le même, peut paraitre plus violent car on ne tient plu sur sa chaise. Viens alors le break ou solo, à vous de juger, mais ils vous fera tous bouger et sauter. Un ptit couplet sympa, avant le GROS GROS solo, qui au début martèle les mêmes notes, et on devient alors FOU, tout ça dans l'esprit de la chanson... puis le solo continue, un ptit break, et le solo repart de plus belles, plus beau à chaque note et à chaque mesure. Une fin à couper le souffle, et qu'en dire dans le live Cliff 'em All !? Outro batterie, puis un denrier accord la gratte.

Vient ensuite le morceau le pls heavy de l'album : Disposable Hero. Riff plus que lourd, jamais le heavy n'a jamais aussi bien porté son nom. Petit truc à la wah wah par Kirk. Deuxième riff, qui le croiera ? ENCORE PLUS HEAVY, mais cette fois ci il est rapide. Encore petit truc sympa à la wah wah. Un troisième riff toujours très heavy, puis on reprend le deuxième riff : il semble lent, très lent, languissant. Puis quatrième riff avec refrain. Cinquième riff avec deuxième partie du refrain. Reprise du second riff, et là, c'ets en écoutant attentivement la batterie que l'on se rend compte que ce riff en plus d'être très lourd est rapide. Bref, bon travail en surface et en profondeur... ça déménage, puis Refrain, tjrs pareil. Pont très accrocheur, petit passage sympa au chant et on ets parti pour le plus long solo de l'album. Il faudrait bien des pages pour le décrire dans son intégralité, donc en résumé je dirais : inrésumable : trop de diverses parties, toutes différentes, différents rythmes, mais tout s'emboite à merveille. MERCI CLIFF. Un solo qui tape dans les 2 min, et qui avec un refrain très long porte ce titre merveilleux à 8 min 16, mais pas une seconde d'ennui. Titre très accrocheur, mais un peu touffant à écouté répétée. On reprend avec les riffs, comme au début, les paroles... Mais la lourdeur est ratrappée par le reste de l'album, qui propose toute une palette de sonorités et de sentiments. Bref rien à redire, titre engagé contre la guerre, et qui fait passer l'horreur de la guerre par ses paroles et ses riffs lourdissimes. On étouffe mais c'est pour la bonne cause.

Un morceau presque aussi heavy, mais plus court : Leper Messiah. Chanson sur dieu et jésus, qui prend la place de l'indescriptible Creeping Death sur RtL. Un premier riff, heavy encore une fois, un deuxième riff heavy [c'est pas un album de bluesman :p] un troisième riff heavy [ni de jazzman ] et arrivent les paroles, qui à mon avis leur on valu de se faire des amis du clergé... Une critique encore plus vigoureuse que dans Creeping Death (un peu trop à mon avis, ça peut rebuter certains croyants alors que Creeping Death amène à réflechir sur nos croyances), un refrain, on repart sur les riffs. Refrain, pont et... S O L O ! un de mes préférés. Cette chanson ressemble un peu sur tous le splans à la précédente, mais sans en être une copie conforme. Un solo très aigu, rapide, avec un Treble très haut, tout ce qu'il faut pour déboucher les oreilles après cette débauche de riffs lourds, graves et plus ou moins lents. On reprend après cette bouffée d'air avec les riffs, les paroles, et une outro qui reprend les dernièrs notes alorq qu'on croit la piste finit. Un ptit cadeau de 2sec.

Place au plus bel instrumental qui soit, Orion. C'est partie pour une bonne lecture. "Riff" de 3 notes en crescendo, avec une batterie très accrocheuse, qui arrose ce crescendo un peu "sec". Et c'est parti pour le premier véritable riff à 00:58. Un coup de génie de plus de Cliff, puis un passage qui sonne selon les membres du groupe "spacy" et qui a donc fait que le - sacré - morceau porterait ce nom. Un 3° riff à la gratte qui laisse une très large place à la basse, qui martèle des séries de 2-2-2-2-2-2-2 ou de 3-3-3-3-3-3-3-3 avec une wah-wah, un mixage, et un tout qui font que l'on entend quelque chose qu'on n'avait jamais entendu auparavant. On s'élève donc dans la voute étoilée en quête de cette constellation, puis un 4° riff ressemblant au 3° ralentit notre élan. Mais ce n'est que pour repartir de plus belle avec ce premier solo, joué par James, juste après la reprise du 2° riff. MAGNIFIQUE solo, venu d'ailleurs, venu de haut, venu de l'inconnu, pas très compliqué, mais quand même un peu sur la fin, et qui vous fait accéder à quelque chose que vous ne pourrez décrire (non non je n'écoute pas Orion sous taz lol). Un premier solo basse avec des petits échos d'harmoniques, et on part ensuite sur un deuxième solo guitare : à partir de ce moment il n'est pas évident de déterminer si on entend un solo, un pont, un break, quand le solo s'arrête, combien il y a de solos. Et celà tant les parties se succédant sont différentes mais se joignent à merveille. Commence à mon gout un troisième solo à 05:40. Un solo très beau, lent, simple, comme dans l'esprit des 6 premières minutes de cet instrumental. Puis une descente de manche qui vient au bon moment, un solo dans les tous aigus, un solo basse qui ressemble à un solo guitare tant il est rapide, le BREAK ! Break le plus émouvant de l'album ! Et on rentre alors dans quelque chose... de jamais vu. Un solo beaucoup plus rapide, plus complexe, au son plus brut, plus agressif et qui s'oppose radicalement à tout ce qui précède. On se dit alors qu'on n'est plu sur terre, et qu'on a accédé à Orion... Puis Troisème riff en decrescendo... Sensationnel

Très beau passage à une autre chanson : Crescendo sur les aigus... On en arrive à la dernière piste mais pas des moindres : Damage Inc. Le tout s'enchaine à merveille, et on entame le riff le plus violent de tout l'album après une intro bien rodée
Petit pont, deuxième riff dans l'esprit du premier, puis arrivent les paroles, encore une fois élogieuses de la violence et de la destruction "blood will folloooow bloooodd !!" Pont, Encore riff, toujours aussi rapide, une énième claque monumentale. Pont pre-solo qui vous fera suer, avant le solo le plus rapide de l'album. Une chanson dévastatrice. Le solo ralentit, pour repartir de plus belle, avec cette fois ci une wah wah en prime. On reprend sur les riffs, paroles, et on se dit "quel album ! et ça continue encore longtemps comm ça..." quand tout à coup les four horsemen démontre qu'ils sont passés maitres dans l'art de se faire désirer : l'outro la plus brutale que j'ai entendue à ce jour ... à peine deux-tois notes et c'est finit. Le jour où je venais de l'acheter et de l'écouter en entier pour la prmeière fois, j'en avais une boule dans la gorge. C'est donc une piste résolument rapide, en contraste absolu avec les quelques chansons précédents, depuis The thing that should not be.

En résumé, un album qui vous fera connaitre bien des choses, et plus dun sentiment par chanson, sans pour autant être un vulgaire banc d'essai de sentiments comme Load/Reload. Un album qui commence et s'achève sur l'éloge de la violence, du vrai heavy metal, mais qui entre ces deux chansons explore bien des horizons. Je vais pas conclure trop longuement, ça vous obligera à tout lire :p, et je crois que j'ai utilisé assez deplace sur ce forum avec ce post...
Cliff 'em all

F e e d Y o u r H e a d

Radiohead ? Ouais, c'est du mauvais Pink Floyd quoi...
Fafounet
Ma premiere grosse claque ca a été vers 12 ans. En fouillant dans une pile de cd qu'une cousine a moi m'avait offert (ancienne punkette qui est passé dans le coté obscur du R'n'B). Je trouve un cd avec 3 mecs affreux et un logo étrange, Nekromantix écrit dans un cercueil et un titre évocateur (Curse of the coffin)
Intrigué, je met le cd dans le lecteur et boom. L'explosion avec un E majuscule. Devil Smile qui commence avec ses gargouillis en guise d'intro, et après du pur psychobilly qui donne envie de sauter partout. Suivi de curse of the coffin et son intro saccadée, son riff de fou et Kim Nekroman qui "tabasse" sa contrebasse en poussant des ricanement. Ensuite S/M et ses cris de femmes "épanouie". J'allais de decouverte en découverte jusqu'a la piste 14, Mama don't allow, un cover des années 60 tout simplement enorme pour clore ce chef d'oeuvre du psychobilly. Et depuis je suis accro, je me suis offert la discographie complete de ce groupe mythique qui n'est pas assez connu.
Pour ceux que ca interesse c'est édité chez Hellcat records
Meme le cerf le plus sage n'est pas indifferent a la belle biche...

Viva Fender
le_nem
  • le_nem
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  • #29
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    le_nem
    le 20 Juin 2005, 21:31
moi je vais faire une petit chronique metal d'un album qui m'a mis une claque king size dès la première écoute, j'ai nommé Litany de Vader.



C'est une de mes premières écoutes en brutal death et franchement j'ai eu du mal à m'en remettre!
Litany ça commence tout de suite très fort, et pendant 30 minutes il n'y a aucun temps mort, on est littéralement mitraillé par la batterie(mixée très particulièrement, j'ai jamais entendu de telles basses sur la double pédale), le chanteur à la voix gutturale si particulière, et les riffs de guitare bien lourds, très puissants(ce groupe est une référence en la matière)
ça commence par un "Wings" que le groupe joue à presque tous ses concerts, où déjà on sent bien que niveau tempo, ça va être du rapide!, le morceau va à toute vitesse sans presque aucun temps mort,le blast beat est l'outil préféré du batteur visiblement, et à des moments où on sent le break pointer, ça repart de plus belle! quant au solo il est à l'image du groupe: brutal, puissant mais tellement envoûtant(on sent quelques influences slayeriennes dans ces solos je trouve, ce qui n'est pas pour me déplaire).
L'album se poursuit, enchaînant les titres sans presque aucun temps mort toutefois après Cold Demons on se demande si on ne va pas commencer à tourner en rond un peu mais les titres devenant de plus en plus courts on a pas le temps de s'ennuyer, jusqu'à ce qu'arrive LA tuerie de l'album, "The World Made Flesh" qui en 2min48 achève littéralement l'auditeur trascendé(nooon j'en fais pas trop du tout), non content de nous offrir un riff absolument génialissime, il contient aussi un solo extra(mélodique pour une fois) et un break de folie!! l'album se finit sur une chanson fétiche de Vader "The Final Massacre" qui là encore voit le batteur accomplir des prouesses et bien varier son jeu.
Au final un album que l'omniprésence de la batterie(quel son!), la voix spéciale et la lourdeur générale de la musique rendent pas extrêmement accessible pour l'auditeur lambda mais pour ceux que ça ne rebute pas, foncez les yeux fermés!!!(et puis quelle pochette!)
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont
Shaka
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  • Publié par
    Shaka
    le 21 Juin 2005, 00:40
Sympa comme idée!

Permettez-moi donc de vous présenter l'oeuvre musicale majeure à mes yeux.




je suis surpris que personne n'ait encore évoqué celui-ci... j'ai donc l'honneur d'être le premier!


Je vais donc faire le VRP de mon album préféré.
C'est un album que j'ai découvert assez tard.
Déjà ado, lorsque je passais des heures dans les rayons de disques, cette pochette sublime me fascinait, sans que ne puisse expliquer pourquoi. Etrange, mystérieuse et envoutante, je ne me lassais pas de la regarder. C'est d'ailleurs la plus belle pochette qui soit.

Ne connaissant pas le Floyd, j'avais peur d'acheter au hasard et j'enrichissais ma discographie de Led Zep ou d'autres groupes, mais pas de ce groupe.

Puis finalement, on m'a passé l'album en mp3 (tapez pas M. Nègre!!), il y a longtemps que j'ai l'original maintenant! comme quoi....

A la première écoute, je suis resté assez indifférent. En même temps, il est rare qu'un album m'accroche énormément dès la première écoute. Le mot qui me revient à l'esprit est "froid". Sans le trouver déplaisant, il me laissait indifférent.
Je l'ai re-écouté encore, un peu plus tard. Je l'ai re-re-écouté en essayant de vraiment pénétrer dans l'ambiance qui se dégageait, car je sentais que je n'en avais pas encore fait le tour et qu'il méritait que je m'attarde sur lui. Je n'ai pas eu la révélation ou le coup de foudre, mais plus j'écoutais, plus j'avais envie de l'écouter encore. Je me suis supris à le passer deux ou trois d'affilée sans me lasser.

Et là, j'ai vraiment compris. J'avais l'impression que chaque chanson prise indépendamment était sans signification. je n'ai jamais écouté un seul titre sans écouter l'ensemble de l'album. Les chansons s'enchainent, la fin du titre 1 étant le début du 2 et ainsi de suite. Chaque chanson est à sa place, profondément liée à la suivante. Un album qui n'est pas un album mais une histoire qu'il faut commencer au début pour terminer sur le dernier chapitre. A commencer, et à finir!

Les morceaux que je préfère sont Time et Brain Damage. Time qui commence par une cacophonie de carillons suivie d'une intro simplissime mais qui me fait frissonner. Le solo de Gilmour est également sublime. Brain Damage est aussi un titre tout simple (mais pas évident à jouer pour autant), sans solo, simplement en arpèges avec une douleur qui se dégage tout au long du morceau et surtout lors du refrain ("I'll see you on the dark side of the moon"), clin d'oeil évident à Syd.

Les autres titres sont aussi superbes. Money, avec ses solos de guitare et de sax, The Great Gig In The Sky et la voix sublime de Clare Torry qui a improvisé sur ce morceau, et dont le chant qui tend à l'orgasme me glace le sang, On The Run, morceau très techno (nous sommes en 1972...) etc...

Celà reste mon interprétation personnelle, mais je vois cet album comme l'histoire de la vie d'un homme, de sa naissance jusqu'à sa mort et chaque chanson décrit une des étapes de sa vie. Il s'ouvre d'ailleurs sur des battements de coeur qui se font entendre progressivement et se clot exactement de la manière inverse, avec les battements qui s'éteignent lentement. Un album d'une extraordinaire homogénéité.

Cet album a beau dater de 1972, il fait encore mouche et n'a pas vieilli, autant pour sa musique que pour les thèmes qu'il aborde. Il a d'ailleurs aussi servi durant des années pour les bancs de tests des chaines hi-fi, preuve de la qualité de son enregistrement.
Un album glacé et envoutant où chaque note est là où elle doit être, un torrent d'émotions sans interruption pendant 42 min où chaque instrument est en harmonie avec l'autre, sans qu'aucun ne se mette en avant et où apparait une alchimie, qui pour moi, n'est présente sur aucun autre album de Pink Floyd (ou même d'autres artistes, du moins de la première à la dernière chanson de l'album). Des voix et des rires viennent de-ci de-là rajouter une note de mystère à l'ambiance générale.

ll fait mouche à chaque fois et depuis le temps que je l'apprécie, je ne me lasse jamais de l'écouter, il est d'ailleurs dans le lecteur CD de ma voiture, dans mon baladeur mp3, etc...

Sur tous les albums que je connais et que j'apprécie, il y a The Dark Side Of The Moon, et les autres.
Pour une fois, on peut dire que les gens ne s'y sont pas trompés, cet album est le 2° le plus vendu de tous les temps.

Je mets The Dark Side of The Moon à la première place du panthéon de la musique.
Picanha de Chernobill, mon coup de coeur à écouter:
https://open.spotify.com/artis(...)GD4jJ
https://www.guitariste.com/for(...).html

Pink Floyd, Peter Green, David Gilmour, early Fleetwood Mac, The Beatles, Porcupine Tree, Led Zep, les Stones, BB King, Tommy Emmanuel, Hendrix, SRV, Cabrel (oui, oui), ...

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