Dark Bane a écrit :
Au cas où ça en intéresse certains... A qui dit-il : "get on your boots" ?
D'abord :
1) les phrases par enigme, ca commence a bien faire. Si t'as une interpretation a proposer, propose la au lieu de ta la raconter avec tes indices a la c*n.
2) je suis d'accord avec toi le texte, c'est important ... mais pas dans le sens ou c'est necessaire de trouver des interpretations. Le texte, comme la musique, est un facteur d'emotion. Point barre. Les textes politiques, ceux qui sont bases sur de simples jeux de mots ou qui sont trop facilement sujet a interpretation n'ont pour moi aucun interet. Tu as cite Dylan ? C'est un exemple parfait. Ses premieres chansons comme "Only a Pawn In Their Game" ou "Masters of War" ont mal vieilli car elles etaient trop litterales. En revanche, les flots de poesie que ses chansons degageaient entre 1965 et 1975 sont d'une force totalement inegalee. Quand il ecrit:
Citation:
They're selling postcards of the hanging
They're painting the passports brown
The beauty parlor is filled with sailors
The circus is in town
Here comes the blind commissioner
They've got him in a trance
One hand is tied to the tight-rope walker
The other is in his pants
And the riot squad they're restless
They need somewhere to go
As Lady and I look out tonight
From Desolation Row
Personne ne sait vraiment ce que cela veut dire, peut-etre que lui-meme a oublie, il a ecrit ca completement bourre ou defonce, et c'est un vehicule direct vers des tonnes d'emotions, c'est sublime et ca parle a tout le monde. C'est comme les films de David Lynch. Tu peux passer ta vie a les interpreter, mais le mieux pour les apprecier, c'est de se laisser porter par ses sens et mettre son esprit analytique en veilleuse.
J'aime bien Bono, mais "Get On Your Boots", tu pourras me dire que ca parle de Madonna, de la Statue de la Liberte ou de Mere Teresa, et ca ne suffira pas a me convaincre que c'est un grand texte.
"Il n'y a pas d'autre moyen que de faire l'animal (grogner, fouir, ricaner, se convulser) pour échapper à l'ignoble : la pensée est parfois plus proche d'un animal qui meurt que d'un homme vivant." G. Deleuze, F. Guattari