Oui surtout que peut-être tu l'ignores, si tu ne fréquentes pas trop les autres topics, mais j'ai craqué l'année passée pour un rack H9000R à "bon" prix
Et ce truc te métamorphose n'importe quel son en grosse nappe.
Je découvre aussi (mais je viens de tellement loin) que la modulation de toute sorte, c'est une très grosse partie du grain: c'est incroyable pour un guitariste, mais le grain ne se réduit pas au gain!
Donc il faut que j'exploite cet outil, le H9000, qui est vraiment dans cette philosophie. Pour répondre aux demandes de modélisation de toute sorte, les gars d'Eventide disent qu'ils offrent le cherry on the cake. Cela paraît réducteur, mais en fait non. En 8 mois, j'ai gratté 2% de la surface de ce H9000R. Le gros du son, ce sont des effets de déphasage, de modulation et de fréquence et de doublage appliqué sur une onde de base.
Et autre point de ton message: j'aime bien l'EQ de fab filter, c'est mon EQ principal on dira. Mais c'est vrai que trop de réglages tue la créativité. On se pose de faux dilemnes, dont on pourrait changer la réponse toutes les 5 minutes. Créer un son, c'est parfois du temps, parfois pas, mais c'est toujours une décision, un parti pris. L'explosion des paramètres donne l'illusion qu'il existe quelques part, une combinaison magique, LE meilleur réglage, une sorte de graal : cette idée qu'avec le bon matos et le bon réglage, c'est du tout cuit. C'est faux. Alors oui, parfois on arrive sur des "sweet spots", mais en réalité, c'est toujours une question d'intention derrière.
Ou c'est peut-être une déformation qui vient des amplis de guitare où effectivement certains réglages donnent un résultat sans intérêt ou trop agressif. Mais même là, quand j'ai vu Cory Wong régler un Marshall en mettant tout ce qui est gain au minimum du minimum, je me suis rendu compte que le sweet spot est en fait une question d'intention artistique.
Vous battez pas, je vous aime tous