Bon on ne va pas écrire dix pages, mais il y a du pas bien, mais il y a aussi du bien. Une marque, c'est un univers, c'est un support à inspiration. Se rattacher à Gibson, par exemple, c'était tout un concept, dans les groupes hard rock de la fin des années 80, début 90, que je fréquentais un peu. Moi j'avais trippé sur Blackmore, entre autre, et il me fallait une Strat noire, et marquer ma différence. Et puis le coffre, son odeur, l'imagerie vintage du Purple, et évidemment Hendrix, Gilmour, et plus proche Frusciante...etc.
Les marques m'ont porté, peut-être plus quand j'étais ado et qu'il s'agissait de me construire une identité.
Et encore aujourd'hui. Ca fait un peu rire, à force, mais j'ai trouvé quelque chose chez Moog, d'abord presque par hasard en tombant sur un delay incroyable (dont le prix à doublé), puis en m'intéressant à la marque, à son histoire, à son identité. J'ai commencé avec un Slim Phatty d'occasion, puis après ça été ma vieille Matriarche. J'ai essayé de me brancher sur d'autres choses, sans doute très bonnes (O Coast, très vite revendu, D50 idem), mais c'est comme si ça restait abstrait. J'ai essayé l'automne passé d'ouvrir du côté du modulaire. Mais c'est encore plus time consuming.. donc pour le retour il faudra être patient.
Il y a du positif dans la marque. C'est comme une nationalité, c'est le truc le plus con quand on se tappe dessus à cause de ça, c'est le truc le plus génial quand ça permet de se construire un vocabulaire et d'échanger.
Vous battez pas, je vous aime tous