EvilMarmotte a écrit :
Mon expérience s'arrête là, les vendeurs sont d'une rare antipathie et je m'étonne à chaque fois que je passe devant qu'ils n'aient pas fait faillite, c'est anticommercial au possible
.
Ce sont des marchands de misère. Le truc qui m'a le plus ému, c'est une femme sortant des achats après que les vendeurs aient refusé de lui racheter ses objets. Elle a dit à son mari "mais comment on va tenir jusque lundi".
Les gens qui vont vendre chez eux sont ceux qui ont besoin d'argent tout de suite. Dis toi que la guitare que tu achètes chez eux fut achetée à un type qui en avait besoin pour payer son loyer ou la cantine des gosses, c'est aussi simple que celà.
Tant qu'il y aura des pauvres, ces magasins existeront.
Pour ce qui est de l'antipathie des vendeurs, c'est un truc de psychologie issu des pawn shop américains.
Tu remarqueras la lenteur du personnel au rayon achats. On joue avec tes nerfs en fait. On espère que tu craqueras, autrement dit, que tu laisseras partir ton objet au prix que eux ont décidé, c'est à dire le plus bas possible. Crois moi qu'après avoir poireauté durant de longues minutes, tu as envie que ca en finisse, et tu acceptes leur offre car ton ego refuserait tout ce temps perdu pour rien !
Au niveau de l'antipathie, il faut qu'une relation de domination s'installe. A l'inverse d'un autre magasin où le client est roi (enfin, presque), dans ce genre de magasin, c'est le magasin qui est le chef, c'est lui qui décide s'il te reprend ton objet ou pas. Donc, le côté froid, mécanique et sans relation de sympathie contribue à instaurer cette relation de domination du magasin sur toi.
Hé les mecs, j'ai composé une chanson qui dure 5 minutes 15, et si on l'appellait 5:15 ???