Sodium a écrit :
Je déteste tous ces "programme" de travail
Ca devient presque de l'obligation ça, personnellement je ne travaille pas l'instrument, mais la musique que je joue "me travaille". C'est nettement plus intéressant de mon point de vue : tu t'emmerdes pas, et tu progresses tout aussi bien
Pour répondre à jeffrey06, à partir du moment où on ne joue plus par pur plaisir ça devient donc une obligation. Comme toute obligation elle pèse sur l'état d'esprit. Contrairement à Sodium, je pense que c'est là où il faut persévérer, car malgré ce que tu en penses, il y a un travail de fond qui doit sans cesse se renouveler, et finalement abandonner les gammes ou le travail basique, c'est un peu comme faire du vélo. Bien sûr on n'oublie pas dès qu'on remonte en selle, on se rappelle, mais voilà on n'a plus du tout la même assurance, on est moins à l'aise.
Il m'est arrivé (et il m'arrive encore) d'avoir des passages à vide, mais je me suis toujours astreint à travailler les basiques. C'est hyper chiant, mais au final, il en ressort toujours un progrès.
guitarchitecture a écrit :
Qu'il es triste,vain,pretentieux et nauséeux ce topic.
Ah bon ? Et pourquoi ? Tu n'es pas obligé d'y venir alors. Il y a d'autres topics beaucoup plus chiants, et ennuyeux comme l'ennui ailleurs.
fabh a écrit :
Pour certains la guitare est comme un sport, pour d'autres c'est un art.
Perso, bosser me fatigue, m'ennuie et me démotive, je préfère gratouiller quand j'en ai envie, jouer des morceaux que j'aime (bien sur il faut les travailler, mais ce n'est pas m'imposer un régime strict), ou essayer de composer.
Qui a dit que faire de la musique était une partie de plaisir parfois ? C'est comme tout. On peut se contenter d'à peu près ou se dire "
Bof ! Ça ira comme ça !". Le culte du minimum, c'est facile et confortable pour masquer ses propres insuffisances, mais on peut aussi se dire qu'il y a encore beaucoup à apprendre et que pour progresser vraiment, quelques bons exercices basiques et chiants au possible ne peuvent que faire progresser. On n'est jamais revenu de tout, sauf quand on est un vrai virtuose de l'instrument. C'est ton cas ?
De ma lorgnette, {
HS : et je ne suis pas prof de guitare car je ne vois pas les choses pédagogiques musicales de façon académique (pour ça que j'ai toujours refusé les sollicitations pour être prof ==> voilà qui va renforcer l'opinion de guitarchitecture !)}, le problème d'enseigner est lié à l'obligation de délivrer un savoir et un savoir faire orthodoxes. Quand on enseigne la musique on s'enferme soi-même par nécessité, dans un carcan qui finalement finit par annihiler la créativité et le développement artistique. D'où la lassitude. Par tempérament, c'est la créativité et l'esprit indépendant et un peu rebelle qui font la richesse de l'artiste. Subir le carcan de l'enseignement académique finit par lasser.
Ce qui me motive ?
Jouer avec d'autres, en groupe, en répétition ou en concert. Là tu saisis vraiment la portée du travail.
Donc instinctivement, l'envie d'avancer reprend le dessus pour faire mieux, toujours mieux, pratiquer et développer sa propre musicalité.
Je bosse quoi ?
Les gammes ! J'improvise ensuite sur tous les tempos, les styles, pour rien comme ça.
Combien de temps ?
Tout dépend de mon humeur. 20 minutes, ou 2 heures. Je ne veux pas m'imposer un carcan pour en remplacer un autre.
Mais j'ai aussi pu me tromper au long de mes 40 années de musique !
Auto-banned volontaire de backstage.
Le ukulélé est à la guitare ce que le string est au caleçon.
(Thomas Fersen)