Les écrivains "rock"

A ce moment là...tous les excentriques de la fin du XIXéme début XXème
Comme, Roger Gilbert-Lecomte, Georges Darien, baron Corvo ou Jacques Rigaut sont bien plus R'n'R...Il faut un peu recentrer

Lautréamont au delà de son imaginaire et du coté fantastique...c'est très classique dans le style (et je ne parle même pas de ses idées et de son mode de vie petit bourgeois).

Dans le style poète R'n R (même punk avant l'heure). Arthur Cravan ou Isidore Isou méritent bien plus d'être cité...

François Villon tant que vous y êtes ...

Frédéric Dard enterre tout le monde dans ce topic (en plus d'avoir prévu le look de Kirk Hammett période Load dix ans plus tôt ).

Alors qui c'est celui-là?

Drôle de froc la cathédrale galloise .
Comme un vol d'aigles on pourrait presque avoir la larme à l'œil.

Je vois que tu as deviné - toujours elliptique
J'ai découvert un peu par hasard qu'il jouait de la basse.
Je n'ai lu que son roman sur le Panshir. J'ai apprécié mais pas au point d'aborder son pavé sur les cathédrales.

Bukowski, même s'il n'aimait pas ça (le rock).
Ellroy idem.

Philip K. Dick, ouais.

Brautigan, écrivain folk plutôt.

Limonov.

sinon, un bouquin rock destroy, tendance glauque, Paradoxia, par Lydia Lunch (préface de Selby Jr.).

Je n'ai lu de lui que les deux ellipses très mal dissimulées dans mon post.
Le pavé sur les cathédrales, oui, j'ai évité, moi aussi.
En revanche, le Panshir...
Y est-il question de son Lion de guerre qui citait à l'infini les grands poètes persans classiques en regardant les lignes de crête au soir couchant ?

Autrement science–fiction et rock, Michael Moorcock, ça compte ?
Ça aurait fait plaisir à Lemmy, sans doute...

Ah ouais BOC, Hawkwind (souvenirs) quand même!
Je pense qu ça compte.

Emmett Grogan: Ringolevio

Emmett Grogan, c'est, en 1966, le fondateur du légendaire groupe des «Diggers» de San Francisco, qui «libèrent» tous les jours des vivres et des vêtements pour les distribuer à des milliers de pauvres gens, hippies ou non.
Emmett Grogan, c'est surtout un conteur-né, un écrivain de grand talent, l'auteur d'une extraordinaire autobiographie, aussi profonde qu'explosive.

Jean-Bernard Pouy avec Spinoza encule Hegel. Sympathy for the devil en antienne.

Toujours dans la SciFi, William Gibson (qui n'est pas de la maison) –Le Neuromancien– et Bruce Sterling.

Dans les mangas, Masamune Shirow.

Hanif Kureishi, au moins pour son Gabriel's gift et l'ombre de Bowie qui y plane.

Nick Cave.


Autrement, il y en a un, un clandestin, dont la présence me semble ici évidente (mais elle ne le sera pas pour tout le monde, sans doute), c'est l'énorme Cormac Mac Carthy, au moins pour ces cinq romans–là :
Outer Dark (1968 ), trad. L'obscurité du dehors.
Child of God (1973), trad., Un Enfant de Dieu.
Blood Meridian or the Evening Redness in the West (1985), trad., Méridien de sang.
Enfin, le roman que je considère comme son chef–d'œuvre, l'immense Suttree (1979)

Ca fait longtemps que je n'ai pas lu Gibson, mais dans mon souvenir c'était une écriture un peu confuse... Je n'en garde pas un grand souvenir.

M'enfin, je me répète, Spinoza encule Hegel... rien que pour son titre, ce petit livre a toute sa place ici !

James ellroy à coup sur !

Virginie Despentes. Un bouquin c'est comme "une chanson, quand tu as trouvé le titre, t'en as trouvé la moitié" (je crois que c'est de Gainsbourg) et avec Baise-moi, difficile de faire mieux. Dieu sait si le bouquin n'était pas terrible

Virginie Despentes, ou le stéréotype de l'auteur dégueulasse hyper-hypée par ses contemporains débiles (Manoeuvre et consorts)...Je veux bien prêter à l'écriture une portée punk-m'en-fous-d'écrire-correctement, mais ses bouquins sont un foutage de gueule complet, c'est du niveau CM2.



J'ai du mal à voir où s'arrête la frontière floue du concept de "littérature rock", mais certains rapprochements me semblent faisables. Scott Walker et Samuel Beckett, David Thomas de Pere Ubu et...David Thomas de Pere Ubu (son bouquin "the Book of Hieroglyphs" est une lecture très plaisante), Lou Reed et, voyons, Richard Yates (dans le rendu réaliste et cruel des relations humaines), Arthur Miller (idem) et Truman Capote (le véritable New York fantasmé), Tom Waits et Tennessee Williams, etc.
J'ai toujours du mal à ne pas voir Georges Bataille comme lié à tout ce bordel d'une manière ou d'une autre, non plus.