danny1980 a écrit :
Soso® a écrit :
alors où est le mal à faire des contrefaçons ?
Très bonne question !
Le "mal" se situe dans la directive 2004/48/CE du 29 avril 2004 relative au respect des droits de propriété intellectuelle. Prison, amendes et si tu es mineur ou moins de 25 ans, tes parents sont responsables des dettes donc tes parents auront bossé toute leur vie pour payer les conneries du gamin.
Le mal, il est dans le fait que l'on trompe le consommateur en lui faisant payer un prix qui n'est pas "juste". Ca te plairait de t'acheter la guitare de tes rêves en y mettant toutes tes économies et de te retrouver avec une Stagg maquillée ?
Le mal, il est dans le danger que celà implique, imagine un ampli à lampes contrefait qui te balance les quelques 300 à 500 volts dans les cordes par un retour de masse.
Stop ou encore ???
N'empêche : on dira ce qu'on veut des Chinois, il diront ce qu'ils veulent d'eux-mêmes, mais il n'y a qu'eux actuellement pour balancer sur tous les marchés du monde des produits aussi merdiques que dangereux.
Par exemple : quand les Américains ont débarqué en Irak en 2003, ils ont entrepris de remettre en état les chemins de fer du pays. Ils se sont rendus compte que la compagnie nationale avait acheté trois ans avant des locomotives chinoises qui étaient déjà rouillées de partout et massivement indisponibles (sans parler de celles victimes de sabotages). Un parc récent qu'il va falloir remplacer dans les plus brefs délais !
Il ne se passe pas une année sans qu'un nouveau scandale de "made in China" éclate : le lait, la bouffe pour animaux (aux States, encore que les Américains ne sont pas précisément un modèle en la matière), les jouets toxiques, maintenant les guitares, les pièces de voitures (prochainement d'Airbus
?) ... Sans parler de leur politique commerciale basée sur des
subventions massives, dans le textile notamment, c'est-à-dire qu'ils ne cherchent pas à concurrencer les autres pays mais à exterminer la concurrence avec des ventes à perte, alors que la Chine est membre de l'OMC qui en principe interdit ce genre de pratiques.
Le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne rendent pas justice à leur si ancienne culture, et pas seulement dans le domaine immobilier.