Guitaristes de Jazz

Rappel du dernier message de la page précédente :
Waouh, Brian Baker incapable de groover... C'est un tacle sévère! Intello tough guy...? C'est en écoutant son jeu de guitare qu'on arrive à ce genre de conclusion? C'est surprenant...

La soit disant complexité harmonique de nos jazzmen contemporains n'a rien a envier aux intrications du bebop de la fin des années 40. Les incartades "out" sont devenues monnaie courante et font presque partie des standards du vocable de l'improvisateur d’aujourd’hui. C'est la maitrise technique de ces guitaristes qui a évoluée, des monstres de technique, mais sur le plan harmonique rien de neuf.
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Il a changé depuis son temps chez The Yellowjackets !
cliclac a écrit :
Olric a écrit :
J'ai du mal avec Bryan Baker. Super doué mais ça ne me fait ni chaud ni froid.
On a l'impression qu'il joue un rôle, l'intello tough guy.

il ne m'a pas donné l'impression d'un jeu intello au contraire plutôt "animal", son jeu est très physique. J'ai vu que l'on cite Sonic Youth dans ses influences, j'ai toujours aimé ce groupe tout comme ce que Thurston Moore fait maintenant, ça doit expliquer


C'est un excellent improvisateur mais c'est indéniable, il a un background rock, voir noise, indie, alternatif... et même métal!

cliclac
zamzam51 a écrit :

C'est un excellent improvisateur mais c'est indéniable, il a un background rock, voir noise, indie, alternatif... et même métal!

oui et on a un peu de tout ça dans un même morceau, assez étonnant et comme il n'était pas vraiment seul sur scène ça passait très bien
Brigido
zamzam51 a écrit :
Waouh, Brian Baker incapable de groover... C'est un tacle sévère! Intello tough guy...? C'est en écoutant son jeu de guitare qu'on arrive à ce genre de conclusion? C'est surprenant...

La soit disant complexité harmonique de nos jazzmen contemporains n'a rien a envier aux intrications du bebop de la fin des années 40. Les incartades "out" sont devenues monnaie courante et font presque partie des standards du vocable de l'improvisateur d’aujourd’hui. C'est la maitrise technique de ces guitaristes qui a évoluée, des monstres de technique, mais sur le plan harmonique rien de neuf.


Je ne connais pas ce guitariste, mais ce que j'en entends là ne m'incite guère à changer d'avis. Le "groove", "le swing" est une notion toute relative et diffuse (difficile à expliquer), que je rattache la plupart du temps aux musiques afro américaines (car c'est plutôt ma culture), et là, je n'entends rien..

Et le niveau monstrueux de technique de ces mecs là, est aussi une notion toute relative. En ce qui me concerne, le niveau technique n'est pas spécialement rattaché à des performances "motrices" ou mécaniques (et même harmoniques), mais plutôt à tout ce qui touche la nuance, la dynamique, le phrasé, l'émotion.

De mon point de vue, ce genre de musiciens en sont partiellement dénués. Et je pense que le niveau aurait plutôt tendance à régresser sur ce point (en comparaison de ce que pouvaient proposer des musiciens comme Jim Hall ou Kenny Burell, à l'époque des guitaristes "à la papa").

De toute façon, le jazz contemporain a de plus en plus de mal à trouver son public, ça devient réellement confidentiel, et cela pose question. A une époque, le jazz fut une musique populaire, beaucoup plus universelle.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Brigido a écrit :
zamzam51 a écrit :
Waouh, Brian Baker incapable de groover... C'est un tacle sévère! Intello tough guy...? C'est en écoutant son jeu de guitare qu'on arrive à ce genre de conclusion? C'est surprenant...

La soit disant complexité harmonique de nos jazzmen contemporains n'a rien a envier aux intrications du bebop de la fin des années 40. Les incartades "out" sont devenues monnaie courante et font presque partie des standards du vocable de l'improvisateur d’aujourd’hui. C'est la maitrise technique de ces guitaristes qui a évoluée, des monstres de technique, mais sur le plan harmonique rien de neuf.


Je ne connais pas ce guitariste, mais ce que j'en entends là ne m'incite guère à changer d'avis. Le "groove", "le swing" est une notion toute relative et diffuse (difficile à expliquer), que je rattache la plupart du temps aux musiques afro américaines (car c'est plutôt ma culture), et là, je n'entends rien..

Et le niveau monstrueux de technique de ces mecs là, est aussi une notion toute relative. En ce qui me concerne, le niveau technique n'est pas spécialement rattaché à des performances "motrices" ou mécaniques (et même harmoniques), mais plutôt à tout ce qui touche la nuance, la dynamique, le phrasé, l'émotion.

De mon point de vue, ce genre de musiciens en sont partiellement dénués. Et je pense que le niveau aurait plutôt tendance à régresser sur ce point (en comparaison de ce que pouvaient proposer des musiciens comme Jim Hall ou Kenny Burell, à l'époque des guitaristes "à la papa").

De toute façon, le jazz contemporain a de plus en plus de mal à trouver son public, ça devient réellement confidentiel, et cela pose question. A une époque, le jazz fut une musique populaire, beaucoup plus universelle.


Je pense que ton analyse s'explique par tes gouts personnels et c'est plutôt logique. Tu parles de "ta culture", des musiques afro américaines et des guitaristes à papa (que j'adore), mais les guitaristes de "jazz" actuels ont été plus souvent biberonnés aux sons du rock que du jazz tradi.

En ce qui concerne la technique instrumentale, la nuance etc...

Brigido
Désolé, mais je trouve ça "sur-joué" et hystérique, ça ne me touche pas (mais le mec est "objectivement" bon, c'est un fait).

Ce que tu dis sur les influences rock de ces musiciens est certainement très juste, et c'est là où le jazz se perd certainement. Cela remet en question la définition même du jazz, et de ses racines premières (la culture afro-américaine).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Brigido a écrit :
Désolé, mais je trouve ça "sur-joué" et hystérique, ça ne me touche pas (mais le mec est "objectivement" bon, c'est un fait).

Ce que tu dis sur les influences rock de ces musiciens est certainement très juste, et c'est là où le jazz se perd certainement. Cela remet en question la définition même du jazz, et de ses racines premières (la culture afro-américaine).


C'est vrai qu'il fait des grimaces...
bullfrog
Belle gueule, beaux tatoo, belles espressions de visage, beau melon, beau jeu complètement perso... il est un peu au jazz ce que John Mayer est au blues
Thank heavens the Ampeg doesn't sound like a Deluxe Reverb!
Olric
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  • Publié par
    Olric
    le 29 Juil 2016, 09:30
zamzam51 a écrit :
Waouh, Brian Baker incapable de groover... C'est un tacle sévère! Intello tough guy...? C'est en écoutant son jeu de guitare qu'on arrive à ce genre de conclusion? C'est surprenant...
.


Ca fait déjà quelques années que je le suis, j'ai acheté son premier (ou deuxième ?) album, pas accroché du tout. Maté des vidéos, avec son groupe,Steps Ahead, etc... et rien à faire je n'arrive pas à rentrer dans son monde. Même si je suis persuadé que le gars est extrêmement doué.
Pour ce qui est d'intello tough guy, c'est l'image que je perçois, d'une part de part son concept musical (le coté intello on va dire), et d'autre part par l'image qu'il projette dans ses vidéos. Et je pense que c'est tout à fait volontaire, un positionnement artistique on va dire.
Me tirez pas dessus, j'ai pas de PEA !
cliclac
Autant Bill Evans discutait avec le public et se marrait, autant ce type n'est pas un rigolo c'est sûr. Pas une parole de tout le concert, juste 2/3 signes a l'ingé son pour monter le son du bassiste quand il allait prendre un solo.
Peut être un positionnement artistique mais il a vraiment l'air sincère, dans son jeu bien sûr, pas d'esbroufe gratuite à mon avis. Mais sur les videos l'effet ressenti peut être different
a écrit :
a écrit :


De toute façon, le jazz contemporain a de plus en plus de mal à trouver son public, ça devient réellement confidentiel, et cela pose question. A une époque, le jazz fut une musique populaire, beaucoup plus universelle.


Tu parles de "ta culture", des musiques afro américaines et des guitaristes à papa (que j'adore), mais les guitaristes de "jazz" actuels ont été plus souvent biberonnés aux sons du rock que du jazz tradi.


Avant c'était mieux c'est bien connu ... le jazz musique universelle ... était populaire....

Désolé !!! mais ça c'est juste une opinion globalisante destinée à légitimer un avis critique sur Brian Baker . Le jazz unanimiste reconnu en tous lieux et en tous temps . c'est un fantasme ...


Ce point de vue déja ancien , surnage périodiquement ... et a fait flores aux débuts du be bop en France où un certain Hugues Panassié et ses acolytes avaient décrété que le Jazz s'arrêtait à Duke Ellington ? On connait la suite.... ce qui relativise l'avis péremptoire de ces esprits "visionnaires "

" à une époque " lit on dans la citation .... c'était où c'était quand ? .... probablement pendant une nuit de St Sylvestre entre minuit et 0 heures dans une lointaine galaxie

On a le droit de ne pas aimer Brian Baker ( c'est permis !!! si si ) ... comme on a aussi le droit de passer à coté d'un groupe de guitaristes contemporains qui peu ou prou creusent le même sillon . et que certains qualifient de néo Bop et post fusion ( faute de mieux )
concept fourre tout j'en conviens , et donc peu satisfaisant .

C'est plus une mouvance générationnelle qu'un courant revendiqué en opposition aux grands stylistes antérieurs .... qui a eu comme à chaque fois , ses obscurs pionniers il y a quelques années

Mais peut on se passer de nouveauté et de tous les tâtonnements , des errances voire des échecs liés à la recherche de phrasés et d'harmonies en rupture avec ce qui se pratiquait antérieurement ? C'est ça ou la répétition érigée en académisme sclérosant .... non ?

Et puis on peut aimer Charlie Christian et Chris Crocco ? Kenny Burrel et Brian Baker ? ... pas pour les mêmes raisons évidemment ...... non non pas taper !!!

Quant à savoir si le jazz contemporain a du mal à trouver son public .... énoncé comme ça c'est contredit par les faits ... si l'on regarde le nombre de festivals d'été et leur audience et sauf erreur on y écoute bien je Jazz actuel ... sous toutes ses formes .
Par contre qu'un certain jazz libertaire ( pas si contemporain que ça ! ) , déstructuré , ésotérique et dissonant ... héritier de l'époque free ... soit délaissé par les foules .... ça c'est vrai !!! et c'est observable ( Je ne développe pas pour éviter le hors sujet )
Brigido
jazzplayer a écrit :
a écrit :
a écrit :


De toute façon, le jazz contemporain a de plus en plus de mal à trouver son public, ça devient réellement confidentiel, et cela pose question. A une époque, le jazz fut une musique populaire, beaucoup plus universelle.


Tu parles de "ta culture", des musiques afro américaines et des guitaristes à papa (que j'adore), mais les guitaristes de "jazz" actuels ont été plus souvent biberonnés aux sons du rock que du jazz tradi.


Avant c'était mieux c'est bien connu ... le jazz musique universelle ... était populaire....

Désolé !!! mais ça c'est juste une opinion globalisante destinée à légitimer un avis critique sur Brian Baker . Le jazz unanimiste reconnu en tous lieux et en tous temps . c'est un fantasme ...


Ce point de vue déja ancien , surnage périodiquement ... et a fait flores aux débuts du be bop en France où un certain Hugues Panassié et ses acolytes avaient décrété que le Jazz s'arrêtait à Duke Ellington ? On connait la suite.... ce qui relativise l'avis péremptoire de ces esprits "visionnaires "

" à une époque " lit on dans la citation .... c'était où c'était quand ? .... probablement pendant une nuit de St Sylvestre entre minuit et 0 heures dans une lointaine galaxie

On a le droit de ne pas aimer Brian Baker ( c'est permis !!! si si ) ... comme on a aussi le droit de passer à coté d'un groupe de guitaristes contemporains qui peu ou prou creusent le même sillon . et que certains qualifient de néo Bop et post fusion ( faute de mieux )
concept fourre tout j'en conviens , et donc peu satisfaisant .

C'est plus une mouvance générationnelle qu'un courant revendiqué en opposition aux grands stylistes antérieurs .... qui a eu comme à chaque fois , ses obscurs pionniers il y a quelques années

Mais peut on se passer de nouveauté et de tous les tâtonnements , des errances voire des échecs liés à la recherche de phrasés et d'harmonies en rupture avec ce qui se pratiquait antérieurement ? C'est ça ou la répétition érigée en académisme sclérosant .... non ?

Et puis on peut aimer Charlie Christian et Chris Crocco ? Kenny Burrel et Brian Baker ? ... pas pour les mêmes raisons évidemment ...... non non pas taper !!!

Quant à savoir si le jazz contemporain a du mal à trouver son public .... énoncé comme ça c'est contredit par les faits ... si l'on regarde le nombre de festivals d'été et leur audience et sauf erreur on y écoute bien je Jazz actuel ... sous toutes ses formes .
Par contre qu'un certain jazz libertaire ( pas si contemporain que ça ! ) , déstructuré , ésotérique et dissonant ... héritier de l'époque free ... soit délaissé par les foules .... ça c'est vrai !!! et c'est observable ( Je ne développe pas pour éviter le hors sujet )


Les festivals de Jazz estivaux sont un leurre sur l'état du jazz "vivant" en France. Les festivals sont fréquentés par des touristes et de soit disant "amateurs" de jazz qui se payent un petit festival "de masse" une fois dans l'année (et après ne bougent plus). Et parfois, pour écouter de la variété (M à Marciac cette année...il faut bien appâter le chaland pour alimenter le business...).
La situation des clubs de jazz en France, est plutôt critique (à part peut être à Paris). Les gens se ruent à quelques festivals, une ou deux fois dans l'année (je connais bien Marciac et Jazz sur son 31 qui sont dans ma région), et puis le reste du temps plus rien...(combien de vrais clubs de jazz en province qui arrivent à survivre ????).
Le système des gros festival annihile toutes les initiatives plus modestes "hors saison", en concentrant l'essentiel de la diffusion sur un temps très court. Je ne parle même pas des conditions dans lesquelles c'est organisé...Voir un concert de jazz sous un chapiteau de 3000 personnes...non merci.

Les gens ne sortent plus le samedi soir, pour écouter du jazz, dans des petits lieux (pourquoi ??).

Alors, oui, dans des temps pas si éloignés, les gens sortaient dans des clubs, pour y faire la fête, pour danser, et notamment sur des musiques de "jazz". Le jazz avait encore une connexion populaire, et c'est ça qui s'est perdu. Dans les années 50, même en France, il y avait des bals populaires animés par des orchestres de swing. "Take the A Train", "In the mood", "Mack the Knife", tout le monde connaissait ces standards. Le jazz, comme le blues, sont des musiques où la proximité avec le public et la vie des "clubs" est essentielle (à mon avis). L’esprit originel de cette musique est aussi là, qu'on le veuille ou non.
Aujourd'hui, l’institutionnalisation du jazz, son intellectualisation à en partie conduit à le rendre confidentiel. Je n'ai rien contre les mecs qui "creusent le sillon". Ils peuvent creuser, au nom de la sacro sainte obligation de contemporanéité, mais ils sont parfois biens seuls.

On parlait de Scofield, il y a quelques pages, il est retourné aux racines du gospel, du blues et de la soul, c'est assez révélateur pour moi, il était certainement en quête de quelque chose. Il a retrouvé avec ça, une audience plus populaire, plus festive. Il est revenu à une musique moins cérébrale, plus universelle en quelque sorte.

Un mec comme Baker (ce que j'en entends), lui s'en éloigne plus que jamais, et laisse au bords du chemin certaines des plus belles vertus de cette tradition "afro américaine" dont je parlais : la pulse, la chaleur, la spontanéité.

Progression ? Régression ? Evolution ?
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Leozinho
Assez vrai, mais avec quelques petits bémols :

Le jazz qui était populaire dans les 50's l'était car c’était une musique de danse. Au début des 60's, il a rapidement été remplacé dans les dancings par le "typique" (des trucs vaguement sud américains à la mode, gente Tico-tico). Puis le rock est arrivé pour faire danser les dj'euns.

Dans les 80's déjà (ma jeunesse à moi), le jazz était déjà élitiste et marginalement écouté. Sur Rouen (malgré Christian Garros et d'autres) on n'était pas nombreux aimer ça.

Peut-être (c'est une vraie question) que le jazz est sur un palier, en terme d'évolution...
Brigido
Leozinho a écrit :
Assez vrai, mais avec quelques petits bémols :

Le jazz qui était populaire dans les 50's l'était car c’était une musique de danse. Au début des 60's, il a rapidement été remplacé dans les dancings par le "typique" (des trucs vaguement sud américains à la mode, gente Tico-tico). Puis le rock est arrivé pour faire danser les dj'euns.

Dans les 80's déjà (ma jeunesse à moi), le jazz était déjà élitiste et marginalement écouté. Sur Rouen (malgré Christian Garros et d'autres) on n'était pas nombreux aimer ça.

Peut-être (c'est une vraie question) que le jazz est sur un palier, en terme d'évolution...


C'est marrant, j'ai pris deux ans de cours à l'EIJ de Mont Saint Aignan, à la fin des des années 80, avec Michel Lostenlen. J'avais 16 ans. Je me souviens qu'il y avait quand même une bonne émulation autour du jazz à l'époque à Rouen. J'ai vu plein d'artistes en concert, qui venaient aussi par le biais du réseau des musiciens du Big Band et de l'école (Bertrand Couloume, Remi Biet etc.).

Pour ce qui est de l'évolution du jazz, bien sûr, on ne pourra pas revenir en arrière, mais il y a quand même une réflexion à mener sur la manière de le faire vivre aujourd'hui, de le rendre plus populaire et attractif.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Leozinho
on a dû se croiser ! Bertrand Couloum est un ami, je connaissais bien Rémi Biet et Philippe Carment. J'ai même bu l'apéro chez Garros avec Michel Devillers


C'est vrai que ça bougeait un peu, mais en dehors du Bateau Ivre, il n'y avait pas grand chose pour écouter (ou jouer) du jazz.

En ce moment sur bla bla et guitare...