Salut à vous, frères de GAS
si je me réfère à la définition du GAS dans le premier post : "syndrome d'achat compulsif et irraisonné d'un matériel souvent non nécessaire", je ne suis pas atteint par le GAS. Et pourtant j'en suis gravement atteint depuis de longues années. Je passe à confesse.
A part ma femme et mes enfants, la musique est la passion de ma vie. Je ne suis pas collectionneur et la pratique instrumentale n'est pas mon premier souci.
Le GAS, c'est le désir puissant, l'attraction irrésistible des instruments et du matériel musical. Ce désir est chez moi insatiable : addicted. J'ai énormément dépensé en magnétos multipistes, en sequenceurs hardware, effets et pédales, puis ordinateurs MIDI puis audio/MIDI, synthés et expandeurs, BAR, Groovebox, tables de mix, DAW, instruments virtuels, interfaces en tous genres, banques de sons ou de boucles, éditeurs audio etc. Le tout pour un seul but : enregistrer mes compos ! D'abord des maquettes et maintenant produire un album homemade. Il m'aura fallu des décennies pour y arriver mais la qualité première d'un musicien est d'être opiniâtre. Rien qu'en mastering, pressage CD, pochette, cet album m'aura coûté plus cher qu'une Strat custom shop mais faut savoir ce que l'on veut.
A défaut d'être raisonnables, mes dépenses sont donc pensées car elles doivent être utiles à un ensemble de production. Je ne peux pas viser du matos trop cher. Mon matos guitare n'est pas impressionnant mais si j'avais tout dépensé sur ce seul poste, j'aurais une collection de fou. (ce qui est fou aussi, c'est les pertes vertigineuses d'argent dans ces matos informatiques qui se dévaluent à la vitesse grand V). Bon, j'ai aussi une basse sans marque, une folk Seagull et une vieille Takamine nylon que je n'ai pas noté dans ma liste car ce sont des guitares de plage.
Même si je n'en ai pas vraiment besoin, j'aurai un jour une Telecaster et une Stratocaster Blackie maple neck à large headstock 70's, une guitare Di Giorgio, un saxophone ténor, un trombone, une flûte shakuhachi, un doudouk arménien, un bandonéon, un repinique et un cavaquinho brésiliens… Je n'aurais pas assez d'une vie… Comme vous, j'aime tellement la musique.