David Watts a écrit :
Doc Loco a écrit :
didithegrave a écrit :
bonniwell a écrit :
didithegrave a écrit :
Le seul souci de Spector et tous les autres, c'était que le mix perce les speakers d'une voiture, pour faire sonner un hit de la façon la plus directe possible,
la problématique n'a absolument pas changé depuis.
enfin... elle a changé dans les années 70/80, mais on y est revenus en plein dedans depuis les années 90 et le home-cinéchiotte
Aujourd'hui beaucoup de producteurs travaillent en fonction du fait que leur morceaux vont être principalement joués sur des speakers d'Iphone dans le métro. Et j'exagère même pas.
Sans compter la dynamique "tout dans le rouge - aucune modulation de niveau - compression à mort" avec le même objectif
.
C'est exactement dans cette optique que le mastering de "memory almost full" a été effectué par Bob Ludwig qui avait avoué alors (je sais plus de quelle source, mais il y avait eu un gros débat à sa sortie) qu'il avait dépassé toutes ses habituelles limites à la demande de Macca himself.
Ce genre de mastering, je sais pas pour vous, mais ça me fatigue méchamment l'oreille, même à volume minimum.
bonniwell a écrit :
David Watts a écrit :
Ce genre de mastering, je sais pas pour vous, mais ça me fatigue méchamment l'oreille, même à volume minimum.
il y a une étude qui a été faite au sujet des nuisances physiologique, psychologiques (fatigue, énervement) et psycho-acoustiques (perte de capacité de discrimination sonore) induites par l'hyper-compression de la dynamique des mixs.
Faudrait que je remette la main dessus...
Ce genre de mix sonne doublement étriqué: d'abord parcequ'il ne respire pas en dynamique, mais aussi parcequ'avec cet écrasement du son il devient nécessaire de saucissonner la bande de fréquences en zones précises, chacune attribuée à un seul instrument. Ce n'est plus vraiment un mix, c'est une juxtaposition fréquentielle de sources: tu entends poc-poc 60-90Hz pour la grosse caisse, doum-doum entre 90 et 110Hz pour la basse, etc..
anti-musical au possible... une sorte d'objet sonore hyper-calibré.
La quintessence du produit par rapport à l'humain en matière de musique.
L'antithèse du mélange, la traduction sonore du "chacun chez soit en les vaches sont bien gardées".
Pas mal de "punk-rock" US actuels fonctionnent sur ce principe.