Moi aussi je veux être membre !!!
Mon histoire (d’amour) avec le whisky est relativement courte et alambiquée (jeu de mots…)
Pendant longtemps, le whisky s’est résumé pour moi à du William Peel, version 2l achetée annuellement pour que dalle en Espagne ou en Andorre.
J’ai toujours trouvé ça dégueu.
Un vieux tord-boyaux dont le goût à du mal à disparaître.
Un peu comme une Suze, amer, âpre, corsé.
Crade quoi.
Mais comme pour le vin quand j’étais gosse, j’avoue que ça m’a toujours intrigué.
Tous ces discours sur l’infinie variété de goûts, parfums, senteurs…
Forcément qu’il doit y avoir un truc qui m’échappe !
Ce n’est pas possible autrement !
Eh puis je me suis rappelé mon aversion pour le vin quand j’étais jeune.
Quand on sait maintenant le (bon) pinard que je me mets dans la gueule maintenant.
Je suis convaincu que le palais se travaille, mûri, évolue.
Alors, je me suis dit : « Putain faut que je m’y mette ! »
Coup de bol, mon frangin est amateur.
Comme il en avait plein le dos de boire du William Peel ou du J & B quand il venait chez moi, il m’a offert une ch’tite bouteille de Cardhu, en me disant « Tiens, pour commencer ton éducation ».
Et c’est vrai que ça a une autre gueule, je peux pas encore dire que c’est l’éclate totale, mais finir un verre de whisky n’est plus un long périple grimaçant comme ça peut l’être avec les whiskies bas-de-gamme qui remplissent la majorité de l’espace de nos supermarchés.
Et puis, toujours chez mon frère, j’ai goûté d’autres petits crus pas vilains, Talisker 10 ans, Lagavullin 12 ans, Laphroaig 15 ans, Glenlivet 18 ans, Nikka Black…
Les premières notes tourbées ou pailletées m’ont un peu refroidies, j’avoue, mais ça fini par rentrer…
J’ne suis pas encore un fan absolu, je dois avouer avoir encore une petite préférence pour le rhum, mais j’y travaille.
Dieu que c’est dur….
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!