Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Raphc
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Je viens de finir ca:



A lire absolument.
Ce sont ses souvenirs d'enfance, rien sur la BD.
Mais le style du grand Marcel, les années de guerre...
Zorzi
  • Zorzi
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Au cas où ne serait-ce qu'un seul tente la lecture d'un des meilleurs romans que j'ai pu lire, je cite La Poursuite de l'idéal de Patrice Jean. Eblouissant écrivain qui livre là un roman d'aujourd'hui, décrivant l'itinéraire d'un jeune homme français contemporain pétri de poésie qui se confronte au monde actuel. C'est grandiose. Un grand écrivain. Un livre plein et attachant bruissant du monde absurde dans lequel nous vivons.
Leozinho
Merci Zorzi, je vais trouver ça.
jules_albert

Les écrits de Kracauer sur la propagande

Plus actuel que jamais:

Dans ses réflexions sur la propagande des années 1930 et 1940, Siegfried Kracauer caractérise le totalitarisme comme mise en scène d'une pseudo-réalité visant à masquer les antagonismes sociaux. La propagande est pour lui l'essence même du totalitarisme, dont la dynamique politique repose sur la fiction d'une communauté du peuple réconciliée. Comme Walter Benjamin, Siegfried Kracauer combine dans ses analyses réflexion politique et théorie des médias.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Lao
  • Lao
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  • #5389
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    Lao
    le 16 Nov 2021, 12:29
Je n'avais jamais entendu parler de Kracauer ; il a l'air intéressant. D'autant plus qu'il a vécu une période caractéristique avec une lucidité qui a manqué à beaucoup de ses contemporains.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Blow Up
On m'a offert ce livre sur Mickey Baker que je ne connaissais que vaguement de nom pour son tube Love Is Strange et ses vielles méthodes de guitares (qui ont été des best sellers).

Personnage à la vie et au destin incroyables, quasi orphelin borgne, enfance violente et sordide pendant la grande dépression dans les ghettos noirs du Kentucky. Pour arriver à la notoriété comme guitariste qui a côtoyé les plus grands du blues du jazz et du rock (dont il est un des pionniers) sur scène et studio en Amérique, puis ensuite en France dans les années 60. Avant de sombrer lentement dans un presque anonymat.

C'est un livre tiré d'entretient avec Baker. Donc c'est un style assez direct, oral. Mais ça fonctionne, il sait très bien raconter les histoires avec du rythme et du groove comme dans ses bonnes impros.
Ca vient de sortir en français (le texte est inédit en anglais) grâce à Bertrand Burgalat qui est un fan et qui dévorait les méthodes de jazz et d'arrangements de Baker quand il était jeune.
En plus comme d'habitude chez Séguier c'est un bel objet bien édité.



https://www.editions-seguier.f(...)lone/
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
jules_albert

Daniel Bernabé, Le piège identitaire (mars 2022)

« Je suis plus spécial que toi » : telle pourrait être la devise de notre époque, tant nombre de nos contemporains sont rentrés en compétition pour faire reconnaître leur identité, surtout s’ils l’estiment bafouée. Cette surenchère à la singularité ne peut se comprendre que replacée dans le contexte de l’irrésistible ascension du néolibéralisme. Ce livre en retrace les étapes : de l’émergence des théories postmodernes jusqu’à l’essor d’un marketing centré sur l’individu, en passant par les gouvernements Reagan et Thatcher.

Il dénonce également la gigantesque opération de diversion qui a consisté à remplacer la question sociale par celle de l’identité, qu’elle concerne le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le rapport à la nature ou aux animaux. Le capitalisme a ainsi neutralisé les mouvements contestataires. Pire encore : il tire des bénéfices commerciaux de leurs revendications.
Face à l’idéologie néolibérale de la « diversité » qui occulte les inégalités économiques, l’auteur en appelle à dépasser le narcissisme des petites différences pour réinvestir le terrain sur lequel l’humanité a tout à gagner : la lutte contre le capitalisme.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

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Lao
  • Lao
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  • #5392
  • Publié par
    Lao
    le 23 Nov 2021, 13:32
Je pense qu'il n'a pas tout faux et qu'il n'a pas tout raison. Rester sur le schéma marxiste et ne pas prendre en compte les nouveaux acquis scientifiques concernant le comportement humain pour expliquer la hiérarchisation sociale et les conflits qu'elle génère, c'est pour moi une erreur.

C'est ce que j'ai appris des lectures d'Henri Laborit - "Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change."

La conséquence c'est que "lutter contre" ok mais "pour quoi ?" un nouvel Alpha ? - non merci !
jules_albert



Encore un livre dont les "super-gauchistes" adorateurs de l'Etat n'auraient jamais parlé...


Mais qui était Agustín García Calvo ? C'est expliqué ici: https://lesamisdebartleby.word(...)dieu/

Citation:
García Calvo signale ensuite la relation intrinsèque entre l’État et le Capital, pour conclure finalement que tout État est capitaliste, puisque que toute richesse sous sa domination prend la forme d’Argent, et, par conséquent, de Temps, « la véritable monnaie du Capital ».




Au passage, un texte récent de Miguel Amorós sur la pandémie: https://lesamisdebartleby.word(...)lite/


La bourse ou la vie! Ou le chaos économique et sanitaire, ou la fin de la domination. Ou le confort trompeur et de plus en plus limité d’une économie meurtrière, ou l’aventure d’une existence souveraine, telle est la question. Les protestations conscientes nées d’une vie quotidienne mutilée doivent avoir pour horizon un monde anti-productiviste, non patriarcal, sans pollution, sans nourriture industrielle, sans loisirs fabriqués, sans montagnes de déchets, déglobalisé et désétatisé. Si nous revenons à la santé, rappelons-nous que pour se propager, les virus ont besoin d’une population nombreuse, dense et en perpétuel mouvement. En revanche, les petits groupes souffrent moins de maladies épidémiques. La surpopulation et l’hyperactivité favorisent la transmission – conditions optimales dans les métropoles – ainsi que les déplacements massifs dus aux famines, aux guerres et au tourisme. Raison de plus pour que le monde à reconstruire soit un ensemble de communes pacifiques et autonomes, majoritairement rural, démotorisé, désurbanisé et démilitarisé.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

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Lao
  • Lao
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  • #5394
  • Publié par
    Lao
    le 02 Déc 2021, 11:39
jules_albert a écrit :
.....Raison de plus pour que le monde à reconstruire soit un ensemble de communes pacifiques et autonomes, majoritairement rural, démotorisé, désurbanisé et démilitarisé.
C'est bô.
jules_albert
Lao a écrit :
Je n'avais jamais entendu parler de Kracauer ; il a l'air intéressant. D'autant plus qu'il a vécu une période caractéristique avec une lucidité qui a manqué à beaucoup de ses contemporains.

Pourtant, c'est pas la première fois qu'il apparaît dans ce daubic... https://www.guitariste.com/for(...)22711
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
jules_albert a écrit :

Daniel Bernabé, Le piège identitaire (mars 2022)

« Je suis plus spécial que toi » : telle pourrait être la devise de notre époque, tant nombre de nos contemporains sont rentrés en compétition pour faire reconnaître leur identité, surtout s’ils l’estiment bafouée. Cette surenchère à la singularité ne peut se comprendre que replacée dans le contexte de l’irrésistible ascension du néolibéralisme. Ce livre en retrace les étapes : de l’émergence des théories postmodernes jusqu’à l’essor d’un marketing centré sur l’individu, en passant par les gouvernements Reagan et Thatcher.

Il dénonce également la gigantesque opération de diversion qui a consisté à remplacer la question sociale par celle de l’identité, qu’elle concerne le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le rapport à la nature ou aux animaux. Le capitalisme a ainsi neutralisé les mouvements contestataires. Pire encore : il tire des bénéfices commerciaux de leurs revendications.
Face à l’idéologie néolibérale de la « diversité » qui occulte les inégalités économiques, l’auteur en appelle à dépasser le narcissisme des petites différences pour réinvestir le terrain sur lequel l’humanité a tout à gagner : la lutte contre le capitalisme.




La couverture originale: "Comment le néolibéralisme a fragmenté l'identité de la classe travailleuse"
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Denis13
  • Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Je viens de finir "l'énigme de la chambre 622" de Joël Dicker, auteur que je ne connaissais pas encore, mais je vais réparer cette lacune, j'ai vraiment beaucoup aimé
C'est super bien ficelé avec une narration très plaisante et parfois de l'humour (quelques fou-rires)
Le prochain sur ma liste : La vérité sur l'Affaire Harry Quebert
Slyonline2
Saine relecture

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Kandide
Les ouvrages de Pierre Rabhi, innombrables, rencontrent à chaque fois un succès indéniable. A commencer par son livre-plaidoyer, Vers la sobriété heureuse, vendu à plus de 460.000 exemplaires depuis sa parution en 2010, selon son éditeur Actes Sud.

« L’agroécologie est reconnue maintenant, même par les Nations unies, comme étant la bonne solution pour résoudre les problèmes de l’alimentation dans le monde », se réjouissait-il. Elle « a beaucoup bénéficié des avancées scientifiques en matière de compréhension des sols et de la vie biologique ».

Sans parti, militant de « la joie » plutôt que de « la décroissance », Pierre Rabhi rejetait catégoriquement la notion de « développement durable », « une niaiserie ajustée sur la croissance économique ».

https://www.20minutes.fr/arts-(...)3-ans
PEACE & LOVE
Slyonline2
Kandide a écrit :
Les ouvrages de Pierre Rabhi, innombrables, rencontrent à chaque fois un succès indéniable. A commencer par son livre-plaidoyer, Vers la sobriété heureuse, vendu à plus de 460.000 exemplaires depuis sa parution en 2010, selon son éditeur Actes Sud.


J'ai lu "Vers la sobriété heureuse" et d'autres livres de Pierre Rahbi
Au travers de l'agro écologie, il avait une vision d'une société plus juste, responsable et respectueuse de la nature, beaucoup de gens souhaitaient qu'il se présente aux présidentielles.
Mais ce n'était pas son truc la politique.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...

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