Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert
pour compléter le post précédent :


jean vioulac, approche de la criticité


Notre époque est celle d'une phase critique atteinte par l'humanité dans son histoire, emportée dans un vaste mouvement de virtualisation et de numérisation par lequel la totalité du réel est réduite à une idéalité formelle. Ce processus d'abstraction totale se manifeste autant dans la physique quantique que dans l'informatique et le capitalisme : or le trait commun à la science formalisée, à la technique informatisée et à l'économie financiarisée réside dans l'automatisation des processus.

Cette logique d'autonomisation d'une objectivité abstraite émancipée des sujets concrets fonde notre époque, et laisse pressentir l'approche d'un seuil de criticité, au sens que l'expression a dans l'ingénierie nucléaire : effet de seuil où les processus en cours deviennent hors de contrôle et font ainsi accéder la matière à un autre état. Ainsi, de même qu'à un certain seuil de complexité la vie a surgi de la matière, puis l'humain de l'animal, notre époque serait celle où le machinique surgirait de l'humain, et où apparaîtrait le successeur d'Homo sapiens : mutation considérable, peut-être impensable, à laquelle doit pourtant se confronter la pensée, pour découvrir que le sort de l'humanité se joue aujourd'hui dans le rapport entre capitalisme et technologie.
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Kandide
Il est en effet urgent de réfléchir à la route que nous prenons...
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    le 26 Juil 2018, 18:19
jules_albert a écrit :
pour compléter le post précédent :


jean vioulac, approche de la criticité


Je connaissais L’époque de la technique ; je viens de récupérer celui-ci... Curieux de voir ce qu’il extrait de la mise à jour de « l’automatisation » en question.
jules_albert
entretien avec jean vioulac à propos de son dernier livre : http://www.actu-philosophia.co(...)he-de

extrait :

BR : Puis-je ici me permettre d’émettre une réserve, ou plutôt de vous demander une précision ? Lénine fut l’un des premiers admirateurs de Taylor et du management scientifique, Himmler importa les techniques des relations humaines (l’importance du « facteur humain » dans la productivité ouvrière), et des expériences cybernétiques significatives se déroulèrent au Chili et en URSS. De même, des administrations ou des associations, c’est-à-dire des organisations non marchandes, s’équipent de systèmes d’information et conçoivent leurs processus internes en termes de Lean Management. Est-ce donc à dire que cette diversité de situations organisationnelles, politiques et historiques se trouvent toutes absorbées dans la catégorie du capitalisme ? Et, de plus façon plus générale, peut-on établir un strict isomorphisme entre capitalisme et révolution industrielle de telle sorte que les structures des deux ensembles se recoupent parfaitement ?

Jean Vioulac : Vous parlez de « révolution industrielle », et c’est le concept qui s’impose en effet après des analyses qui mettent le monde du travail au fondement et se déploient donc à partir d’une ontologie de la production. La situation de crise qui définit les XIXe et XXe siècle et ce début de XXIe siècle n’est autre que l’ensemble des répliques d’un séisme fondamental, la révolution industrielle. Ce qui permet de situer notre époque dans l’histoire : elle est la seconde révolution totale après la révolution néolithique qui, il y a une centaine de siècles, a fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire. Encore ce processus fut-il très lent, à partir d’une aire géographique très limitée, et ceux qui l’ont vécu ne se sont rendu compte de rien. La révolution industrielle a bouleversé l’existence des hommes, le monde lui-même et les conditions de la vie sur terre, en moins de deux siècles, et pour tous les peuples de la planète ; ces bouleversements sont tellement rapides qu’ils sont visibles à l’échelle d’une vie d’homme. Ce qui permet d’introduire un autre concept, celui de révolution : penser la crise, c’est tout autant penser la révolution ; dire que nous sommes dans une situation critique, c’est dire que nous sommes dans une situation révolutionnaire. Marx a donc analysé une révolution qui avait déjà eu lieu, sans que personne ne l’ait décidé, et il l’a définie par l’avènement du capitalisme, compris comme « révolution économique totale », il montre ainsi que quand on parle de révolution industrielle, on parle en vérité de la révolution capitaliste. Révolution authentique parce qu’elle est l’inversion pure et simple du producteur et de son produit : le travail est soumis à l’objectivité de la valeur, qui n’a pourtant d’autre source que le travail. Le sujet est ainsi soumis à son propre objet, et Marx définit fréquemment le capitalisme par « l’inversion du sujet et de l’objet ».

Dans le processus d’avènement du capitalisme, la révolution industrielle proprement dite est le moment de la « subsomption réelle » du processus de production, moment où le capitalisme met en place l’infrastructure technique qui lui est nécessaire. C’est-à-dire le machinisme, qui se définit par la même inversion : alors que l’outil est au service du travailleur, le travailleur est au service de la machine. La question que vous posez est absolument fondamentale : il s’agit de savoir si le rapport entre machinisme et capitalisme est structurel ou conjoncturel. Il me semble que dans son analyse du capitalisme, Marx tend à montrer qu’il est structurel, mais que quand il envisage la révolution communiste, il fait le pari qu’il y a un autre usage possible de ce système machinique. Je ne suis pas sûr qu’il puisse y avoir de réponse théorique à cette question. Jusqu’ici, l’histoire tend à indiquer que le rapport entre machinisme et capitalisme est structurel. Il ne faut pas être dupe en effet de la propagande soviétique qui prétendait proposer une alternative au capitalisme, puisque le bolchevisme n’a rien fait d’autre que déchaîner la révolution industrielle en Russie sous la forme d’un capitalisme industriel d’État fondé sur l’expropriation des paysans, leur prolétarisation et leur exploitation et, comme vous le soulignez, qu’il a massivement taylorisé la production : il est même possible de voir dans le stakhanovisme un triomphe du management.

C’est d’ailleurs en URSS que la cybernétisation de l’économie est expérimentée, où Victor Glouchkov met en place un « Système National Automatisé d’Administration de l’Économie » (l’OGAS) au début des années 1960 : mais le néolibéralisme ne fait rien d’autre que promouvoir une autorégulation cybernétique du marché mondial, et c’est au début des années 1970, au moment même où l’échec de l’OGAS en URSS est acté, que la bourse de New-York commence l’informatisation de la finance (avec le NASDAQ, qui n’a rien à envier à l’OGAS). Dans un cas la régulation cybernétique se fait par l’État, dans l’autre par le Marché, mais il n’y a là que deux modes différents de la domination des sociétés par une entité abstraite. Ce qui permet de comprendre que la question du Capital dépasse de très loin le seul champ économique. Le capitalisme, c’est « l’inversion du sujet et de l’objet », « l’autovalorisation de la valeur », c’est-à-dire le moment où l’idéalité pure est devenue « sujet automate » du processus de sa reproduction : le capitalisme est une chose trop grave pour être confiée aux économistes.
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jules_albert
http://www.actu-philosophia.co(...)e-799


Mais dans le même moment, il faut reconnaître que l’avènement de cet esprit global n’est pas l’effet d’une puissance céleste, mais qu’il a ses bases terrestres dans un certain dispositif de production et de circulation : le capitalisme. C’est là toute la niaiserie des cyberprophètes, qui n’interrogent jamais l’infrastructure économique de leur mégamachine, dont l’abstraction dissimule l’énorme quantité d’énergie et de matière dont elle a besoin pour se produire et se reproduire. De ce point de vue, Matrix, le film des Wachowski, est plus lucide que tout ce qu’a pu écrire Teilhard de Chardin, puisqu’il reconnait que la Singularité technologique a besoin d’énergie, et que sous l’empire de l’esprit global, les hommes ne deviennent pas des anges, ils deviennent des piles. Là encore, on ne peut pas aborder la question de la technique en la déconnectant de celle du capital. Norbert Wiener a constaté dans l’avènement de l’informatique la seconde phase de l’aliénation, celle où ce sont les capacités intellectuelles de l’homme qui sont transférées au système des objets, mais Marx l’avait anticipé de façon tout à fait remarquable quand il parlait dès 1857 de « cerveau social » et d’« entendement social », et notait qu’avec la systématisation du machinisme, « le savoir social universel, la connaissance, est devenue force productive immédiate et par suite les conditions du processus vital de la société sont elles-mêmes passées sous le contrôle du general intellect (« l’intellect général », en anglais dans le texte) et sont réorganisées conformément à lui » : ce qui définit rigoureusement la cybernétique, et ce qui confirme que l’Intelligence Artificielle est dans une connexion essentielle avec le Capital. Face à la menace (et non le salut) qu’est l’avènement de cette entité numérique totale, exsangue et désincarnée, il s’agit de comprendre comment la communauté réelle des hommes de chair et de sang peut reprendre la main, se réapproprier tout ce qui s’est autonomisé dans des processus machiniques, comment la communauté des sujets peut reprendre en main le système des objets : la question est celle de la révolution communiste, qui d’un certain point de vue relève en effet d’un millénarisme, mais où l’horizon est celui de la communauté fraternelle d’hommes libres et égaux. Mais là aussi, il faut dégager le concept de révolution de son usage politico-historique des siècles passées : il ne s’agit pas de conquérir un appareil d’État quel qu’il soit, de guillotiner, fusiller ou déporter qui que ce soit, d’appliquer ensuite tel ou tel programme, ni même de changer le régime de propriété. Ce qui définit la révolution, c’est le « retournement » de ce que Marx appelle un « monde à l’envers », et cette question n’est pas propre à Marx : elle est un des motifs de fond des penseurs de la crise, les géants qui vu le processus en cours avec assez de hauteur pour pressentir qu’il conduisait l’humanité droit à l’abîme. Hölderlin déjà (le retour au pays natal), mais surtout Marx (le retournement du capitalisme), Nietzsche (le retournement de toutes les valeurs), Husserl (le retournement des significations) et Heidegger (le tournant dans l’être), tous ont tenté de concevoir (avec plus ou moins de pertinence) l’événement susceptible de conjurer la menace. Un tel événement ne relève pas de la mythologie du Grand soir, peut-être peut-il se faire lentement et en douceur, peut-être ici faut-il se fier à Nietzsche qui disait que « les grands événements arrivent sur des pattes de colombes ». Mais si c’est le cas, cette colombe a vraiment de toutes petites pattes, parce qu’on n’entend rien venir.

BR : Cher Jean Vioulac, je vous remercie pour cet entretien tout à fait captivant, et vous laisse le mot de la fin.

JV : Je conclurai alors par les vers de Bob Dylan que je cite en exergue de ce dernier livre : « I don’t care about economy / I don’t care about astronomy / But it sure do bother me / To see my loved ones turning into puppets ». Le problème, ce n’est pas celui de la science pour elle-même, de l’économie comme telle, ni même de la technique. Le problème, c’est leur pouvoir d’assujettissement, de manipulation et d’aliénation sur les hommes réels, en chair et en os, leur pouvoir de faire de nous leurs fonctionnaires, leurs pantins et leurs fantoches. Le problème, c’est ce qui est en train de nous arriver à nous, les hommes.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Kandide
J'aimerais lire Hannah Arendt: la banalité du mal

On en parle peu d'Hannah ici...
Vous en pensez quoi ?
PEACE & LOVE
rapideyemove
Kandide a écrit :
J'aimerais lire Hannah Arendt: la banalité du mal

On en parle peu d'Hannah ici...
Vous en pensez quoi ?


Pour démarrer, si je t’ai bien compris, tu pourrais bien plutôt commencer avec profit, c’est à dire par aventure, par deux livres : La condition de l’homme moderne (The humain condition ; trouve une édition avec la préface de Paul Ricœur) et La crise de la culture (Between Past and Future : Six Exercices in Political Thought).

Il n’y a aucun livre de Hannah Arendt qui s’appelle proprement La banalité du mal.
Le titre complet, ou exact, est Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal (Eichmann in Jerusalem : A Report on the Banality of Evil). Je ne suis pas sûr qu’il soit si facile de commencer par cette œuvre, très lisible ou trop lisible, mais qui peut donner une image déviée de la pensée de Hannah A. au cas où on se bornerait à ce seul livre dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’il fut très polémique (tu devrais retrouver aisément sur la Toile toute la généalogie éthique, politique, historique (etc... etc...) de cette polémique.
Le titre réduit ainsi communément est déjà, selon moi, un élément de cette déviation.

Après, tu pourras toujours te farcir les trois livres réunis sous le titre générique Les origines du totalitarisme.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Kandide
rapideyemove a écrit :
Kandide a écrit :
J'aimerais lire Hannah Arendt: la banalité du mal

On en parle peu d'Hannah ici...
Vous en pensez quoi ?


Pour démarrer, si je t’ai bien compris, tu pourrais bien plutôt commencer avec profit, c’est à dire par aventure, par deux livres : La condition de l’homme moderne (The humain condition ; trouve une édition avec la préface de Paul Ricœur) et La crise de la culture (Between Past and Future : Six Exercices in Political Thought).

Il n’y a aucun livre de Hannah Arendt qui s’appelle proprement La banalité du mal.
Le titre complet, ou exact, est Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal (Eichmann in Jerusalem : A Report on the Banality of Evil). Je ne suis pas sûr qu’il soit si facile de commencer par cette œuvre, très lisible ou trop lisible, mais qui peut donner une image déviée de la pensée de Hannah A. au cas où on se bornerait à ce seul livre dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’il fut très polémique (tu devrais retrouver aisément sur la Toile toute la généalogie éthique, politique, historique (etc... etc...) de cette polémique.
Le titre réduit ainsi communément est déjà, selon moi, un élément de cette déviation.

Après, tu pourras toujours te farcir les trois livres réunis sous le titre générique sur Les origines du totalitarisme.


Je comprends mieux, merci pour ton aide !
C'est important, en effet, de commencer par un titre abordable afin d'avoir une progression de lecture plutôt que de s'arrêter car trop difficile...
Merci encore !
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Kandide
Sinon à propos des liseuses, vous en utilisez ? Des suggestions ?

Je m'interroge au niveau bilan écologique... différence entre un livre papier et numérique... Il semble que le numérique est loin d'être anodin pour la planète... il est même peut-être pire que le livre...
J'ai même remarqué que parfois ça coûte moins cher un livre sur le bon coincoin qu'un fichier téléchargeable....

Le plus de la liseuse est de permettre d'avoir avec soi une bibliothèque...
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Lao
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    Lao
    le 31 Juil 2018, 23:00
J'utilise une kindle de base (pas de rétro éclairage, pas tactile).
Surtout je n'utilise aucune connexion Amazon (toujours en mode avion) et mes bouquins sont sur mon PC et gérés par Calibre (logiciel gratuit et indispensable). Ma bibliothèque est donc sur mon PC; et j'ai en permanence environ 15 à 20 bouquins sur la liseuse parmi ceux que je pense avoir envie de lire dans un proche futur;

Ecologique?
Citation:
Un mille-pattes vivait tranquille, insouciant et heureux, lorsqu'un jour, un crapaud, qui habitait dans les parages, lui posa une question bien embarrassante

- Lorsque tu marches, lui demanda-t-il, dans quel ordre bouges-tu tes pattes ?

Le mille-pattes fut si troublé par la question du crapaud qu'il rentra aussitôt dans son trou pour y réfléchir. Mais il avait beau se creuser la cervelle, il ne parvenait pas à trouver de réponse. À force de questionnements, il finit par ne plus être capable de mettre ses pattes en mouvement. Il resta bloqué dans son trou, où il mourut de faim.

(Histoire chinoise)
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Kandide
Lao a écrit :
J'utilise une kindle de base (pas de rétro éclairage, pas tactile).
Surtout je n'utilise aucune connexion Amazon (toujours en mode avion) et mes bouquins sont sur mon PC et géré par Calibre (logiciel gratuit et indispensable). Ma bibliothèque est donc sur mon PC; et j'ai en permanence environ 15 à 20 bouquins sur la liseuse parmi ceux que je pense avoir envie de lire dans un proche futur;

Ecologique?
Citation:
Un mille-pattes vivait tranquille, insouciant et heureux, lorsqu'un jour, un crapaud, qui habitait dans les parages, lui posa une question bien embarrassante

- Lorsque tu marches, lui demanda-t-il, dans quel ordre bouges-tu tes pattes ?

Le mille-pattes fut si troublé par la question du crapaud qu'il rentra aussitôt dans son trou pour y réfléchir. Mais il avait beau se creuser la cervelle, il ne parvenait pas à trouver de réponse. À force de questionnements, il finit par ne plus être capable de mettre ses pattes en mouvement. Il resta bloqué dans son trou, où il mourut de faim.

(Histoire chinoise)


Merci Lao !

Merci également pour la citation.
Effectivement, j'ai la fâcheuse propension à me poser beaucoup de questions et comme la fable je reste bloqué dans ma grotte... à peser le pour, le contre, et aussi le fameux: ni pour ni contre bien au contraire

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Mr Park
Je suis absorbé par "Ils arrivent!" de Paul Carell en ce moment, il sera vite fini. Faut le prendre pour ce que c'est (Carell est un ancien SS) mais il y a quelques témoignages intéressants sur le débarquement vécu côté allemand, il y a des anecdotes sur la vie quotidienne assez chouettes. Mais bon, faut pas demander à l'auteur de parler du passé des unités qu'il décrit, ni des massacres comme la prison de Caen ou les paras américains prisonniers liquidés pour ne pas s'encombrer...
Kandide
Lao a écrit :
J'utilise une kindle de base (pas de rétro éclairage, pas tactile).


Pour le défilement des pages, tu utilises un bouton, j'imagine...
N'est-ce pas plus simple en version tactile ?

Je me tâte pour investir...
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Kandide
Lao a écrit :
J'utilise une kindle de base (pas de rétro éclairage, pas tactile).
Surtout je n'utilise aucune connexion Amazon (toujours en mode avion) et mes bouquins sont sur mon PC et gérés par Calibre (logiciel gratuit et indispensable). Ma bibliothèque est donc sur mon PC; et j'ai en permanence environ 15 à 20 bouquins sur la liseuse parmi ceux que je pense avoir envie de lire dans un proche futur;


J'ai regardé un peu...
Entre la Kindle Paperwhite et la Kobo Aura ?
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Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 02 Août 2018, 21:31
pas d'idée.
- de toute façon je n'irai ni chez Amazon ni chez la FNAC (qui impose les DRM Adobe).
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Redstein
Je traînais plus ou moins par hasard dans le daubic anti-communiste, et ayant survolé le dernier post (de jules_albert), j'ai dû me croire transporté aussi sec dans le topic bouquins

Je reposte donc ici :

Redstein a écrit :
Tiens, Jules, tu as lu le recueil de textes consacrés à la ZAD de N.-D. des Landes (Éloge des mauvaises herbes) ? Qu'en as-tu pensé ?

Il est passionnant et me paraît aller dans ton sens : les « poulpes crasseux » (comme on dit par ici) s'efforcent de réinventer le monde histoire de nous sauver tous de l'effondrement général en cours...

« Sortir de la zone de mort », comme le dit Starhawk... face à un État sourd, aveugle et brutal qui ne connaît que ce qu'on apprend dans des écoles par définition déconnectées du réel.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

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