Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
lo-fi reup
coyote a écrit :
jim204 a écrit :

Blow up et Jules Albert, je me demande si vous n'avez pas tué ce topic avec vos assomoirs.




+10 000

cassez vous!
Blow Up
Tu as oublié "pauvres cons" pour faire plis chic.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
lo-fi reup
Veuillez prodiguer vos circonvolutions superfétatoires en un autre lieu, nous vous en supprions!
jim204
  • jim204
  • Custom Ultra utilisateur
Raphc a écrit :


Pour chaque photo il raconte la prise de vue en une ou deux pages, bien si on s'interesse à la photo, ou pas.
Peut se lire dans les chiottes.


J'avais vu l'expo a paris vers 2009, top !
Je vais m'acheter ca
zôsö85
Brigido a écrit :
rapideyemove a écrit :
Faulkner ?

J'ai une affection particulière pour le grand, très grand, l'énorme "Light in August" (Lumière d'Août).
La vieille traduction française de Maurice-Edgar Coindreau est tout à fait satisfaisante.
Je ne parle pas de son exactitude linguistique, qu'on peut toujours reprendre ici ou là, sur tel ou tel aspect ou particularisme de l'anglais de Faulkner, mais de la qualité de la langue et du rythme de la phrase de Coindreau en français.

En revanche, les manies et autres joliesses ou mignardises de style de René-Noël Raimbaut, l'autre grand traducteur classique de Faulkner en français ont bien plus vieilli et me tombent des mains.

The Sound and the Fury (1929, Le Bruit et la Fureur) et As I Lay Dying (1930, Tandis que j'agonise), également traduits par Coindreau font partie de mes préférés.

Après, si on peut échapper aux traductions, ce n'est pas plus mal.
Intruder in the dust, Pylon, Sanctuary, Absalom, Absalom ! sont aussi quatre grands romans.


Merci pour ces précisions, en effet, la qualité de la traduction est tout à fait primordiale. Je pensais notamment m'attaquer à Absalom, Absalom, mais en français. Je ferai un point sur les traductions disponibles (et je garde en tête les noms que tu as cité).


En Français oui, c'est une bonne idée à mon avis. J'essaie de lire Absalom Absalom! en VO, c'est assez complexe. La première phrase fait à peu près 3 pages, c'est là que je bloque. Et attention le vocabulaire et les tournures de phrases. Pourtant j'ai pas trop galéré pour les raisins de la colère de Steinbeck en anglais mais là...
Bon je réessaierai avec un dictionnaire à portée de main, ça me fera pas de mal, et le peu que j'ai compris était super bien écrit, mais la version française est recommandable à ceux qui veulent pas trop en chier (attention, le titre français est Absalom, tout court).
rapideyemove
zôsö85 a écrit :
J'essaie de lire Absalom Absalom! en VO, c'est assez complexe. La première phrase fait à peu près 3 pages, c'est là que je bloque.
(...)
(attention, le titre français est Absalom, tout court).


J'ai la traduction originale française de 1953, traduite par René-Noël Raimbaut, chez Gallimard, coll. "Du monde entier" ; le titre y est bien redoublé comme dans l'original américain, à cette seule différence près, outre le "n" final, que le français met deux points d'exclamation "Absalon ! Absalon !", là où l'anglais n'en met qu'un seul "Absalom, Absalom !"

D'une manière bien plus essentielle, et à le lire surtout en anglais, Faulkner est à n'en pas douter un des plus grands stylistes de la Littérature, au large.
Phrasé, rythme, prosodie, le tout bien mêlé, fondu, bref sa poétique, ce flux inénarrable, oui, tout cela montre d'une manière assez évidente sa singularité dans l'univers littéraire américain du deep south, à mille lieues des proses et des univers beaucoup plus simples de Steinbeck, Hemingway, voire Fitzgerald qui lui me passionne tout aussi clairement que Faulkner.
Dans l'univers romanesque américain, le seul nom qui me vienne spontanément en tête auquel comparer Faulkner en terme de parenté littéraire / poétique est celui celui de Cormac Mc Carthy, surtout pour le chef-d'œuvre qu'est Suttree (1979), mais aussi pour L'Obscurité du dehors (Outer Dark, 1968 ), Un enfant de dieu (Child of God, 1974) et Méridien de sang (Blood Meridian, or the Evening Redness in the West, 1985).
Ce flux, ce déferlement, cet encerclement de la Longue Phrase de Faulkner dont tu rapportes justement un exemple avec le début de "Absalom, Absalom !" qui souligne de manière symptomatique que ce n'est pas qu'un problème de lexique, me fait, toute proportion gardée, penser à une autre Longue Phrase, celle de Proust l'asthmatique, l'épuisé dont la phrase est, par un paradoxe que je trouve assez éclairant, un vrai soufflet de forge ou une hydrographie amazonienne.
À n'en pas douter une seconde, la Big Thin Mama Virginia Woolf, autre souffle court dans la vie, possède aussi cet allongement, ou cette battue de la phrase et sa longue laisse où il faut une diction et une haleine marathoniennes pour ne pas tourner court, faire long feu, haleter en somme.
S'il y a bien un écrivain qui n'est en rien un régionaliste dans ce qu'on a accoutumé d'appeler, un peu par folklore et précipitation, le Deep South, c'est bien Faulkner...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Brigido
[quote="rapideyemove"]
zôsö85 a écrit :

Dans l'univers romanesque américain, le seul nom qui me vienne spontanément en tête auquel comparer Faulkner en terme de parenté littéraire / poétique est celui celui de Cormac Mc Carthy, surtout pour le chef-d'œuvre qu'est Suttree (1979), mais aussi pour L'Obscurité du dehors (Outer Dark, 1968 ), Un enfant de dieu (Child of God, 1974) et Méridien de sang (Blood Meridian, or the Evening Redness in the West, 1985).


J'ai lu il y a quelques temps "Des villes dans la plaine", et j'ai été marqué marqué par la beauté et la singularité de ce style. J'en profite pour rajouter à ma liste "Suttree".

Est-ce que tu as lu, un roman assez récent qui s'intitule "Le diable, tout le temps", de Donald Ray Pollock ? Ce mec a été ouvrier toute sa vie, et à 50 ans il s'est mis à écrire. Cela a abouti à ce premier ouvrage (paru en 2011). Ce truc m'a laissé sur le cul. J'y ai trouvé des similitudes avec Mc Carthy justement. Une écriture très forte, des ambiances envoûtantes, parfois vraiment malsaines. Un concentré d'anti-rêve américain. J'attends de voir la suite (il vient justement de sortir un nouveau roman), mais je pense qu'il faudra le compter parmi les grands auteurs américains contemporains.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
rapideyemove
Brigido a écrit :
rapideyemove a écrit :

Dans l'univers romanesque américain, le seul nom qui me vienne spontanément en tête auquel comparer Faulkner en terme de parenté littéraire / poétique est celui celui de Cormac Mc Carthy, surtout pour le chef-d'œuvre qu'est Suttree (1979), mais aussi pour L'Obscurité du dehors (Outer Dark, 1968 ), Un enfant de dieu (Child of God, 1974) et Méridien de sang (Blood Meridian, or the Evening Redness in the West, 1985).


J'ai lu il y a quelques temps "Des villes dans la plaine", et j'ai été marqué marqué par la beauté et la singularité de ce style. J'en profite pour rajouter à ma liste "Suttree".

Est-ce que tu as lu, un roman assez récent qui s'intitule "Le diable, tout le temps", de Donald Ray Pollock ? Ce mec a été ouvrier toute sa vie, et à 50 ans il s'est mis à écrire. Cela a abouti à ce premier ouvrage (paru en 2011). Ce truc m'a laissé sur le cul. J'y ai trouvé des similitudes avec Mc Carthy justement. Une écriture très forte, des ambiances envoûtantes, parfois vraiment malsaines. Un concentré d'anti-rêve américain. J'attends de voir la suite (il vient justement de sortir un nouveau roman), mais je pense qu'il faudra le compter parmi les grands auteurs américains contemporains.


Donald Ray Pollock ?
Non, je ne connais pas du tout, passé furtivement sous ma couverture radar.
Je note .
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
zôsö85
rapideyemove a écrit :
zôsö85 a écrit :
J'essaie de lire Absalom Absalom! en VO, c'est assez complexe. La première phrase fait à peu près 3 pages, c'est là que je bloque.
(...)
(attention, le titre français est Absalom, tout court).


J'ai la traduction originale française de 1953, traduite par René-Noël Raimbaut, chez Gallimard, coll. "Du monde entier" ; le titre y est bien redoublé comme dans l'original américain, à cette seule différence près, outre le "n" final, que le français met deux points d'exclamation "Absalon ! Absalon !", là où l'anglais n'en met qu'un seul "Absalom, Absalom !"

D'une manière bien plus essentielle, et à le lire surtout en anglais, Faulkner est à n'en pas douter un des plus grands stylistes de la Littérature, au large.
Phrasé, rythme, prosodie, le tout bien mêlé, fondu, bref sa poétique, ce flux inénarrable, oui, tout cela montre d'une manière assez évidente sa singularité dans l'univers littéraire américain du deep south, à mille lieues des proses et des univers beaucoup plus simples de Steinbeck, Hemingway, voire Fitzgerald qui lui me passionne tout aussi clairement que Faulkner.
Dans l'univers romanesque américain, le seul nom qui me vienne spontanément en tête auquel comparer Faulkner en terme de parenté littéraire / poétique est celui celui de Cormac Mc Carthy, surtout pour le chef-d'œuvre qu'est Suttree (1979), mais aussi pour L'Obscurité du dehors (Outer Dark, 1968 ), Un enfant de dieu (Child of God, 1974) et Méridien de sang (Blood Meridian, or the Evening Redness in the West, 1985).
Ce flux, ce déferlement, cet encerclement de la Longue Phrase de Faulkner dont tu rapportes justement un exemple avec le début de "Absalom, Absalom !" qui souligne de manière symptomatique que ce n'est pas qu'un problème de lexique, me fait, toute proportion gardée, penser à la Longue Phrase de Proust l'asthmatique, l'épuisé dont la phrase est, par un paradoxe que je trouve assez éclairant, un vrai soufflet de forge ou une hydrographie amazonienne.
À n'en pas douter une seconde, la Big Thin Mama Virginia Woolf, autre souffle court dans la vie, possède aussi cette allongement, ou cette battue de la phrase et sa longue laisse où il faut une diction et une haleine marathoniennes pour ne pas tourner court, faire long feu, haleter en somme.
S'il y a bien un écrivain qui n'est en rien un régionaliste dans ce qu'on a accoutumé d'appeler, un peu par folklore et précipitation, le Deep South, c'est bien Faulkner...


Ouais, c'est exactement ce que je voulais dire.
James H
Hello.

Bonne idée ce topic.

J'ai un tiercé de tête :

- JRR Tolkien
- Stephen King
- Isaac Asimov

Dans d'autres genres, j'ai adoré Le Parfum de Süskind et le Horla de Maupassant (pour moi une des premières nouvelles d'anticipation).

Quand à donner 1 livre préféré, je dirais le Silmarillion, la mythologie anglaise selon Tolkien, et ses indispensables compléments que sont Le livre des Contes perdus et les Contes et Légendes inachevés.







Lectures faciles, oui, mais on choisit pas si on préfère le bœuf ou le caviar hein...
Topic d'entraide à l'achat à distance : https://www.guitariste.com/for(...)08377

"Voilà, c'est tout c'qu'il y a : unisson, quarte, quinte et c'est marre. Tous les autres intervalles, c'est de la merde ! Le prochain que je chope en train de siffler un intervalle païen, je fais un rapport au pape !" - Père Blaise
Citation:
Est-ce que tu as lu, un roman assez récent qui s'intitule "Le diable, tout le temps", de Donald Ray Pollock ? Ce mec a été ouvrier toute sa vie, et à 50 ans il s'est mis à écrire. Cela a abouti à ce premier ouvrage (paru en 2011). Ce truc m'a laissé sur le cul. J'y ai trouvé des similitudes avec Mc Carthy justement. Une écriture très forte, des ambiances envoûtantes, parfois vraiment malsaines. Un concentré d'anti-rêve américain. J'attends de voir la suite (il vient justement de sortir un nouveau roman), mais je pense qu'il faudra le compter parmi les grands auteurs américains contemporains.


vraiment énorme ce roman, pour le coup hésite pas à lire le recueil de nouvelles qui a précédé : Knockemstiff, déjà sale, déjà noir, déjà magnifique...
et le nouveau est sorti le 3 octobre, il va pas faire long feu sur la pile celui-là^^
jules_albert


les employés


portrait d'une couche sociale dont le malaise allait favoriser l'arrivée au pouvoir du nazisme, le livre de siegfried kracauer, publié en 1929 et interdit par hitler en 1933, annonçait l'évolution de la société actuelle.

le capital a prolétarisé le monde tout en supprimant visiblement les classes sociales. les antagonismes d'antan ont été amortis et intégrés, la lutte des classes ayant disparu, il n'y a donc plus de classes.

et il n'y a plus de syndicats car si le scandale de la séparation sociale entre possédants et dépossédés, entre dirigeants et dirigés, entre exploiteurs et exploités a cessé d'être la source principale du conflit social (les rares luttes qui ont lieu ne remettent jamais en question le système) c'est parce qu'il n'y a plus de classes en lutte mais seulement une société de masse à la dérive.
les syndicats, carcasses d'une classe dissoute, poursuivent l'objectif de maintenir la fiction d'un marché du travail régulé.

de nos jours, l'ouvrier est la base du capital, non sa négation. le capital au moyen de la technologie s'approprie de toutes les activités et son principe structure toute la société: il réalise le travail, transforme le monde en monde technologique de travailleurs qui vivent pour consommer. fin d'une classe ouvrière à l'écart, extérieure, dotée de ses propres valeurs et opposée au capital. généralisation du travail salarié et adhésion aux valeurs marchandes.
la société ne se divise pas en 1% d'élite financière et 99% de masses innocentes sans pouvoir de décision. les masses sont fragmentées, hiérarchisées et compromises de gré ou de force avec le pouvoir. les couches intermédiaires jouent un rôle essentiel dans le maintien du système actuel. la division entre l'oligarchie dirigeante d'un côté et les masses exclues de l'autre est amortie par un vaste matelas de classes moyennes, catégorie qui a ses propres intérêts et une conscience à part. la classe moyenne est au capitalisme de consommation, à la société du spectacle, ce que la classe ouvrière avait été pour l'utopie socialiste et la société de classes.

les classes moyennes modernes ne correspondent pas à l'ancienne petite bourgeoisie mais bien aux couches de salariés diplômés liés au travail improductif. elles naissent avec la rationalisation du travail, la spécialisation et la bureaucratisation du régime capitaliste, atteignant un nombre considérable grâce à la tertiairisation progressive de l'économie (et de la technologie qui la rendit possible). ce sont les étudiants d'autrefois : experts, managers, cols blancs et fonctionnaires. lorsque l'économie fonctionne, les classes moyennes sont pragmatiques et partisanes en bloc de l'ordre établi, donc de la partitocratie (régime politique adopté habituellement par le capitalisme, il s'agit d'un mode de gouvernement autoritaire par les élites des partis, né d'un développement constitutionnel régressif (qui supprime des droits) et qui constitue la forme la plus moderne de l'oligarchie politico-financière).

l'Etat partitocratique détermine le mode de vie des classes moyennes. la séparation du public et du privé est ce qui donna lieu à la bureaucratie administrativo-politique, part essentielle de cette classe.

de par leur situation particulière, les classes moyennes ont tendance à contempler le marché depuis l'état : elles le considèrent comme le médiateur entre la raison économique et la société civile, ou mieux, entre les intérêts privés et l'intérêt public, car c'est ainsi qu'elles considèrent leur intérêt de "classe".

pareil que l'ancienne bourgeoisie, sauf que celle-ci contemplait l'Etat depuis le marché. cependant état et marché sont les deux visages d'un même dieu - d'une même abstraction.

dans des conditions favorables qui permettent une consommation abondante, les classes moyennes ne sont pas politisées. ce qui détermine leur politisation c'est lorsque la crise économique sépare l'Etat partitocratique de l'Etat providence consommateur.

alors surgissent en son sein des penseurs, des analystes, des partis et des coalitions qui parlent au nom de toute la société, se faisant passer pour sa représentation la plus authentique.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
coyote
  • coyote
  • Vintage Ultra utilisateur
    Cet utilisateur est un musicien enseignant professionnel
lo-fi reup a écrit :
coyote a écrit :
jim204 a écrit :

Blow up et Jules Albert, je me demande si vous n'avez pas tué ce topic avec vos assomoirs.




+10 000


"Have you ever been to Electric Ladyland"

"Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire."

De la pub pour les copains =>
http://www.empty-spaces.fr/
zôsö85
Je viens de lire Candide, bah c'est cool. Je sais pas trop comment nos profs de français (à quelques exceptions près) ont réussi à nous emmerder avec ce genre de livre.
C'est très drôle, rythmé, intelligent, ça se lit très bien (bon il vaut mieux choisir une version annotée pour saisir toutes les références, à moins d'être né à l'époque comme RapidEyeMovement), enfin bon je recommande, il est à surveiller ce Voltaire.
jimfire
zôsö85 a écrit :
il est à surveiller ce Voltaire.

Ah oui !?!? Tu pense qu'il a de l'avenir pour ses prochaines sorties

zôsö85 a écrit :
Je viens de lire Candide, bah c'est cool. Je sais pas trop comment nos profs de français (à quelques exceptions près) ont réussi à nous emmerder avec ce genre de livre.

Bonne question ! Il doit y a voir quelque chose comme le blocage systématique parce que ça vient du prof et don perte d'objectivité ??? et du coup après avoir mûri (un peu quand même, non ??)... tu ouvre tes chakras ???

zôsö85 a écrit :
à moins d'être né à l'époque comme RapidEyeMovement)

vas pas nous le fâcher !! j'aime bcp sa prose moi
zôsö85
Moi aussi je l'aime bien voyons. Oui effectivement j'ai mûri, déjà à l'époque ça m'intéressait et ça me touchait ce genre d'oeuvres, mais j'osais pas trop l'avouer quoi.

En ce moment sur backstage...