Vous et l'alcool

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Ghilou
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Paul Boogie a écrit :

Et ça c'est très grave... car il n'y a effectivement pas de honte à ne pas consommer...
Faire comme les autres quoi... c'est ça que selon toi imposent les codes sociaux de ces milieux? (simple question...).


Peut être pas, mais prenons un autre exemple: J'ai pris ma plus grosse cuite (celle qui te rend l'alcool intolérable) alors que j'étais au lycée. Du coup dès mes études supérieures j'étais soigné. Et ça à très fortement contribué à ma de-socialisation. Faire le 'capitaine de soirée' une fois, deux fois, ça va, après ça gave. Tenir le caméscope pour immortaliser les "bon moments bitures" des copains c'est sympa une fois mais on y passe pas tout ces week ends. Pendant un moment j'en était même à me demander très sérieusement s'il existait un moyen de me soigner de mon intolérance, tellement l'impact sur ma vie sociale devenait important (c'est dingue de dire ça non?).
En quelque sorte j'ai subit cette pression, mais à l'inverse. Et je vais pas me la jouer causette mais ce fut un facteur contribuant à ma perte totale et jusqu'ici irréversible de vie sociale (tiens d'ailleurs c'est amusant de voir que, de la même manière que tout le monde ne devient pas alcoolique, peu de gens dans ma situation s'en serait tiré aussi mal. Y'avait aussi des prédispositions).

Tien on parle dans un autres sujet des bizutages: je crois qu'ils n'existent plus en tant que tel, en revanche les journées et soirées d'intégration sont des grand messe de la biture. Un de mes collègues est alternant en école d’ingénieurs, et m'expliquait tout naturellement que les organisateurs de sa session distribuait des bracelets avec l'adresse et le numéro de téléphone du lieu de villégiature afin que les étudiants dans le coma puissent être ramené a bon port. Ce qui a d’ailleurs servit dès le premier soir, quand les éboueurs locaux (!) ont ramenés quelques candidats qu'ils avaient retrouver en faisant leur tournée.

Celui qui ne participe pas est forcément marginalisé. Dès lors, difficile de résister, une bonne cuite n'a jamais tuer personne n'est ce pas?
Josh43
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_Hazard_ a écrit :
Josh43 a écrit :
...........
Il est aussi plus que temps de désacraliser la "culture de la défonce" qui existe dans certains milieux.
A mon avis une des phrases les plus censées de ce topic. Ca fait bien longtemps que cette "culture" me débecte. On n'a pas mieux à faire de sa vie (remarquez le coté négatif de l'expression) ?
Josh43 a écrit :
.................De toute façon c'est idiot d'essayer de "classifier" les drogues: à mon avis on est tellement différents face à la drogue qu'on a tous un "classement" personnel qui n'est pas celui du voisin.............
Classifier non mais connaître, oui. Il est sain que les scientifiques cherchent à comprendre.........
Paul Boogie a écrit :
... et ne pas hésiter à dire aux gens que, si toutefois la soirée est "inévitable", ce serait bien de pas trop nous mettre des bouteilles sous le nez histoire de passer une bonne soirée, ne pas être tenté. On a le droit de se faciliter la tâche quoi !
J'irai même plus loin. A partir du moment où on fait un choix de vie pour soi, il n'y a aucune honte à l'exposer (suivre la beaufitude ne me parait pas très enrichissant). Boire de l'alcool est un choix de vie par défaut correspondant à la culture ambiante, mais ce n'est pas un choix rationel. Choisir de ne pas en boire est une décision personnelle qui est plutôt, à mon avis une marque de force.
L'alcool est la seule drogue agissant sur la conscience autorisée en occident (au passage merci aux lobbies alcooliers ). Je ne trouve pas que ce soit une raison suffisante de l'utiliser.


Oui bonne idée. Moi j'ai proposé de nombreuses fois à mes potes alcoolos d'organiser des soirées sans alcool: aucun problème pour moi... tu devines la suite: personne n'a suivi, et certainement pas ceux qui en avaient besoin.
au lieu de ça, ils ont continué à fréquenter des "amis" punks à chiens débiles, allumés et alcoolos jusqu'au bout des ongles, jusqu'à ce que pour l'un d'entre eux il soit trop tard.

Un truc con: moi la première fois que je suis rentré "Joyeux" à la maison, mon père m'attendait. Il a senti mon haleine et je me suis pris l'une des dernières grosses craquées de mon adolescence. C'était pas bien méchant et d'une certaine manière, complètement hypocrite (mon pater s'était déjà retrouvé dans des états pires et il n'avait pas vraiment de leçons à me donner), mais il me les a donné quand même.
Je me souviendrais toujours de sa phrase : "Tant que t'habites ici pas question que tu t'ABAISSE à ça et que tu te conduise de manière aussi HONTEUSE en notre présence".

Il m'a clairement fait comprendre que "chez nous, on ne se défonce pas" (rigoureusement faux bien-sûr, mais c'est une hypocrisie nécessaire)

Pendant ce temps,pour les parents de certains potes (ceux qui ont sombré, bizarrement), c'était pas exactement le même discours.
Ca fumait des oinj d'herbe avec nous, ça considérait la "première cuite" et la consommation de drogues comme des "étapes nécessaires"... "il faut bien que jeunesse se pasee etc". J'ai aussi quelques soirées multigénérations ou les "parents" étaient à l'initiative de l'infu de champis etc...Ce que j'appelle la "culture de la défonce"
évidement à 17 ans on les trouvait super cools;

Maintenant qu'un des gosses en question est mort (et qu'une bonne proportion est dans un état assez lamentable), ces gens là devraient s'interroger gravement sur leurs méthodes éducatives... Même pas; Ils préfèrent accuser la "société", le système de santé ou les gens comme moi qui crachent sur leurs conceptions new age à la mord-moi le noeud...

Quand mon pote a voulu se désintoxiquer il est entré en contact avec 60.000 personne. Psys, toubibs, addictologues et tout le toutim.
Blablabla: on lui a decortiqué sa vie dans les moindres détails. on a écrit des pages d'analyse et de reflexions sur les causes, les conséquences, les tenants et les aboutissants de sa dépendance. Mais personne n'a semble-t-il relevé le fait qu'à aucun moment de sa thérapie il n'a lâché la bouteille plus longtemps qu'une semaine, qu'il continuait à avoir accès à toutes les saloperies possibles pour compenser (y compris les opiacés). La "rechute est une étape nécessaire", disaient-t-ils.
Apparement personne n'a songé à lui dire que le préalable à tout traitement est l'abstinence ... enfin sa parait évident à écrire ou à dire, mais pour un tox manifestement il faut le répeter: la première et la plus grosse chose à faire si on veut arrêter de boire c'est ... arrêter de boire ...

C'est proprement hallucinant, je me souviens encore de lui m' expliquant (comme d'autres) ou il en était dans le "processus de guérison", (recherche de causes, analyse, psychothérapie etc. )... le tout avec un verre à la main.
Personne n'a pensé à lui dire non plus que le mélange benzodiazepines et buprémorphines est fortement contre-indiqué; (pourtant y'en a des camés qui se prétendent "spécialistes" des drogues dans son entourage...)

Finalement, ce qui l'a tué, c'est le culte du désir.
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!
bustyblonde

Josh43 a écrit :
Moi j'ai proposé de nombreuses fois à mes potes alcoolos d'organiser des soirées sans alcool: aucun problème pour moi... tu devines la suite: personne n'a suivi, et certainement pas ceux qui en avaient besoin.
au lieu de ça, ils ont continué à fréquenter des "amis" punks à chiens débiles, allumés et alcoolos jusqu'au bout des ongles, jusqu'à ce que pour l'un d'entre eux il soit trop tard.

Il existe pourtant des outils pour se marrer sans alcool qui restent pour la plupart sous-exploités:

L'hélium

Le batmanning:

Le clown bukkake:



…ou sans tabac ni combustion.


Penmoch
Josh43 a écrit :

Un truc con: moi la première fois que je suis rentré "Joyeux" à la maison, mon père m'attendait. Il a senti mon haleine et je me suis pris l'une des dernières grosses craquées de mon adolescence. C'était pas bien méchant et d'une certaine manière, complètement hypocrite (mon pater s'était déjà retrouvé dans des états pires et il n'avait pas vraiment de leçons à me donner), mais il me les a donné quand même.
Je me souviendrais toujours de sa phrase : "Tant que t'habites ici pas question que tu t'ABAISSE à ça et que tu te conduise de manière aussi HONTEUSE en notre présence".

Il m'a clairement fait comprendre que "chez nous, on ne se défonce pas" (rigoureusement faux bien-sûr, mais c'est une hypocrisie nécessaire)

Pendant ce temps,pour les parents de certains potes (ceux qui ont sombré, bizarrement), c'était pas exactement le même discours.
Ca fumait des oinj d'herbe avec nous, ça considérait la "première cuite" et la consommation de drogues comme des "étapes nécessaires"... "il faut bien que jeunesse se pasee etc". J'ai aussi quelques soirées multigénérations ou les "parents" étaient à l'initiative de l'infu de champis etc...Ce que j'appelle la "culture de la défonce"
évidement à 17 ans on les trouvait super cools;


Il y a quand même une sorte d'équilibre bien difficile à trouver dans le discours de prévention. Pour ma part j'ai eu mon lot d'excès (sporadiques, jamais sur la durée, à part le tabac) et si c'était à refaire je referais la même chose (quoiqu'en y repensant j'essayerais tout de même de baiser plus que je ne fumais ou buvais ou prenais des hallucinogènes ). Ces expériences m'ont amené... ben de l'expérience précisément. Je n'avais jamais porté la moindre attention au discours de mes parents sur la drogue, tant il était criant qu'ils n'y connaissaient strictement rien, même pour l'alcool ils étaient et sont, dieu merci, assez peu connaisseurs de la question. Les seuls pour lesquels j'accordais un peu de crédit au discours c'étaient justement ceux qui y avaient gouté, avec passion pour certains, et qui bien sûr tenaient un discours bien plus mesuré et relativiste que "c'est de la merde pas question d'y toucher".

Après peut-être que c'est justement le rôle des parents de dire non en bloc et le rôle de personnes extérieures à la cellule familiale de rentrer plus dans les détails.
bustyblonde
@ Penmoch: ça me rappelle qu'il y a toujours une génération pour qui pétard = fix d'héro. Ignorance provoquant souvent une mauvais gestion du "problème".
Avant toutes les conséquences potentiellement dramatiques, il est impératif de connaitre la nature du produit et ses effets présumés et de savoir que la plupart sont sensés procurer d'abord un plaisir, une détente, une stimulation, un changement de perception ou de conscience, choses qui ne sont intrinsèquement mauvaises. Bref…

"La drogue c'est un peu comme l'amour…
Le plaisir que l'on peut en tirer est souvent
à l'échelle du prix à payer…"

— busty

Josh43 a écrit :

Pendant ce temps,pour les parents de certains potes (ceux qui ont sombré, bizarrement), c'était pas exactement le même discours.
Ca fumait des oinj d'herbe avec nous, ça considérait la "première cuite" et la consommation de drogues comme des "étapes nécessaires"... "il faut bien que jeunesse se pasee etc". J'ai aussi quelques soirées multigénérations ou les "parents" étaient à l'initiative de l'infu de champis etc...Ce que j'appelle la "culture de la défonce"
évidement à 17 ans on les trouvait super cools;

Un nouvel exemple qu'un point de vue différent sur d'autres personnes peut mener à des conclusions tout à fait opposées. Les quelques personnes qui ont été élevées dans ce genre de contexte "relax" que je connais n'ont pas mal finies, peut-être parce que le produit a été banalisé, surtout pour l'adolescent qui aime braver l'interdit.

Mon gratteux m'a encore parlé récemment d'un pote à lui à qui le paternel avait offert le matériel pour cultiver de la beu dans sa chambre "pour ne pas acheter des merdes" , ben le gars a finalement revendu son matos après 3 ans et a arrêté de bédave pour de bon.
Penmoch
Peut-être qu'il n'avait pas la main verte
Josh43
  • Josh43
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Ah mais attention, mes parents n'ont jamais prétendu n'avoir jamais touché à quoi que ce soit: il y a une différence entre parler de la drogue et la banaliser et en faire l'apologie implicite. (Raisonnement d'ado de base "mes parents ont bien fait des conneries à mon age, et ne s'en sont pas si mal tiré puisque que j'existe, MOI... Ca n'a pas l'air si méchant, pourquoi je n'essaierais pas, MOI? "Sauf que la faille du raisonnement c'est évidement que le monde est mal fait et que l'on est inégaux face à la drogue comme dans tant d'autres domaines: en général les petites expériences d'ados ne prettent pas à conséquence grave. Mais chez certaines personnes c'est catastrophique. C'est donc, à mon sens, prendre un gros risque.)


Ma mère m'a parlé assez tôt de ses expériences psychédéliques dans la Londres des 70's... Pas en bien d'ailleurs. Chez moi la drogue n'était aps un sujet tabou, et sans être des encyclopédies, mes parents ne sont pas complètement ignorants du sujet.
Ca ne m'a pas empêché de faire mon lot de conneries, c'est sûr, mais je suis convaincu qu'une trop grande permissivivité sur ce sujet est nocif en général: y'a aussi encore pas mal de gosses qui n'y touchent pas du tout, heureusement: considérer le fait que ton pote n'ait fait pousser de la beuh chez lui que pendant trois ans est un fait positif en dis long sur cette "culture de la défonce" dont je parlais (je ne jette pas la pierre, j'en ai fait pousser aussi, de la beuh).
Ne pas faire pousser de la beuh du tout et ne pas en fumer du tout c'est quand même encore mieux, tu ne crois pas?

Parfois un peu d'hypocrisie est nécessaire: une trop grande transparence intergénérationelle n'est pas forcément souhaitable. Je suis de plus un adepte du "fais ce que je dis, pas ce que je (j'ai) fait, et ferme ta gueule si t'es pas content". Tolérer la reproduction d'un comportement jugé négatif par sa progéniture sans envoyer de signe fort de désaprobation, quitte à être un peu hypocrite sur les bords, c'est un peu rendre victoire sans combattre à Bourdieu...

Naturellement ça n'engage que moi.
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!
bustyblonde
Josh43 a écrit :
Ne pas faire pousser de la beuh du tout et ne pas en fumer du tout c'est quand même encore mieux, tu ne crois pas?

… pas faire pousser, pas fumer: ok! Mais p'tête en faire pousser une en été (c'est permis en Belgique, non?) et en vendre un peu, juste de quoi se payer une Squier, hein! Non mais sérieusement, je suis d'accord, bien sûr!
____________
Un des meilleurs textes sur le sujet:



I don't need no valium or opium to know how it feels to leave you
I don't need no cocaine highs or spanish flies to need you
no dmt, thc, lsd to blow my mind…

heroin mescaline or methadrine to loose the time
anyway all that stuff is so far away in mind to me

my ovariant form to yours there's a door where our concentric souls meet
and I don't want to miss a beat
i want my ephemeral body, corpearal mind and etherial soul synthesized
and very finally adhere to you on the other side of paradise

I don't need no blindfolds, whips, boots or rubber suites to turn you on
skin on skin soul to soul soul to soul
cause I don't need the pain or the hate to feel intensity
and I don't need to be dominated, degraded flagelated

and I don't nee d to be extorted, exhalted or supported
complicated contemplated tolerated or liberated

but I do need to be stimulated, elevated or appreciated
and I need to embrace my inescapable femininess
tacidly like all the animals naturally breed
totally succumb to the eroticness of the intuitive risk
life's hopeful between the thighs
and all difference falls in face of uncontrolled cries

(texte mal retranscrit)
fabh
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  • #1133
  • Publié par
    fabh
    le 15 Janv 2012, 20:17
Josh43 a écrit :
Ne pas faire pousser de la beuh du tout et ne pas en fumer du tout c'est quand même encore mieux, tu ne crois pas?


Il vaut mieux fumer ce qu'on fait pousser plutôt que ne pas savoir ce qu'on achète.. Au moins tu es sur que ça n'a pas été coupé avec des saloperies et que c'est naturel.

D'ailleurs je fume beaucoup moins (voir presque plus) depuis que je peux me procurer de l'herbe en toute "légalité" (ça reste relatif aux US, avec les lois fédérales), comparé à quand mes potes étaient obligés d'aller je sais pas ou dans Paris pour avoir de quoi fumer un joint ou deux..

C'est drôle de voir les différences entre ici et la France. Ici les gens fument majoritairement quand ils ont la gueule de bois, ou pour se calmer le soir après le travail. Alors qu'en France la plupart des gens que je connaissait fumaient pour se défoncer la tête, dans un but purement de "défonce".
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
cold
  • cold
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  • #1134
  • Publié par
    cold
    le 15 Janv 2012, 21:59
Citation:
Au moins tu es sur que ça n'a pas été coupé avec des saloperies et que c'est naturel.


ça m'a toujours fait rire l'argument "naturel" (pour parler d'une drogue) qui sous-entends que c'est "moins dangereux" ou "plus sûre" qu'une drogue "artificielle", fabriquée quoi.

J'ai des potes qui ont fait un méga bad trip en mangeant un champion 100% naturel mais bien plus dosé que la moyenne et donc surprise !

ou alors ya des beuh 100% qui sont tellement fortes que tu peux avoir les mêmes effets qu'avec du LSD...
fabh
  • fabh
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  • #1135
  • Publié par
    fabh
    le 15 Janv 2012, 22:53
cold a écrit :
Citation:
Au moins tu es sur que ça n'a pas été coupé avec des saloperies et que c'est naturel.


ça m'a toujours fait rire l'argument "naturel" (pour parler d'une drogue) qui sous-entends que c'est "moins dangereux" ou "plus sûre" qu'une drogue "artificielle", fabriquée quoi.

J'ai des potes qui ont fait un méga bad trip en mangeant un champion 100% naturel mais bien plus dosé que la moyenne et donc surprise !

ou alors ya des beuh 100% qui sont tellement fortes que tu peux avoir les mêmes effets qu'avec du LSD...


Est ce que j'ai dit que c'était "moins dangereux"? Ou "plus sûre"? Non. J'ai juste dit qu'au moins tu sais ce que tu fumes, et tu sais d'où ça vient. Mais si tu préfères avoir du shit coupé au poil de chameau et à la colle c'est ton choix..

De plus, comparer la weed aux champis.. Hum.. Alors le LSD..
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Neorossi
Tiens, puisque vous parlez de prévention, alcool, drogue et j'en passe... Bon, le sujet ne me connait pas (j'ai aucune expérience de quoi que ce soit, à part un verre de temps en temps), j'me rappelle juste que chez moi, la prévention, c'était les flics qui la faisaient (ils passaient au moins une fois par an), dans le pur genre M.Mackey (pour ceux qui connaissent South Park)... La drogue, c'est mal, m'voyez.
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cold
  • cold
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  • #1138
  • Publié par
    cold
    le 15 Janv 2012, 23:14
Le THC à l'état pur est un hallucinogène aussi actif et nocif que le LSD.
En 30 ans, le cannabis est devenu 8 fois plus concentré en principe actif, le THC (tétrahydrocannabinol). Il est donc beaucoup plus agressif pour les neurones ! Avec un taux de THC de plus en plus élevé, ses effets se rapprochent des substances hallucinogènes
fabh
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  • #1139
  • Publié par
    fabh
    le 15 Janv 2012, 23:33
cold a écrit :
Le THC à l'état pur est un hallucinogène aussi actif et nocif que le LSD.
En 30 ans, le cannabis est devenu 8 fois plus concentré en principe actif, le THC (tétrahydrocannabinol). Il est donc beaucoup plus agressif pour les neurones ! Avec un taux de THC de plus en plus élevé, ses effets se rapprochent des substances hallucinogènes


Le THC est hallucinogène et dangereux à très forte dose. Fumer un joint de White Widow (pourtant entre 15 et 20% de THC) ne va pas te faire voir des kangourous jouer au baseball sur ton mur...

J'ai déjà, par mégarde, mangé un bonbon qui contenait 1g de cannabis condensé (ce qui est assez énorme à ingérer en une fois) et je n'ai pas eu d'hallucinations. Par contre je n'étais pas bien du tout, sueurs froides, nausées, vertiges etc.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Neorossi
fabh a écrit :
voir des kangourous jouer au baseball sur ton mur...

Ca doit être bien sympa à voir.
Shine On You Crazy Diamond...

En ce moment sur backstage...