_Hazard_ a écrit :
Josh43 a écrit :
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Il est aussi plus que temps de désacraliser la "culture de la défonce" qui existe dans certains milieux.
A mon avis une des phrases les plus censées de ce topic. Ca fait bien longtemps que cette "culture" me débecte. On n'a pas mieux à faire de sa vie (remarquez le coté négatif de l'expression) ?
Il est tout à fait possible que certains ados ou jeunes adultes subissent une banalisation véhiculée par certains médias… mais ce n'est qu'un aspect très superficiel, à mon avis.
Le problème est plutôt qu'une personne trouve refuge dans ladite substance plutôt que d'avoir un jour envie d'essayer parce que c'est "cool". Il y a toujours des carences (communication, affection…) et des blessures en amont de la dépendance. Dans mon entourage, j'ai pu constater que les potes qui ne
consommaient rien ou s'en sont très vite lassés sont les ceux qui ont grandi dans une structure familiale plutôt intacte et solide avec, surtout, une communication et un dialogue efficace avec les parents.
Souvent, la
culture de la défonce commence à la maison, par mimétisme du modèle parental. Après, il y a certes l'effet de groupe qui a son importance pendant l'adolescence. D'accord aussi pour l'existence d'une culture occidentale de tolérance envers l'alcool… mais en gros, je pense que l'origine d'un abus chronique se trouve plutôt dans l'histoire personnelle de l'individu que dans le contexte socio-économique.
Paul Boogie a écrit :
Mais le premier pas vers la guérison (car l'alcoolisme est une maladie) est de reconnaître notre addiction. Sans ça, inutile de tenter quoi que ce soit.
Reconnaître cette addiction, c'est avouer une honteuse faiblesse. Car l'alcoolisme est souvent synonyme de déchéance sociale, de marginalisation...
Avoir un problème avec la boisson et le nier est soit de la pauvreté intellectuelle, soit une posture de protection dans le déni.
La plupart des alcoolos-ivrognes ne s'auto-détruisent-ils pas délibérément, tout en étant parfaitement conscients de leur problème?