Bon, là y'a du lourd, faut absolument que ma journée de mardi soit narrée !
Tout d'abord, étant lycéen, je prends les cours à 8h, évidemment je rate mon bus, j'attends le suivant, j'arrive avec 15 min de retard. Soit.
Je ne savais pas que le pire était à venir.
Bref après un devoir type bac d'anglais, il est midi, ayant un devoir maison à rendre impérativement, je me lance, j'finis après 45min de travail acharné, je le mets dans le casier du prof, et là ! Et là ! Je décide de rentrer manger chez moi, il me restait 1h. Bref, j'arrive devant chez moi, confiant.
Et là plus de clé.
Impossible de les retrouver.
Une rage d'une envergue inégalée m'envahit, mais pas grave j'ai une solution alternative !
Je vais derrière la maison, là où se trouve la porte de garage qui a une chatière. En prenant un bout de bois, et en passant mon bras par la chatière, j'arrivais à atteindre les clés, accrochées sur le côté intérieur de la serrure.
Seulement, ma merveilleuse mère a bouché la chatière avec des plaques de bois. Ni une, ni deux, je prends la hache, démonte les plaques (il faut préciser que ma faim était inénarrable et ma rage inexprimable), ceci fait, je prends un bout de bois, tente d'atteindre les clés, après de nombreuses tentatives vaines, j'y arrive enfin, seulement, avec l'impulsion, les clés s'envolent qques mêtre plus loin à l'intérieur du garage. Pétrifié de rageeeee, je tente désespérement de les atteindre mais je ne sais pas où elles sont tombées, je ne les vois pas, je passe une heure à tatonner avec mon bâton comme un con, rien pas un bruit de clé, je m'énnnnnnnnerve ! Mais rien à faire, après une heure de tentative désespérée j'abandonne.
Je reprends mon bus et n'ayant plus de portable, mon chargeur étant cassé, je n'ai pas l'heure, bref, je prends le bus après avoir attendu dix minutes sans pouvoir fumer une cigarette qui m'aurait quelque peu soulagé n'ayant plus d'argent pour m'en payer (l'argent se trouvant dans ma chambre AHAHA !)
Tant pis, j'vais au stade de sport ac déjà 10 min de retard, j'vais dans le vestiaire où nous, mâles que nous sommes, avons l'habitude d'aller. J'ouvre et là PAF, deux filles en soutif prêtes à prendre leur douche ! Je referme évidemment descends le deuxième vestiaire, où 30 collégiens en furie ont décidé de se changer. Magnifique ! me dis-je. J'attends 15 min qu'ils soient tous partis puis réussis finalement à me changer !
Et j'arrive avec 30 min de retard en cours.
Fin de l'histoire, comme dirait un certain JL Aubert
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