En une bonne quarantaine d'années, j'ai vu des tas de films plus ou moins recommandables, et il m'est arrivé d'être agréablement surpris (à vrai dire plus souvent que l'inverse). C'est dans cet état d'esprit qu'hier soir, j'ai regardé avec ma petite famille Jacquou le Croquant, à la demande des enfants. Il s'agit du film réalisé en 2007.
Je m'attendais à une adaptation sage du roman d'Eugène Le Roy, et la distribution me séduisait. De plus, j'avais vu la série télé, enfant, pourquoi bouder mon plaisir ?
Quelle déception ! J'ai évidemment eu l'occasion de voir maints OFNIs*, mais la plupart du temps, il s'agit de nanars qui s'assument comme tels (Les sous-doués, les Bidasses, les films de J. Rollin …).
Ici, rien de tel ; on sent l'ambition du cinéaste dans le traitement du film, véritable modèle de laideur -les filtres jaunâtres donnent la nausée, les acteurs méritent des baffes, et que dire de la musique, omniprésente jusqu'à l'écoeurement …
Bref, je sais maintenant ce qu'est un étron cinématographique.
*Objets Filmiques Non Identifiés