Dark Schneider a écrit :
Je pense notamment aux Biopics. A chaque fois que j'en vois un qui me plait, j'aime vérifier les faits, ce qu'il s'est récemment passé. Et a chaque fois le même constat : il y'a toujours d'énormes différences entre le film et la réalité, soi-disant pour mieux servir la narration. Certes, un biopic ne peut pas tout raconter, est obligé de faire l'impasse sur des évènements, des personnages, de condenser des choses etc... mais très souvent ça va trop loin, des scènes marquantes sont largement exagérées pour être encore plus marquantes, parfois on invente totalement des anecdotes sans raison aucune (comme sur le film Le Mans 66 vu récemment), parfois on fait n'importe quoi avec la chronologie, un comble je trouve (Bohemian Rhapsody par exemple). Donc au final je me dis à chaque fois, ok le film était cool mais pourquoi on me modifie l'histoire réelle alors qu'on prétend mettre en scène une biographie ? Si on me dit "c'est du cinéma", désolé ce n'est pas un argument.
Ah ça, c'est différent pour moi, et je partage ton point de vue dans le cas précis des biopics. Sauf que là, on traite de personnages biens réels, avec en plus comme objectif affiché de présenter leur histoire, pour derrière très souvent -tu as entièrement raison-, dire n'importe quoi, ou raccrocher la personne en question à un stéréotype contemporain. Comme le film sur Turing, transformé en génie geek associable, car les mecs du marketing doivent considérer que c'est à ça qu'un génie doit ressembler à notre époque.
C'est une chose de ne pas décrire tout les aspects d'une période historique quand on écrit un scénario, c'en est une autre de tout déformer quand on prétend présenter la vie d'un personnage réel. À ce compte là autant créer des personnages fictifs et inventer une histoire, le film sera peut être tout aussi cliché, mais dans ce cas ma foi libre à eux de faire ce qu'ils veulent. J'imagine cependant que c'est plus vendeur de broder sur des personnages connus...
Rien ne sert de serrer les fesses après avoir pété