Tonkin ? Tonkin ?
Entre le Yang Tse et La Bourboule ?
Mais, y a pas que le vieux singe d'Antoine Blondin.
Y a aussi Goupi, Goupi–Tonkin, joué par le fragile Robert Le Vigan, dans Goupi Mains Rouges (1943), de Jacques Becker ; Le Vigan qui avait habité le rôle du Christ dans le Golgotha de Duvivier ; Le Vigan, à cette date, récent adhérent du PPF de Doriot ; Le Vigan, enfin, qui partira en villégiature avec Céline et d'autres, à Sigmaringen, vers octobre 44.
Bref, en un mot comme en cent, avec ce petit hors–sujet précocement sénile, n'en ai, avec rigueur, rien à faire, plus rien à faire de la jeunesse et de son état comme de ses prétentions usuraires.
Je parle, bien sûr, de la jeunesse et son idéologie au minimum paresseuse, le jeunisme, cet état, le point-focal des sociétés parce qu'il y a en premier lieu un horizon marchand à cette surévaluation ; je ne parle bien évidemment pas des individus, pas des êtres, les singuliers...
J'ai mis du temps et beaucoup d'obstination à semer mon adolescence.
Vais pas traîner en route, me laisser rattraper.
Par les marchandises du petit fantôme.
Lui courir après.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.