Quelles sont vos phobies ?

ça s'appelle de l'inconscience tout simplement !
Aucune phobie là-dedans...

Ma phobie?
La scopophobie. J'ai bientôt mon oral de stage, sa va être un calvaire !!

Oui moi j'aurais carrément appelé ça de la connerie... Perso, si le mec tombe ça me fait hurler de rire...

Je compatis car j'ai le même problème.
La seule solution pour le vivre un peu mieux est de pratiquer le plus possible même si c'est difficile. J'ai eu un prof qui filmait nos oraux et qui les projetaient ensuite devant tout le monde, je pensait que ça serait l'enfer et au final ça m'a beaucoup aidé.

Piper elle pratique beaucoup l'oral...

Tu te trompes de topic ; c'est pas une phobie mais un fantasme.....

Pour ma part ma première phobie est liée au vertige. J'ai besoin de me maîtriser pour monter quelques marches d'échelle ou d'escabeau. Je ne vous dis ma réaction quand je vois des gens se faire des selfies en haut des grattes ciel de la péninsule arabique.

J'en ai une deuxième, l'arachnophobie, beaucoup plus raisonnée dans la mesure où elle ne se déclenche seulement si je suis surpris. Mais je n'irai jamais prendre une araignée avec mes mains comme j'ai vu certains le faire (en plus je connais un peu un scientifique expert de ces arthropodes).

Il y a des phobie originales. Une personne que je connais est capable de prendre des araignées et de les laisser se balader sur son corps mais elle va prendre ses jambes à son cou (ceci est une expression imagée hein ) dès qu'elle voit une plume d'oiseau (Calamophobie).

Liste des phobies

= trouble anxieux caractérisé par une crainte morbide d'être vu ou observé par les autres.

Tu joues de la guitare en public ?

Sinon j'ai plusieurs phobies, je pensais être agoraphobe mais je viens de voir que c'est pas ça, si ça se trouve je suis aussi scopophobe !
Tout ça à cause de toi !

À partir d'un certains nombre de personnes, je déteste être le centre de l'attention, par exemple ça me faisait souvent flipper la perspective de passer au tableau au collège et lycée.

Quand je fais une petite prestation musicale pour accompagner les autres (un groupe, une chanteuse etc.) faut que je m'y prépare, faire du sport comme un taré dans les heures qui précèdent est super efficace, mon corps et détendu et je n'ai plus de stress, ou très peu.
Mais je suis quand même pas super à l'aise, je regarde le public à la dérobée pour me rassurer: c'est que des gens sympa, tout ça... sont pas méchants... ils applaudissent en plus...

Et je suis tout content quand c'est enfin fini et que tout s'est bien passé, là je redeviens détendu, je parle avec tout le monde, je suis à l'aise, je drague les gisquettes et je prends les coordonnées à la volée de toute personne intéressante, j'ai même envie de recommencer bientôt !
Et je suis tout à fait d'accord avec les gens qui viennent me dire que c'était super.
Je reviens de là avec l'impression d'avoir accompli un exploit. Fastoche.

Le pire c'est l'attente, quand y a du retard, plus y a du retard et plus je me languis que ça soit bientôt fini !
Des fois je vais marcher quelques centaines de mètres pour calmer mon angoisse grandissante, et j'essaie de me raisonner : qu'est-ce que je crains ? Bah, rien... De me ridiculiser ? Ben non même pas, rien à foutre.
Je sais même pas de quoi j'ai peur

Celles-là je les connais elles sont sympas!
Par contre ce qu'elle fait, c'est un exploit pour moi.

@Pierre-André
Ce ne serait pas ce qui communément appelé le trac? Rares sont les personnes qui y échappent.

Manulonch à quand même de drôles de copines...



Autant Sharky, c'est Comtesse Monique, je peux comprendre.

Tu veux la bifler et tu finis au centre anti-poison

Cool les mecs ! Y'a pas mort d'homme !
Dites-vous bien que les gens qui sont là sont venus pour entendre de la musique, pas pour vous autopsier !
J'ai commencé la scène en 1978… je savais à peine jouer, mais on s'en foutait, l'énergie était là et ça faisait passer la pilule, surtout pendant ces années punk !!!
J'ai toujours continué, avec le chant en plus, ce qui te mets encore plus en avant car il n'y a plus de barrière entre toi et le public, tu donnes et c'est tout ! Mais pas grave, faut lâcher prise, c'est ce qu'ils attendent !
Et avec les années, j'ai compris que finalement la plupart des gens sont bienveillants. Même s'ils relèvent un pain ou deux, c'est pas méchant car ils savent au fond d'eux même que ce que tu es en train de faire, ils ne savent pas, ne peuvent pas ou n'osent pas le faire…
Donc aujourd'hui, à chacune de nos prestations, je le vis comme un moment de grâce et de partage, je me délecte du moment, je parle un tout petit peu entre les morceaux, je noue le contact et ça fonctionne !
Avant le concert, j'aime bien tout vérifier question matos puis m'isoler un peu avec les autres musicos pour boire un verre, puis on décide d'y aller quand c'est l'heure et là, on part s'amuser le plus longtemps possible !
Sur scène, faut oublier la technique et tout le bazar, tu regardes les autres, tu rigoles pour faire passer un pain, tu fais des mimiques pour signifier une fin de morceau ou un break, tu communiques quoi, et ça aussi le public le voit et il adore ça car il a l'impression de faire partie du truc !!!
La clé, c'est de jubiler d'avoir la chance d'être là et d'en savourer la moindre seconde !
Et ça, ça transpire vers le public qui t'en est plus que reconnaissant, croyez-moi !

Et pour appuyer encore un peu le propos, j'ai pu remarquer depuis longtemps que lors d'un concert les gens ne sont pas réceptifs à l'excellence musicale, mais à l'ambiance générale Un groupe qui s'amuse en faisant parfois des fausses notes fait bien plus d'effet qu'un groupe jouant parfaitement mais en se regardant les pieds.

Niveau phobie j'en ai développé une sale (et honteuse) il y a 8 ou 9 ans. J'avais déjà 10 ans de scène derrière, et un jour je dois assurer un concert de 4h avec une gastro carabinée. C'est l'horreur ultime, tu scrutes en permanence cette foutue play-list qui n'avance pas, à la recherche de la prochaine pause pour courir aux toilettes. L'impression de jouer avec un bouchon dans le derrière et un autre dans la gorge. Une des soirées les plus longues de ma vie.

J'en ai développé instantanément une agoraphobie qui m'a suivi (avec des violences irrégulières) des années. Le lendemain de ce concert j'avais peur de sortir de chez moi, les premières semaines ont été horribles. Je ne savais plus aller dans un bar avec des potes, trop de monde, angoisses. Je ne savais même plus rentrer dans un magasin de peur de faire la file 30 secondes. Le gros problème, c'est que la musique je la pratique de façon semi-pro depuis longtemps, donc forcément les concerts n'arrêtent pas (même les répètes étaient une torture, la seule chose que je voulais était que ça passe vite pour rentrer chez moi). Un mois ou deux après cette histoire je devais jouer aux American Days à Cambrai, 4000 personnes. Le matin impossible de démarrer, je dis à madame "je quitte le groupe, je ne peux plus monter sur scène". Mon père, qui voit mon état tremblotant, fini par me filer une pilule, "tu prends ça, dans 15 minutes tu seras calme, par contre tu ne bois pas une goutte d'alcool". J'ai appris le soir qu'il m'avait filé 2mg d'alprazolam, et heureusement qu'il y a des photos parce que... je n'ai aucun souvenir du concert

Après, j'ai eu de la chance de jouer avec des gens, surtout mon merveilleux guitariste, qui ont compris tout de suite que c'était grave, et que non, il ne suffisait pas de se dire "si on veut on peut" (ça m'a valu le départ de mon groupe celtique ça, pour les autres je "faisais ma tapette". Les mecs sont connus mais je n'ai aucun regret, ils ne valent humainement pas la peine d'êtres côtoyés). Il m'a fallu longtemps pour en sortir, près d'un an, et avec le recul je ne souhaite ça à personne.

Quelle idée de jouer 4h avec une gastro aussi.