—Encore quand tu bois avec Modération, j'dis pas, un petit gars bien de chez nous.
Mais quand c'est avec Parcimoni et Abonessian, que t'allonges les canettes, là, tu vois, Kandide, un Corse et un Arménien, ça devient du Wild Wide World, du grand n'importe kwé et pi, et pi, c'est tout, on est pu cheux nous, n's autres !
—Allez, Patron, la même chose...
— ... ???
—Ben, deux poires, sans faux-col, c'te blague !
—Ouais, et joue pas avec nos nerfs, non plus !
—On t'a à l'œil !
—Ouais.
—Ouais.
—Fait soif, soudain.
—Fait soif, y a pas à tortiller...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.