Patchuko a écrit :
thierry 4567 a écrit :
Difficile à dire, car: après les atomes et autres quarks, bosons, muons, etc... on fini par découvrir que finalement il n'y a plus de matière et que la matière n'existe pas véritablement...
Vraiment
pas le temps de parcourir ton texte là, mais où est-ce que tu as vu que "la matière n'existe pas véritablement" ?
Déjà ça ne veut rien dire, et à mon avis ce qui s'est passé c'est que tu as lu qui t'a plu, que tu n'as pas bien compris, tu n'as retenu que ce que tu voulais et tu l'as mis à ta sauce.
Et c'est un peu comme ça avec tout ce que tu balances sur ce topic.
Mettons que la physique des particules t'intéresse : il n'y a pas besoin de raconter n'importe quoi pour que ça soit un sujet déroutant, compliqué, et pour certains passionnant. Je ne vois pas le besoin de dire une phrase comme "la matière n'existe pas véritablement".
Enfin, moi quand je lis ton dernier post par exemple, je vois un début intéressant sur les limites de la miniaturisation, et puis *POUF* du gros n'importe quoi inutile. Du coup, comme tu peux le voir, ça m'agace gentiment...
Je comprends.
Mais prends le temps de lire, avant d'assassiner..
Une fois encore, je suis allé (sans doute) un peu vite en raccourci...
Cependant, si tu t'intéresses également à la structure de la matière et que tu te documentes (plus en profondeur), tu verras que si l'on découpe la matière pour en rechercher la "brique élémentaire", les physiciens finissent par ne plus trouver de matière du tout...!!!
Je n'invente rien.
Et va demander au Cern si le Boson de Higgs, c'est du gros n'importe quoi ?
sinon pour te faire gagner du temps: (un extrait intéressant...)
Question 5 : Est-ce que quand on touche un fauteuil, on touche des électrons ?
Réponse (Jean-Marc Lévy-Leblond au Collège de la Cité des sciences) : Vous ne touchez rien du tout. J’aime bien cette question-là parce qu’elle me renvoie à une autre problématique sur laquelle je suis en train de travailler en ce moment. Je relis le fameux livre de Lucrèce, De Rerum Natura « De la nature des choses », qui est un des livres fondateurs de l’atomisme, ça fait vingt siècles que Lucrèce, dans la suite de Démocrite et puis Epicure, propose que le monde est constitué d’atomes, très belle idée, très audacieuse, très avancée pour son époque, mais quand on relit ce texte c’est tout à fait frappant de voir qu’il avait raison pour de mauvaises raisons. Et l’une des mauvaises raisons c’est qu’à travers tout son livre, il insiste sur le fait qu’il privilégie le sens du toucher. La vision peut tromper, l’odorat peut tromper, mais le toucher, lui, forcément nous dit le vrai parce qu’il nous donne accès à la matière telle qu’elle est. Si je touche cette table je ne me trompe pas sur la substantialité de cette table. Alors, c’est amusant parce que c’est tout à fait paradoxal vu du point de vue moderne parce que du point de vue moderne la notion de contact entre objets matériels a totalement disparu. Les électrons et les protons sont tellement petits chacun à leur échelle à l’intérieur de l’atome que quand deux atomes se cognent, il n’y a aucunement contact entre deux électrons et deux protons qui ne sont jamais au même point. Qu’est-ce qui se passe ? Les forces de répulsion électrostatiques entre les uns et les autres sont tellement fortes qu’au moment où les atomes sont tellement proches qu’ils sont amenés à se repousser. Alors évidemment, la distance à laquelle ils se repoussent est une distance de l’ordre atomique c’est-à-dire de l’ordre de l’angström, mais
quand vous posez votre doigt sur la table, aucun des électrons ou des noyaux de votre doigt n’arrive à moins de quelques angströms des électrons et des atomes de la table, donc vous ne touchez jamais rien. Je ne sais pas si c’est rassurant ou inquiétant, suivant ce que ou qui vous avez envie de toucher, mais c’est comme ça. C’est aussi un cas intéressant, vous voyez qu’un sens qui pourrait paraître le plus immédiat et le plus direct est au contraire le plus indirect d’une certaine façon. Vous ne touchez rien au sens où il n’y a pas de contact. Il y a un champ entre vos électrons, à toute petite échelle, c’est un peu comme vous faites l’expérience avec deux aimants qui se repoussent, vous tentez de les pousser mais s’ils sont suffisamment puissants, vous n’arrivez pas à les faire se toucher, mais néanmoins vous sentez qu’ils se repoussent, c’est presque comme si vous les aviez mis en contact mais ils ne se sont jamais touchés, donc c’est en fait la notion de contact qui disparaît puisqu’il n’y a plus de substantialité volumique, ni un électron ni un proton ne peuvent être imaginés comme des boules qui viendraient en contact par leur surface. C’est des objets dont la nature géométrique est d’un autre type. Donc la notion même de contact devient indirecte, d’une certaine façon.