En volume de végétaux consommés c'est possible (fruits en tête, les pommes représentent un volume énorme).
Pour les tomates, fraises et cucurbitacées, ce sont les bourdons qui pollinisent.
Ce chiffre n'a qu'un intérêt très relatif.
En nombre d'espèces végétales on doit être bien en dessous de 10 %
Les nombreux insectes sauvages pollinisent tout ce qui n'intéresse pas l'abeille qui se réserve les nectars les plus concentrés en sucre.
Le problème principal est évoqué ici :
Citation:
« Le protocole choisi ne considère qu'une seule catégorie de facteurs pouvant causer des troubles de l'abeille : les agents pathogènes et les parasites, renchérit l'apidologue Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS. Si on ne recherche que des agents infectieux, on ne risque pas de trouver des résidus de pesticides. Ce choix est politique, pas scientifique. »
Un peu comme si on recherchait les herpès et les staphylo chez les agriculteurs victimes de troubles nerveux suite à une forte exposition à des produits phyto
Bref, de l'enfumage...
Concernant l
a mortalité normale : jusqu'en 95, la mortalité naturelle annuelle n'excède pas 10 % (cheptel fin de saison -cheptel début de saison). de 5 à 10 % en fait.
Ce chiffre était stable depuis que l'apiculture professionnelle existe.
Le varroa et tous les agents pathogènes étaient déjà présents et connus
C'est entre 95 et 97 que ce chiffre est monté entre 20 et 40 %
Les premières régions touchées sont celles d'agriculture industrielle. Les ruchers proche des cultures de maïs et tournesol ont été les plus touchés.
Ces années correspondent à l'apparition de l'Imidachlopride sur le marché, insecticide systémique puissant et difficile à détecter, car les doses utilisées sont faibles et les analyses trop coûteuses pour un éleveur seul.
Pour l'anecdote, l'interprofession apicole avait embauché dès 98 deux chercheurs pour prouver le danger de ces nouveaux produits.
L'étude n'est pas arrivée à terme car les 2 comiques ont obtenu un contrat mirobolant de la part d'un gros labo commercialisant ce produit. Avec comme clause principale à leur contrat qu'ils devaient garder secret les résultats précédents.
Les apiculteurs qui étaient engagés dans ce projet ont encore du mal à s'asseoir 15 ans après...
Hier soir un petit reportage aux infos mentionne une analyse qui "aurait" mis en évidence le rôle de qq molécules provenant de produits phyto. Les labos contactés ont répondus qu'ils ne pouvaient pas arrêter leur production car l'emploi de 50 000 personnes en dépend.
Je trouve le chiffre de 50000 très exagéré.
Moi non plus j'aime pas qu'on me fasse avaler n'importe quoi